Observatoire des marchés

Le marché des services de télécommunications en France au 4ème trimestre 2008

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Introduction

Au quatrième trimestre 2008, le revenu des opérateurs de communications électroniques sur le marché final s’élève à 11,3 milliards d’euros. Les prestations d’interconnexion et les ventes réalisées sur le marché de gros entre opérateurs ont généré 2,2 milliards d’euros de revenu supplémentaire au cours du trimestre.

Le revenu des seuls services de communications électroniques sur le marché final, c’est à dire hors les revenus annexes des opérateurs (ventes de terminaux, d’annuaires, de publicité, d’hébergement ou de gestion de centre d’appels…) est de 10,2 milliards d’euros au quatrième trimestre 2008 et progresse de 1,9% sur un an.

Le trafic des services de téléphonie fixe et mobile représente 53,6 milliards de minutes au quatrième trimestre 2008. Ce volume diminue de 0,5% par rapport à celui du quatrième trimestre 2007.

Services fixes (téléphonie fixe et Internet)

Le nombre d’abonnements à un service téléphonique est de 40,7 millions à la fin du quatrième trimestre 2008. Ce nombre augmente de 2,6% sur un an grâce au développement des abonnements à un service de téléphonie sur large bande (IP DSL ou câble). En un an, le nombre d’abonnements téléphoniques sur large bande s’est accru de 3,5 millions, soit une progression de 31,8% tandis que, sur la même période, le nombre d’abonnements téléphoniques sur des accès bas débit diminuait de 2,4 millions (-8,5%). La voix sur large bande, avec 14,4 millions d’abonnements à la fin du quatrième trimestre 2008, représente désormais 35% de l’ensemble des abonnements téléphoniques. Grâce à l’offre de vente en gros de l’abonnement téléphonique (VGA) les opérateurs alternatifs à l’opérateur historique facturent directement 0,9 million d’abonnements téléphoniques sur des accès bas débit à la fin de l’année 2008.

La proportion de lignes fixes supportant uniquement un abonnement téléphonique " classique " sur le RTC diminue et n’est plus que de 59% à la fin du quatrième trimestre 2008 contre 68% un an plutôt. Un nombre croissant de lignes disposent, en substitution ou en complément de l’abonnement RTC, d’un abonnement à une offre de voix sur IP.

Certaines offres de voix sur IP viennent se substituer totalement à un abonnement RTC. Ces offres sont élaborées (par les opérateurs alternatifs et par l’opérateur historique) sur des lignes en dégroupage total ou en "ADSL nu". La part des lignes fixes ne supportant ainsi qu’un abonnement unique à un service téléphonique sur IP atteint 25% à la fin du quatrième trimestre 2008 contre 17% un an auparavant. La part des lignes sur lesquelles coexistent deux abonnements téléphoniques, un abonnement sur IP venant en complément d’un abonnement RTC, est de 16% au quatrième trimestre 2008. Cette proportion ne varie pas depuis le début de l’année 2008.

Le revenu directement attribuable à la téléphonie fixe (abonnements et communications) diminue depuis plusieurs années. Avec 2,6 milliards d’euros au quatrième trimestre 2008, ce revenu baisse de 4,1% sur un an. Le revenu des abonnements (1,5 milliard d’euros au quatrième trimestre 2008) représente 57% du revenu de la téléphonie fixe. Ce revenu décroît pour le deuxième trimestre consécutif (-2,8% sur un an au quatrième trimestre 2008) en raison de la contraction du nombre des abonnements téléphoniques " classiques " sur le RTC. Le revenu issu des communications téléphoniques se réduit depuis plusieurs années. Avec 1,1 milliard d’euros au quatrième trimestre 2008, le revenu des communications recule de 5,7% sur un an.

Le trafic au départ des postes fixes (hors publiphonie et cartes) s’établit à 27,5 milliards de minutes au quatrième trimestre 2008, volume stable par rapport au quatrième trimestre 2007 (-0,2%). L’apport des minutes de communications IP compense tout juste le reflux des communications sur le RTC (2,6 milliards de minutes en moins en un an). En neutralisant les effets saisonniers, ce trafic demeure stable à un niveau relativement élevé tout au long de l’année 2008.

Le volume des communications émises en IP (13,0 milliards de minutes) représente 47% de l’ensemble du trafic émis au départ des postes fixes au quatrième trimestre 2008 et se développe rapidement (+24,3% sur un an). La proportion des minutes émises en IP dépasse désormais les deux tiers (67%) pour les communications internationales et atteint la moitié pour les communications nationales vers les postes fixes (49%). En revanche, seulement 20% des minutes des communications fixes vers mobiles sont émises en IP.

Le nombre d’abonnements à Internet atteint 18,7 millions à la fin du quatrième trimestre 2008 dont 17,7 millions d’accès à haut débit. Le nombre d’accès Internet haut débit s’accroit de 13,8% sur un an au quatrième trimestre 2008, soit 2,1 millions d’abonnements supplémentaires par rapport à la fin de l’année 2007. L’année précédente l’accroissement annuel avait été de 2,9 millions.

Le revenu Internet s’élève à 1,4 milliard d’euros au quatrième trimestre 2008. Il augmente de 16,1% sur un an grâce aux revenus provenant des accès à haut débit qui représentent 1,3 milliard d’euros, mais aussi grâce aux revenus annexes des fournisseurs d’accès Internet (139 millions d’euros). Le montant de la facture moyenne mensuelle d’un abonnement Internet à haut débit (24 euros HT au troisième trimestre 2008) est stable depuis plus de deux ans.

Le nombre d’abonnements à un service de télévision par ADSL augmente sur un an de 36,8% et atteint 6,2 millions à la fin de l’année 2008, soit près de 37% des abonnés ADSL.

