Indicateurs réseaux et services mobiles

Abonnés mobiles (T2 2022)

Historique

Retrouvez les précédents résultats publiés par l'Arcep

Les chiffres

Les données trimestrielles relatives aux chiffres d'affaires et aux trafics sont publiées trois mois après la fin du trimestre dans l'observatoire des marchés des communications électroniques en France (résultats définitifs). Sauf mention contraire, les indicateurs sont en millions d'unités.



Principaux résultats

L’accroissement annuel du nombre de cartes SIM se maintient à plus de 2 millions.

Au 30 juin 2022, le nombre de cartes SIM en service en France (hors cartes MtoM) atteint 81,6 millions. La progression annuelle du nombre de ces cartes se maintient au niveau élevé d’environ 2,3 millions depuis un an. Au cours du deuxième trimestre, le nombre de cartes SIM progresse de 500 000 cartes, soit un niveau identique à celui observé un an auparavant.

La croissance provient intégralement du segment post-payé, au sein duquel le nombre de cartes SIM augmente de 580 000 en un trimestre, soit 85 000 cartes supplémentaires par rapport au deuxième trimestre 2021. Le nombre de cartes prépayées diminue quant à lui de 75 000 au cours du trimestre, un niveau de contraction qui reste modéré pour la deuxième année consécutive. La proportion de cartes prépayées diminue encore ce trimestre et s’élève désormais à 9 % environ au niveau national.

En métropole, les acquisitions d’opérateurs virtuels intervenues au cours du trimestre conduisent à la baisse de la part de marché de ces acteurs.

Sur le marché métropolitain, le nombre de cartes SIM s’élève à 78,9 millions. Parmi ces cartes, le marché des entreprises est particulièrement dynamique. La croissance du nombre de cartes SIM auprès de cette clientèle contribue pour plus de 25 % à la progression du nombre total de cartes SIM, alors que ce segment de marché (10,7 millions de cartes SIM fin juin 2022) ne représente que 15 % du nombre total de cartes SIM en service.

A la suite de l’acquisition de deux opérateurs mobiles virtuels au cours du deuxième trimestre 2022 par SFR, la part de marché des opérateurs virtuels s’élève désormais à 6,7 % contre près de 8,3 % le trimestre précédent. Si 94,9 % des ventes de forfaits réalisées au cours du trimestre sont issues des opérateurs de réseaux, la majorité des ventes de cartes prépayées reste opérée par les opérateurs mobiles virtuels : 50,6 % des ventes brutes ce trimestre. Cette part diminue toutefois de 11,6 points en un an, en raison des consolidations successives intervenues depuis un an et demi.

La progression du nombre de clients qui ne sont pas ou plus engagés auprès de leur opérateur se poursuit à un rythme soutenu. En hausse de 3,1 points en un an, leur part atteint 75,0 % ce trimestre. Le nombre de numéros conservés par les clients suite à un changement d’opérateur diminue pour la première fois depuis un an et demi (- 9,3 % en un an), après la forte progression intervenue au deuxième trimestre 2021 liée au rebond de l’activité économique au cours du premier semestre 2021. Le nombre de numéros portés se maintient toutefois au niveau élevé de 1,6 million au cours du trimestre.

En outre-mer, le nombre de cartes SIM se stabilise.

Après trois trimestres de croissance élevée, notamment au deuxième semestre 2021, le nombre de cartes SIM se stabilise à 2,7 millions au 30 juin 2022 (+ 2 000 en un trimestre). En raison des nettes progressions intervenues les trimestres précédents, le taux de croissance annuelle se maintient au niveau élevé de + 3,4 %, et s’étend de + 1,1 % à la Martinique à + 8,9 % en Guyane. La croissance du nombre de forfaits ralentit sensiblement (+ 7 000 cartes SIM au cours du trimestre contre + 30 000 à + 40 000 cartes SIM chaque trimestre depuis deux ans). Parallèlement, la baisse du nombre de cartes prépayées est inférieure à celle observée un an auparavant (- 5 000 cartes SIM contre - 33 000 en juin 2021). En recul pratiquement constant depuis huit ans, les cartes prépayées représentent encore 26 % de l’ensemble des cartes SIM en service dans les départements et collectivités d’outre-mer contre moins de 10 % en métropole.