Grand dossier "La revue stratégique"

Sébastien Soriano parle de la revue stratégique de l'Arcep dans les médias

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Dès sa nomination à la présidence de l’Arcep, Sébastien Soriano n’a pas caché son intention d’inscrire son action à horizon 2020, soit la fin de son mandat. Un programme à long terme qu’il détaille dans une interview donnée aux Echos le 28 janvier 2015, soit un peu moins d’un mois après sa prise de fonction :  » Mon horizon, c’est le projet de l’Arcep pour 2020. Aujourd’hui, nous sommes à la fin d’un cycle, celui débuté dans les années 90 avec l’ouverture des télécoms à la concurrence. (…) Mais tout n’est pas terminé. Il faut encore lever certains malentendus pour se projeter vers une nouvelle dynamique, de nouveaux enjeux, ce nouvel horizon de 2020. Pour cela, je me fixe trois exigences, comme une sorte de devise : compétitivité, accessibilité, neutralité  » (Les Echos – 28 janvier 2015)

Et c’est au cœur du numérique qu’il souhaite avant tout ancrer son action, comme il le répète à l’AFP ce même 28 janvier :  » Je veux que l’ARCEP trouve pleinement sa place dans la famille numérique, et faire d’elle un régulateur vraiment utile à la révolution numérique. (…) L’ARCEP doit être en alerte par rapport à toute la révolution technologique, notamment celle des objets connectés, et ne pas avoir les yeux uniquement braqués sur nos acteurs traditionnels « . (AFP – 28 janvier 2015)

Une volonté répétée le 23 mars devant le Club Parlementaire du Numérique :  » L’ARCEP, qui a l’expérience et les outils conceptuels, doit se transformer en régulateur des enjeux numériques, et être au service de la révolution numérique. Je souhaite qu’en prenant comme horizon 2020, l’ARCEP réponde à trois défis : tout d’abord s’attacher à ce que les réseaux numériques (…) jouent pleinement leur rôle au cœur de l’économie française. Ensuite, l’ARCEP devra répondre au défi d’internet, qui est devenu une plateforme essentielle au fonctionnement de notre société. Enfin, l’ARCEP, régulateur des réseaux, devra prendre sa pleine place au sein de la stratégie numérique de la France et de l’Europe  » (Club des parlementaires – 23 mars 2015

Été 2015 : l’ARCEP pivote ! Le 24 juin 2015, l’ARCEP lance officellement sa revue stratégique, une réflexion de fond sur ses priorités,  » ses urgences numériques « , lors d’une conférence de presse organisée au NUMA, haut lieu de l’écosystème numérique parisien. En parallèle, Sébastien Soriano détaille ce projet en répondant aux questions de l’AFP et de Rue 89.  » Avec le collège de l’ARCEP, nous donnons ce mercredi (le 24 juin 2015) le coup d’envoi d’une revue stratégique de six mois, afin de définir nos priorités à l’heure des objets connectés, de la numérisation des entreprises et de l’internet ouvert. (…) Il faut se situer dans une démarche d’ouverture et introduire un dialogue avec l’écosystème numérique. Ce n’est pas que de la com’, c’est un enjeu de politique publique, pour que l’ARCEP soit vraiment utile à la révolution numérique, c’est ça le défi !  » (Rue 89 – 24 juin 2015)   

Sébastien Soriano annonce que trois priorités ont été fixées à la revue stratégique :  » La compétitivité des réseaux, la France numérique de demain et le travail avec l’écosystème de la régulation. Je dis bien la compétitivité à dessein, pas la concurrence. Des réseaux compétitifs, cela signifie présents sur une large part du territoire, mais aussi les bonnes technologies de demain, fournies dans des conditions transparentes, raisonnables, accessibles  » (Rue 89 – 24 juin 2015) L’occasion de mettre en lumière un nouveau sujet majeur pour l’ARCEP, celui des objets connectés :  » Les objets connectés, c’est le nouvel horizon des réseaux, le grand défi de la régulation de demain. (…) Nous, en tant que régulateurs des réseaux, on se doit d’être en avance face à ces innovations, et d’abord de les comprendre.  » (AFP – 24 juin 2015)   


Un nouveau mot d’ordre anime désormais l’ARCEP : pivoter !

"Je ne veux surtout pas hacker l’ARCEP. Je veux qu’on pivote, qu’on shifte" . (Rue 89 – 24 juin 2015)

Rue 89 proposait au président de l’ARCEP d’échanger avec ses lecteurs. A la question  » N’avez-vous pas l’impression de ne servir à rien ? « , Sébastien Soriano répondait :  » C’est une très bonne question : la concurrence existe, à quoi vous servez maintenant l’ARCEP ? C’est pourquoi une revue stratégique a été engagée, fixant de nouvelle priorités pour faire en sorte que l’action de l’Autorité soit plus nettement utile à la transformation numérique du pays.  » (Rue 89 – 23 octobre 2015)