Téléphonie mobile

Le nombre d’utilisateurs de la téléphonie mobile en France (nombre de cartes Sim en service) atteint 58 millions à la fin du quatrième trimestre 2008. Ce nombre s’est accru de 2,6 millions sur un an, soit une augmentation de 4,7%. Le rythme de cette croissance, qui atteignait 7% au premier trimestre 2008, s’est ralenti au cours de l’année. Les abonnements de type forfaitaire sont nettement majoritaires (67,7%) et leur nombre progresse à nouveau vivement (+8,1% sur un an au quatrième trimestre 2008) tandis que le nombre de cartes prépayées diminue (-1,7% sur un an). Parmi les 58 millions de cartes SIM, un million sont utilisées exclusivement pour des connexions à Internet en situation de mobilité et ne sont pas utilisables pour un usage voix.

Le revenu des services mobiles (téléphonie et transport de données) s'élève à 4,7 milliards d'euros au quatrième trimestre 2008. Les taux de croissance annuelle du revenu pour les troisième et quatrième trimestres de l'année 2008 (respectivement 4,5% et 3,2%) sont plus faibles que ceux (entre 5 et 6%) relevés depuis deux ans. Ce ralentissement est dû à la composante téléphonie dont le revenu, jusqu'alors croissant, enregistre pour la première fois un léger recul (-0,4% au quatrième trimestre 2008). A contrario, la croissance du revenu des services de transport de données (840 millions d'euros au quatrième trimestre 2008) est restée supérieure à 20% au cours des cinq derniers trimestres (+23,6% au quatrième trimestre 2008).

Le revenu des services de transport de données représente désormais 18% de l'ensemble du revenu des services mobiles.

Les services multimédia mobile (accès à l’Internet mobile, envoi de MMS) ont été utilisés par 18,7 millions de clients à la fin du quatrième trimestre 2008. Le nombre d’utilisateurs actifs des services disponibles sur les réseaux mobiles de troisième génération (voix, visiophonie, télévision mobile, transferts de données…) a doublé en un an et atteint 11,4 millions au cours du quatrième trimestre 2008.

Le nombre de messages interpersonnels émis au cours du quatrième trimestre 2008 s’élève à 11,7 milliards dont 11,6 milliards de SMS. Le nombre de SMS connaît une croissance extrêmement forte au cours du quatrième trimestre 2008. Il a doublé en un an et est supérieur de plus de 3 milliards au nombre de SMS du précédent trimestre. Le nombre moyen de SMS envoyés par mois par un client a quasiment doublé en conséquence, 67 SMS au quatrième trimestre 2008 contre 35 SMS au quatrième trimestre 2007.

Le trafic de la téléphonie mobile représente 25,8 milliards de minutes au quatrième trimestre 2008. La croissance de ce volume de trafic, qui atteignait 4% en début d’année 2008, s’est ensuite ralentie progressivement. Après une croissance faible (+1,4%) au troisième trimestre ce volume ne progresse plus (-0,4%) au quatrième trimestre 2008. Cette évolution est en grande partie due au ralentissement du trafic " on-net " (qui représente plus de la moitié du volume total émis au départ des mobiles) qui recule de 4,3% sur un an. Le trafic des communications mobiles vers les téléphones fixes est également en baisse (-1,5% sur un an) tandis que le volume des communications mobiles vers les réseaux mobiles tiers s’accroît (+8,6% sur un an).

Les autres composantes du marché

Le revenu des services à valeur ajoutée est de 593 millions d’euros au quatrième trimestre 2008 et diminue de 10,0% sur un an. Le revenu des services de type " voix et télématique " est en recul (-14,0% au quatrième trimestre 2008) tandis que la part du revenu générée par les services de données progresse (+4,9% au quatrième trimestre 2008) et représente désormais un quart de l’ensemble du revenu des services à valeur ajoutée. Près de neuf appels sur dix émis à destination des services à valeur ajoutée émanent des postes fixes.

Le revenu des services de renseignements (40 millions d’euros) est en baisse de 2,6% sur un an au quatrième trimestre 2008. Le nombre d’appels à destination des services de renseignements s’érode depuis deux ans. Au quatrième trimestre 2008, 29 millions d’appels ont été émis soit 3,8 millions d’appels en moins par rapport au quatrième trimestre 2007. Sept appels sur dix à destination des services de renseignements proviennent des téléphones mobiles.

Le revenu de la vente et location de terminaux, pour les opérateurs du secteur, s’élève à 924 millions d’euros au quatrième trimestre 2008 (+17,4% sur un an). Les opérateurs mobiles, avec 715 millions d’euros, génèrent l’essentiel de ce revenu grâce notamment au succès rencontré par les terminaux à écran tactile.

Note : D’éventuelles révisions des données pour un trimestre d’une publication à l’autre s’expliquent par des corrections apportées par les opérateurs dans leur déclaration. Les écarts susceptibles d’exister entre les croissances annuelles en % et les niveaux affichés sont liés aux arrondis.

1. Le marché des communications électroniques

1.1 Le marché des clients finals

 

 

Le revenu des services de communications électroniques vendus par les opérateurs sur le marché final (hors revenus annexes des opérateurs) atteint 10,2 milliards d’euros au quatrième trimestre 2008. Sur un an, ce revenu est en progression de 1,9%.

Le revenu des services fixes (téléphonie fixe et Internet) est de 4,1 milliards d’euros au quatrième trimestre 2008 et augmente de 2,1% sur un an. La composante de ce revenu qui est directement attribuable à la téléphonie fixe (revenu des abonnements et des communications téléphoniques) représente 2,6 milliards d’euros, et elle baisse depuis plusieurs années (-4,1% sur un an au quatrième trimestre 2008). Le revenu des services Internet (1,4 milliard d’euros) conserve une croissance forte (+16,1% sur un an au quatrième trimestre 2008) même si celle-ci s’est ralentie par rapport à la croissance relevée en 2007 (de +20% à +30% selon les trimestres en rythme annuel).

Le revenu des services mobiles représente 4,7 milliards d’euros, soit près de 46% du revenu des services de communications électroniques. Les taux de croissance annuelle des deux derniers trimestres de l’année 2008 (+4,5% au troisième trimestre et +3,2% au quatrième trimestre) sont sensiblement inférieurs à ceux, proches de 6 %, relevés au cours des deux premiers trimestres de l’année.

 

Le volume des services " voix " (sur réseau fixe et mobile) s’élève à 53,6 milliards de minutes au quatrième trimestre 2008 et est en repli de 0,5% sur un an.

Le volume des communications émises au départ des postes fixes est de 27,9 milliards de minutes au quatrième trimestre 2008. Ce volume qui, grâce à l’apport important des volumes de la téléphonie sur IP, connaissait des taux de croissance de 3 à 5% depuis le début de l’année 2008, décroît de -0,6% au quatrième trimestre 2008.

Le trafic de la téléphonie mobile est de 25,8 milliards de minutes au quatrième trimestre 2008. Corrigé des variations saisonnières ce trafic s’est stabilisé depuis un an alors qu’il était en expansion auparavant.

Le nombre de SMS interpersonnels envoyés s’est fortement accru en 2008. Le volume de SMS émis chaque trimestre a été multiplié par deux en un an et atteint 11,6 milliards pour le quatrième trimestre 2008.

 

 

 

Précisions sur le segment " services fixes "

Le segment fixe se compose de la téléphonie fixe et d’Internet. La segmentation pratiquée dans les publications de l’observatoire rattache, par convention, l’ensemble des revenus des offres multi services à l’Internet et ne rattache aux revenus de la téléphonie fixe que les revenus qui lui sont directement attribuables. L’indicateur lié aux revenus directement attribuables aux services de téléphonie fixe couvre le revenu des frais d’accès et abonnements au service téléphonique (RTC et VoIP lorsqu’elle est facturée indépendamment du service Internet), le revenu des communications depuis les lignes fixes explicitement facturées (RTC et VoIP facturés en supplément des forfaits multiplay), le revenu de la publiphonie et des cartes. L’accès à un service de voix sur IP et les communications en IP, lorsqu’ils sont inclus dans la facturation du forfait Internet haut débit, ne sont donc pas valorisés dans cet indicateur : ils sont inclus dans l’indicateur " revenu de l’accès à Internet haut débit " et, à un niveau plus agrégé, dans l’indicateur " revenu Internet ".

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1.2 Le marché intermédiaire : services d’interconnexion et marché de gros

1.2.1 Le marché total

Le revenu des prestations d’interconnexion entre opérateurs sur le marché intermédiaire est de 2,2 milliards d’euros au quatrième trimestre 2008.

Le revenu des prestations échangées entre opérateurs de réseaux fixes représente 1,2 milliard d’euros au quatrième trimestre 2008 et progresse de 5,1% sur un an. Le revenu généré par les prestations de gros d’accès haut débit (dégroupage, offres de gros de type "bitstream"…) atteint 439 millions d’euros sur le trimestre. Toutefois, en raison notamment de la baisse des tarifs de ces prestations, le rythme de croissance de ce revenu (+6,6% sur un an au quatrième trimestre 2008) s’est ralenti en fin d’année 2008. Le revenu des prestations liées au service téléphonique (758 millions d’euros au quatrième trimestre 2008, soit +4,7% sur un an) est en hausse, en partie grâce à l’apport des recettes liées à l’offre de vente en gros de l’abonnement téléphonique (VGA).

Le trafic global d’interconnexion des opérateurs fixes est en repli de 2,0% sur un an, notamment en raison de la consolidation du marché fixe qui a réduit de facto le nombre des opérateurs présents sur le marché intermédiaire.

La baisse du tarif de gros de la terminaison d’appels mobiles, intervenue au 1er janvier 2008 (baisses de 13% pour Orange France et SFR et de 8% pour Bouygues Telecom), a pour conséquence une réduction du revenu généré par les prestations d’interconnexion entre les opérateurs mobiles (-4,2% sur un an). Sur la même période, le volume de minutes d’interconnexion entre les opérateurs mobiles augmente de 4,5%.

Le revenu et le volume des services d’interconnexion Internet bas débit sont marginaux et diminuent sur un rythme d’environ 40% sur un an au quatrième trimestre 2008.

 

 

Notes :

- L’interconnexion est l’ensemble des services offerts entre opérateurs résultant d’accords dits d’interconnexion. En cas de rapprochements ou de concentration d’entreprises, une partie des flux entre entreprises disparaît ce qui peut expliquer des baisses entre deux trimestres.

- Les revenus et les volumes de l’interconnexion ne sont pas établis sur les mêmes périmètres, ce qui rend un rapprochement entre ces deux indicateurs inapproprié pour une estimation de prix moyen (les revenus d’interconnexion incorporent des revenus fixes tels que les paiements au titre des liaisons de raccordement ainsi que des prestations entre opérateurs).

- L’attention du lecteur est attirée sur le fait que les chiffres de l’interconnexion ci-dessus peuvent ne pas être exempts de double comptes, notamment sur le champ des opérateurs fixes.

- Les prestations de gros d’accès haut débit comprennent le revenu du dégroupage et des prestations du " bitstream" ou équivalentes au "bitstream".

Le nombre de lignes dégroupées atteint 6,3 millions à la fin du quatrième trimestre 2008, soit 18% de l’ensemble des lignes fixes. Le nombre de lignes faisant l’objet d’un dégroupage total augmente rapidement : il s’accroît de 1,3 million de lignes sur un an au quatrième trimestre 2008, soit une croissance de 35,8%.

Le dégroupage partiel (1,4 million de lignes à la fin du quatrième trimestre 2008) est en baisse de 16,1% sur un an et ne concerne plus qu’une ligne dégroupée sur cinq contre une sur trois environ un an auparavant.

 

 

 

 

 

Le nombre de lignes en " ADSL nu " achetées à l’opérateur historique par les opérateurs alternatifs est de 1,2 million à la fin du mois de décembre 2008. Le volume de ces achats augmente de 25,9% sur un an.

1.2.2 Interconnexion internationale entrante

Le revenu des opérateurs au titre des prestations d’interconnexion internationale entrante [1] est de 143 millions d’euros au quatrième trimestre 2008.

Le volume global du trafic d’interconnexion international entrant s’élève à 2,9 milliards de minutes. Le volume du trafic international se terminant sur les réseaux mobiles français, qui représente moins d’un quart de ce trafic, progresse plus vite que le trafic venant de l’étranger et se terminant sur les réseaux fixes français (croissances annuelles respectives de +11,0% et +4,1% au quatrième trimestre 2008).

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[1] Ce segment de marché est un sous ensemble du marché total (cf. 1.2.1)

1.2.3 Roaming-in des opérateurs mobiles

Depuis juin 2007 un règlement de l’Union Européenne impose aux opérateurs mobiles des tarifs d’itinérance internationale en zone UE ainsi que des baisses de tarifs pluriannuelles. Les prix des communications à l’étranger (Eurotarif) sont ainsi passés le 30 août 2008 de 0,49€ HT à 0,46€ HT pour les appels émis à l’étranger et de 0,24€ HT à 0,22€ HT pour les appels reçus à l’étranger.

 

Note : Le roaming-in [1]correspond à la prise en charge par un opérateur mobile français des appels reçus et émis en France par les clients des opérateurs mobiles étrangers. Le revenu correspond à des reversements entre opérateurs. Le rapport revenu/volume ne correspond à aucun tarif et en particulier pas à un tarif facturé au client.

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[1] Ce segment de marché est un sous ensemble du marché total (cf. 1.2.1)

2. Les différents segments de marché

2.1 Les services sur réseaux fixes : segmentation par débit

Le revenu des services à haut débit sur les réseaux fixes (téléphonie fixe sur large bande et Internet à haut débit) croît de 16,3% sur un an au quatrième trimestre 2008. Le haut débit représente désormais 39,3% de l’ensemble du revenu des services fixes contre 34,5% un an auparavant. Le revenu des services bas débit sur réseaux fixes (téléphonie sur le RTC, Internet bas débit) diminue, sur la même période, de 7,1%. Le revenu des autres services liés à l’accès Internet (recettes de publicité, de commerce en ligne et d’hébergement de site) progresse de 39,7% sur un an. L’activité " publiphonie et cartes " recule de 7,8% sur un an.

 

2.2 La téléphonie fixe

2.2.1 L’accès, les abonnements et les lignes fixes

Le nombre d’abonnements à un service téléphonique sur les lignes fixes est de 40,7 millions à la fin du quatrième trimestre 2008, il augmente de 2,6% sur un an grâce au développement rapide de la téléphonie sur large bande (VLB).

Le nombre d’abonnements à un service de téléphonie sur large bande (abonnements IP DSL ou sur le câble) atteint 14,4 millions à la fin du quatrième trimestre 2008 soit 35% du nombre total d’abonnements à un service de téléphonie fixe. Les abonnements en voix sur large bande augmentent de 3,5 millions en un an (+31,8%).

Parallèlement, le nombre d’abonnements sur des accès bas débit (sur lignes analogiques ou numériques et sur le câble) décline depuis plusieurs années. Il est de 26,3 millions à la fin du quatrième trimestre 2008 et recule de 2,3 millions sur un an (-7,9%).

Issus de l’offre de vente en gros de l’abonnement téléphonique (VGA) 857 000 abonnements au service téléphonique sur le RTC (soit 3,2% de ces abonnements) sont, à la fin du quatrième trimestre 2008, facturés directement aux clients par un opérateur alternatif à l’opérateur historique.

 

Note :

-Abonnement au service téléphonique en IP sur lignes xdsl sans abonnement RTC : Abonnement au service téléphonique sur des lignes dont les fréquences basses ne sont pas utilisées comme support à un service de voix (ni par l’opérateur historique ni par un opérateur alternatif). C’est le cas des offres à un service de voix sur large bande issues du dégroupage total et des offres de types " ADSL nu ".

-Abonnement au service téléphonique en IP sur lignes xdsl avec abonnement RTC : Abonnement au service téléphonique sur des lignes dont les fréquences basses sont également utilisées comme support à un service de voix, en RTC. C’est le cas des offres de téléphonie issues du dégroupage partiel et du "bitstream" hors " ADSL nu ".

Une partie, encore majoritaire mais qui se réduit, des lignes téléphoniques héberge uniquement un abonnement à la téléphonie " classique " sur le RTC (59% des lignes téléphoniques à la fin du quatrième trimestre 2008 contre 68% un an auparavant). En effet, un nombre de plus en plus important de lignes supporte désormais un service téléphonique sur IP. Ces offres de voix sur IP peuvent être élaborées par les opérateurs :

- sur des lignes en dégroupage total ou en " ADSL nu ". Le client dispose alors uniquement d’un abonnement à un service de voix sur IP et n’a plus d’abonnement téléphonique " classique " sur le RTC. La proportion de ces lignes, en augmentation constante, atteint 25% de l’ensemble des lignes fixes à la fin du quatrième trimestre 2008 contre 17% un an auparavant.

- sur des lignes en dégroupage partiel ou à partir des offres de gros de " bitstream " (hors " ADSL nu "). Dans ce cas, l’abonnement à un service de voix sur IP vient en complément d’un abonnement téléphonique RTC, lequel est conservé par l’utilisateur. La proportion de lignes en service supportant deux abonnements au service téléphonique est de 16% à la fin du quatrième trimestre 2008 et cette proportion ne varie pas depuis le début de l’année 2008.

 

Précisions relatives aux indicateurs du service téléphonique sur IP

Sur la terminologie employée :

Les indicateurs du service téléphonique sur IP de la présente publication couvrent la voix sur large bande quel que soit le support (IP DSL principalement, mais aussi IP sur câble).

L’ARCEP a désigné par "voix sur large bande" les services de téléphonie fixe utilisant la technologie de la voix sur IP sur un réseau d’accès à Internet dont le débit dépasse 128 kbit/s et dont la qualité est maîtrisée par l’opérateur qui les fournit ; et par "voix sur Internet" les services de communications vocales utilisant le réseau public Internet et dont la qualité de service n’est pas maîtrisée par l’opérateur qui les fournit.

Les communications au départ des services de voix sur IP comptabilisées dans l’Observatoire correspondent à des services offerts au niveau de l’accès. Ces indicateurs ne correspondent pas à du trafic qui utiliserait le protocole IP uniquement sur le cœur de réseau.

Par ailleurs, l’Observatoire n’interroge pas les opérateurs non déclarés offrant des services de voix sur Internet de PC à PC. Ces opérateurs n’entrent pas dans le champ de l’enquête.

Sur le revenu pris en compte :

L’Observatoire distingue les communications au départ des services de téléphonie sur IP des autres communications vocales. Toutefois, alors que le volume des communications VoIP couvre l’ensemble de ce trafic constaté sur le marché final, le revenu ne couvre que le trafic VoIP facturé (par exemple en supplément d’un forfait multi-play).

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Le nombre de numéros ayant été conservés par "portage" entre opérateurs de téléphonie fixe au cours du quatrième trimestre 2008 est de 674 000.

 

 

Le nombre d’offres de téléphonie basées sur la sélection du transporteur se réduit de façon continue depuis le début de l’année 2006 face à la concurrence des offres de téléphonie sur IP et des offres incluant l’abonnement téléphonique (VGA). Ces offres ne concernent plus que 3,2 millions de clients à la fin du quatrième trimestre 2008, soit 1,7 million de moins qu’un an plus tôt.

Le nombre d’abonnements à des offres de sélection appel par appel est de 585 000 à la fin du quatrième trimestre 2008. Il baisse de façon rapide depuis deux ans (-43,1% au quatrième trimestre 2008). Le nombre d’abonnements à la présélection (2,6 millions à la fin du quatrième trimestre 2008) diminue de 1,2 million en un an (-32,0%).

 

 

Note : le parc de sélection appel par appel ne prend en compte que les abonnements actifs, le parc de présélection ne prend en compte que les abonnements en service, net des résiliations. Les parcs de sélection appel par appel et de présélection n’incluent pas les abonnements issus de la VGA.

 

Le revenu de l’accès et des abonnements atteint 1,5 milliard d’euros au quatrième trimestre 2008, ce qui représente 57% de l’ensemble du revenu des services de téléphonie fixe. Ce revenu tend à diminuer (-2,8% sur un an au quatrième trimestre 2008) en raison du reflux du nombre d’abonnements téléphoniques " classiques " sur le RTC.

 

Note : les revenus de l’accès comprennent outre les revenus de l’accès au service téléphonique RTC, les revenus des abonnements pour l’accès à la téléphonie en IP ainsi que les revenus des services supplémentaires (présentation du numéro,…).

2.2.2 Les communications depuis les lignes fixes (hors publiphonie et cartes)

Le revenu directement attribuable aux communications téléphoniques depuis les lignes fixes est de 1,1 milliard d’euros au quatrième trimestre 2008. Ce revenu tend à diminuer (-5,7% sur un an au quatrième trimestre 2008) en raison du recul du revenu issu des communications émises sur le RTC (-9,6% sur la période). A contrario, le revenu des communications facturées au départ des accès IP (166 millions d’euros au quatrième trimestre 2008) est en hausse de 24,2% sur un an. Il représente à présent 15% de l’ensemble du revenu des communications depuis les lignes fixes bien que la plus grande partie des communications IP, incluses dans un forfait Internet haut débit, ne soit pas comptabilisées dans ce revenu.

 

Note : le revenu des communications au départ des accès en IP ne couvre que les sommes facturées par les opérateurs pour des communications en IP en supplément des forfaits multiplay. Ce montant ne comprend donc pas le montant des forfaits multiplay, ni l’accès au service téléphonique sur large bande.

Le trafic au départ des lignes fixes (trafic RTC et IP) s’élève à 27,5 milliards de minutes au quatrième trimestre 2008. Ce volume est stable par rapport à celui du quatrième trimestre 2007 (-0,2% sur la période). La forte croissance du volume des communications émises en IP, +24,3% sur un an au quatrième trimestre 2008 vient compenser le reflux des communications émises sur le RTC (-15,2% soit 2,6 milliards de minutes en moins sur la même période).

Les communications fixes nationales, qui représentent 82% du volume de communications total au départ des lignes fixes, se stabilisent (-0,3% sur un an) au quatrième trimestre 2008. Le volume de ces communications augmentait depuis le quatrième trimestre 2007 sur un rythme annuel de 3% à 6%. Le trafic à destination de l’international continue de croître (+10,4% sur un an au quatrième trimestre 2008) grâce à l’expansion du volume des appels internationaux émis en IP (+28,2% sur un an au quatrième trimestre 2008). Le trafic à destination des mobiles, qui bénéficie d’un apport moindre de minutes de téléphonie IP que celui des communications fixes nationales et internationales, est en recul depuis la fin de 2006 (-5,2% sur un an au quatrième trimestre 2008).

 

Note : Le volume des communications VoIP couvre l’ensemble de ce trafic constaté sur le marché final. En revanche, le revenu ne couvre que le trafic VoIP facturé (par exemple en supplément d’un forfait multi-play).

a) Les communications par le RTC

 

 

Le volume des communications émises au départ du réseau téléphonique commuté (RTC) est de 14,5 milliards de minutes au quatrième trimestre 2008 et il baisse de 15,2% sur un an. Le revenu généré par ces communications diminue également (-9,6% sur un an). Cette tendance à la baisse des communications sur le RTC est continue depuis plusieurs années et s’applique à tous les types de communications (nationale, internationale ou à destination d’un mobile).

b) Les communications en IP depuis les lignes fixes

 

Le volume des communications émises au départ des accès IP s’élève à 13,0 milliards de minutes au quatrième trimestre 2008. En un an, le trafic émis en IP s’est accru de 24,3% et représente désormais 47,4% du volume total des minutes au départ des postes fixes.

L’essor de la téléphonie sur IP est particulièrement net pour les appels à destination des postes fixes nationaux et internationaux qui bénéficient de la présence dans les forfaits de type " multiplay " d’offres de téléphonie dites " illimitées ". Ainsi, alors que seulement 20% des minutes des communications fixes vers mobiles sont émises en IP, la moitié du trafic des communications nationales vers les postes fixes (49%) et plus des deux tiers (67%) du trafic des communications internationales sont désormais des minutes émises en IP.

 

 

Notes :

  • le volume de trafic au départ des postes fixes prend en compte les communications au départ des téléphones fixes, des publiphones et des cartes prépayées.
  • les séries de valeurs CVS sont consultables dans le fichier " séries chronologiques " sur le site de l’Autorité

Depuis le quatrième trimestre 2007, le volume trimestriel du trafic au départ des postes fixes se maintient, en données corrigées des variations saisonnières (CVS), sur un niveau de 27 milliards de minutes, soit un milliard de minutes de plus qu’au cours des trois années précédentes.

2.2.3 Les cartes téléphoniques fixes et la publiphonie

 

Le parc de publiphones en service diminue sur un rythme annuel de 5 à 6% depuis plusieurs années (-4,8% sur un an au quatrième trimestre 2008). La diminution du nombre de publiphones en service s’accompagne d’une baisse du revenu (-22,9%) et d’un recul du volume de communications particulièrement fort ce trimestre (-50,0%).

2.3 Internet sur réseau fixe

Le nombre total d’abonnements à des accès Internet s’élève à 18,7 millions à la fin du quatrième trimestre 2008 dont 17,7 millions d’accès à haut débit. La croissance du nombre des accès à haut débit reste soutenue avec une progression de 13,8% sur un an au quatrième trimestre 2008. Toutefois, cet accroissement qui se faisait au rythme d’environ trois millions d’accès supplémentaires par an durant l’année 2007 a été sensiblement moins vif au cours de l’année 2008, avec un accroissement annuel de l’ordre de 2,5 millions sur les trois premiers trimestres et de 2,1 millions au quatrième trimestre.

Le revenu de l’ensemble des accès Internet augmente de 16,1% sur un an au quatrième trimestre 2008 et atteint 1,4 milliard d’euros. La quasi totalité de ce revenu est générée par les accès haut débit (1,3 milliard d’euros). Toutefois, à l’instar de la croissance du nombre d’accès haut débit, le revenu du haut débit progresse, depuis le début de l’année 2008, sur un rythme moins rapide qu’au cours de l’année 2007. Les revenus annexes des fournisseurs d’accès atteignent 139 millions d’euros au quatrième trimestre 2008.

La facture moyenne mensuelle d’un abonnement Internet à haut débit est de 24,0 euros HT au quatrième trimestre 2008.

Le nombre d’accès Internet bas débit est inférieur à 1 million à la fin de l’année 2008 et le volume de trafic de ces accès est marginal. Le montant de la facture mensuelle moyenne pour un abonnement Internet à bas débit est de 7,8 euros HT.

 

Note : un décalage temporel peut exister entre la livraison d’une offre sur le marché de gros (dégroupage ou bitstream) et sa comptabilisation sur le marché de détail. Le rapprochement des données relatives à ces différents marchés peut refléter ce décalage.

 

 

Note : La rubrique " autres services Internet " correspond aux revenus annexes des FAI tels que l’hébergement de sites ou les revenus de la publicité en ligne. Les recettes liées à la vente et location de terminaux sont intégrées à la rubrique " vente et location de terminaux des opérateurs fixes et Internet ".

 

2.4 L’accès à Internet et à la télévision par ADSL

Le nombre des abonnements Internet par ADSL atteint 16,8 millions à la fin du quatrième trimestre 2008 et, ce nombre s’est accru de 2 millions en un an. Une proportion croissante de ces abonnés (près de 37% à la fin de l’année 2008, soit 6,2 millions) accède également grâce à la technologie ADSL à un service de télévision.

 

Note: Cet indicateur couvre les abonnements "éligibles" à un service de télévision, c’est à dire que les abonnés ont la possibilité d’activer ce service et ce quel que soit le nombre de chaînes accessibles et quelle que soit la formule tarifaire. Sont comptabilisés les abonnements souscrits isolément ou dans le cadre d’un abonnement de type "multiplay" qui intègre l’accès à un ou plusieurs services en plus de la télévision (Internet, service de téléphonie).

2.5 La téléphonie mobile

2.5.1 Abonnements

 

L’ARCEP publie également une segmentation géographique de ces abonnements ainsi qu’une ventilation par type de clientèle dans son observatoire avancé du marché mobile (Suivi des Indicateurs Mobiles) [http://www.arcep.fr/index.php?id=9728&L=1tx_gspublication_pi1%5Btypo]

Le nombre d’utilisateurs des services de téléphonie mobile (nombre de cartes SIM en service) atteint 58,0 millions à la fin du quatrième trimestre 2008 et s’est accru de 2,6 millions en un an. Toutefois, le rythme annuel de croissance, qui atteignait 7% au début de l’année 2008, s’est ralenti en cours d’année et n’est que de 4,7% au quatrième trimestre.

Les formules d’abonnements forfaitaires "post payées" rassemblent plus des deux tiers des utilisateurs de téléphonie mobile (67,7%) et cette part continue de s’accroître par rapport aux formules de type "cartes prépayées". Tandis que le nombre de "cartes prépayées" recule de 1,7% sur un an au quatrième trimestre 2008, le rythme annuel de croissance du nombre d’abonnements " post payés " se maintient au dessus de 8% et ce depuis le troisième trimestre 2007.

 

 

 

 

Notes :

  • Le parc actif multimédia est défini par l'ensemble des clients (abonnés ou prépayés) qui ont utilisé au moins une fois sur le dernier mois un service multimédia de type Wap ; i-Mode ; MMS ; e-mail (l'envoi d'un SMS ne rentre pas dans le périmètre de cette définition), et ce, quelle que soit la technologie support (CSD, GPRS, UMTS...). Champ : Métropole et DOM.
  • Le parc actif 3G est défini comme le nombre de clients ayant accédé au cours des trois derniers mois (en émission ou en réception) à un service mobile (voix, visiophonie, Tv mobile, transfert de données…) utilisant la technologie d’accès radio 3G.
  • Le nombre de cartes SIM Internet exclusives est défini comme le nombre de cartes SIM vendues par les opérateurs mobiles (sous forme d’abonnement, forfait ou de cartes prépayées) et destinées à un usage Internet exclusif (cartes PCMCIA, clés Internet 3G / 3G+). Ces cartes ne permettent pas de passer des appels vocaux.

Le nombre d’utilisateurs des services multimédia mobile (accès à des services de type "Internet mobiles", envoi de MMS,…) s’élève à 18,7 millions à la fin du quatrième trimestre 2008.

Le nombre d’utilisateurs des services disponibles sur les réseaux mobiles de troisième génération (3G) a doublé en un an et atteint 11,4 millions au quatrième trimestre 2008. Le nombre d’utilisateurs actif de la 3G s’est accru rapidement au cours de l’année 2008 probablement en raison du développement des offres d’accès data et de terminaux adéquats à partir du deuxième semestre 2008. Ainsi, le nombre d’utilisateurs a progressé de 3,9 millions entre juin et décembre 2008 contre 1,7 million au cours des six premiers mois de 2008. Ces utilisateurs représentent désormais près de 20% de l’ensemble des clients des opérateurs mobiles.

Le nombre de cartes SIM de type " Internet exclusif " est de 997 000 à la fin du quatrième trimestre 2008 et il a doublé en un an. Ces cartes SIM, exclusivement utilisées pour une connexion à Internet en situation de mobilité (via une carte PCMCIA, une clé Internet 3G ou 3G+ …) ne permettent pas de passer des appels vocaux.

 

 

 

 

 

Au quatrième trimestre 2008, le nombre de numéros mobiles portés d’un opérateur à un autre est de 451 000 numéros, soit près de 100 000 de plus qu’un an auparavant.

2.5.2 Revenus et volumes sur le marché de détail

Le revenu des services mobiles (téléphonie et transport de donnée) s’élève à 4,7 milliards d’euros au quatrième trimestre 2008. Le revenu progresse de 3,2% sur un an au quatrième trimestre après une progression de 4,5% le trimestre précédent. Pour le deuxième trimestre consécutif, la croissance du revenu des services mobiles est plus réduite que celle, proche de 6 %, relevée sur les deux premiers trimestres de l’année 2008.

Ce ralentissement a pour origine un ralentissement de la croissance du revenu de la téléphonie. Celle-ci, qui était supérieure à 3% au cours du premier semestre 2008 et de 1,2% au troisième trimestre, marque un léger recul au quatrième trimestre (-0,4%).

Le revenu des services de transport de données sur réseau mobile (services de messagerie interpersonnelle, services d’accès à l’Internet mobile et services multimédias) atteint 840 millions d’euros au quatrième trimestre 2008. La croissance annuelle du revenu du transport de données est supérieure à 20% pour les quatre trimestres de 2008 (+23,6% au quatrième trimestre 2008). La part du transport de données dans le revenu des opérateurs mobiles représente 18% à la fin du quatrième trimestre 2008 contre 15% un an auparavant.

 

Notes :

- il s’agit des revenus sur le marché de détail. Les revenus du marché entre opérateurs (interconnexion, vente en gros) en sont exclus. En sont exclus également les revenus de détail des services à valeur ajoutée.

- suite à des changements dans les méthodes de comptabilisation, certains revenus auparavant pris en compte avec les revenus du transport de données, sont comptabilisés depuis la publication du 2ème trimestre 2008, en conformité avec la définition de l’Observatoire, avec les revenus des services à valeur ajoutée " données " des opérateurs mobiles. Les données présentes dans le tableau ci-dessous tiennent rétroactivement compte de ces corrections.

 

Le volume de trafic au départ des mobiles est de 25,8 milliards de minutes au quatrième trimestre 2008. En données corrigées des variations saisonnières ce trafic, en expansion jusqu’à la fin de l’année 2007, s’est globalement stabilisé depuis un an sur un niveau d’environ 25,6 milliards.

Cette évolution du trafic mobile est en partie due à la baisse du trafic vers le réseau fixe national (en repli depuis plusieurs années et de -1,5% sur un an au quatrième trimestre 2008). Cependant, la cause principale est liée à l’évolution du volume des communications échangées entre les mobiles d’un même réseau (qui représente plus de la moitié du volume total de trafic émis au départ des mobiles) dont la croissance s’est progressivement ralentie au cours des deux dernières années. Après une stagnation (-0,2%) au troisième trimestre 2008, ce volume est en repli de 4,3% au quatrième trimestre 2008.

Le volume des communications mobiles vers les réseaux mobiles tiers augmente sur un rythme annuel de 7% depuis le début de l’année 2008. Au quatrième trimestre sa croissance est légèrement plus soutenue et atteint 8,6%.

 

(les séries de valeurs CVS sont consultables dans le fichier " séries chronologiques " sur le site de l’Autorité)

 

 

 

Le nombre de messages interpersonnels (SMS et MMS) envoyés par les clients des opérateurs mobiles s’élève à 11,7 milliards au cours du quatrième trimestre 2008.

Stimulé par les offres de type " SMS illimités " des opérateurs mobiles, le nombre de SMS, qui représente 99% des messages interpersonnels, connaît une très forte expansion depuis le quatrième trimestre 2007. Le nombre de SMS émis au cours du quatrième trimestre 2008 à doublé en un an et est supérieur de plus de 3 milliards au nombre de SMS du précédent trimestre.

En un an, le nombre moyen de SMS envoyés par mois par un client a également quasiment doublé (67 SMS au quatrième trimestre 2008 contre 35 SMS au quatrième trimestre 2007). Le nombre moyen de SMS envoyés mensuellement est nettement plus élevé pour les abonnés disposant d’une formule forfaitaire que pour les clients disposant d’une formule prépayée (respectivement 78 et 45 SMS par mois).

 

2.6 Revenus et trafics voix des opérateurs mobiles en métropole

Les indicateurs de revenu récurent total et de trafic voix récurrent total étaient jusqu’à présent publiés dans par le Suivi des Indicateurs Mobiles (SIM) avec un trimestre de décalage par rapport aux autre indicateurs de cette publication. Pour des raisons de cohérence entre les publications d’indicateurs portant sur un même trimestre, revenu et trafic récurrent figurent désormais dans la présente publication avec le trimestre en cours.

Par ailleurs, des indicateurs de revenu total et de trafic total pourle marché de détail résidentiel, sont désormais publiés sur des périmètres géographiques et de services équivalents à ceux des indicateurs de revenu et de trafic récurrents (indicateurs portant sur la métropole et incluant les SVA).

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2.6.1 Marché de détail résidentiel en métropole (services mobiles et SVA des opérateurs mobiles)

 

Note : cet indicateur comprend, pour le marché résidentiel seulement :

- le revenu des services mobiles (téléphonie et données). Il s’agit de la partie " résidentiel " du revenu du marché de détail figurant à la rubrique 2.5.2.

- le revenu des services à valeur ajoutée (y compris les renseignements). Il s’agit de la partie " résidentiel " du revenu du marché de détail figurant aux rubriques 2.7.1 et 2.7.2.

 

Note : cet indicateur comprend, pour le marché résidentiel seulement :

- le trafic des services de téléphonie mobile. Il s’agit de la partie " résidentiel " du trafic du marché de détail figurant à la rubrique 2.5.2.

- le trafic des services à valeur ajoutée (y compris les renseignements). Il s’agit de la partie " résidentiel " du trafic du marché de détail figurant aux rubriques 2.7.1 et 2.7.2.

2.6.2 Revenu total et trafic voix récurrents des opérateurs de réseaux mobiles (métropole)

 

Note : le revenu récurrent d’un opérateur de réseau mobile couvre l’ensemble des revenus générés par les clients de l’opérateur sur le marché de détail et sur le marché de gros, et qui ne seront pas reversés à des tiers. Il inclut les revenus :

  • de l’accès des clients aux services mobiles sur le marché de détail ou sur le marché de gros ;
  • du trafic sortant sur le marché de détail (y compris le roaming out) et sur le marché de gros de l’accès et du départ d’appel mobile par les MVNO hébergés ;
  • du trafic entrant au titre de la terminaison d’appel (y compris pour les appels vers les MVNO hébergés par l’opérateur de réseau).

Les éventuelles promotions et remises accordées aux clients sont déduites du revenu récurrent. En revanche les impayés ne sont pas déduits (conformément à la norme IFRS).

Sont exclus du périmètre : les frais de connexion, les ventes de terminaux et le roaming in. Le revenu récurrent exclut les reversements aux tiers, liés notamment aux services à valeur ajoutée (numéros spéciaux, SMS +, etc.) ou aux services de renseignements.

Le revenu récurrent total des opérateurs de réseaux est la somme des revenus récurrents des différents opérateurs. Il cumule donc les revenus perçus auprès des clients finals (résidentiels et entreprises) et la somme des revenus intermédiaires échangés entre opérateurs sur le marché de gros au titre de la terminaison d’appel.

Le revenu récurrent total des opérateurs de réseaux ne couvre pas les revenus perçus par les MVNO auprès de leurs clients.

 

Note : le trafic (en mode circuit) récurrent d’un opérateur de réseau mobile couvre l’ensemble du trafic voix, sortant ou entrant, généré par, ou à destination, des clients de l’opérateur et des ses MVNO. Le trafic récurrent ne prend pas en compte le roaming in. Il comprend :

  • les appels sortants vers les téléphones fixes ;
  • les appels vers les mobiles tiers ;
  • les appels vers les mobiles du même réseau, sont inclus notamment les appels de consultation de messagerie vocale, y compris vers les opérateurs mobiles virtuels ;
  • les appels entrants des réseaux de téléphonie fixe et mobile, y compris le trafic à destination des MVNO hébergés ;
  • le roaming out.

Le trafic récurrent total est la somme des trafics récurrents des différents opérateurs de réseaux. Le trafic voix récurrent total comporte donc des doubles comptes, les minutes sortantes vers les mobiles tiers d’un opérateur sont aussi décomptées par les autres opérateurs comme des minutes entrantes. En revanche, les minutes sortantes vers les mobiles du même réseau, ou vers les téléphones fixes, ne sont décomptées qu’une fois.

2.7 Les autres composantes du marché

2.7.1 Les services à valeur ajoutée (hors services de renseignements)

Note : Suite à des changements dans les méthodes de comptabilisation, certains revenus auparavant pris en compte avec les revenus du transport de données, sont comptabilisés depuis la publication du 2ème trimestre 2008, en conformité avec la définition de l’Observatoire, avec les revenus des services à valeur ajoutée " données " des opérateurs mobiles. Les données présentes dans le tableau ci-dessous tiennent rétroactivement compte de ces changements.

Le revenu des services à valeur ajoutée est de 593 millions d’euros au quatrième trimestre 2008 et il diminue de 10,0% sur un an. Le revenu des services " voix et télématique " est en recul (-14,0% au quatrième trimestre 2008) tandis que la part du revenu générée par les services de données progresse (+4,9% au quatrième trimestre 2008) et atteint un quart de l’ensemble du revenu des services à valeur ajoutée.

Au cours du trimestre 1,2 milliard d’appels, ayant généré un volume de trafic de 3,0 milliards de minutes, ont été émis à destination des services " voix et télématique ". La très grande majorité de ces appels (86,4%) et du volume de minutes qu’ils représentent (85,5%) sont issus des postes fixes.

 

2.7.2 Les services de renseignements

Le revenu des services de renseignements téléphoniques s’élève à 40 millions d’euros au quatrième trimestre 2008.

Le nombre des appels vers les services de renseignements est en diminution. Au quatrième trimestre 2008, avec 29 millions d’appels, cette baisse est de 11,7% sur un an ce qui représente 3,8 millions d’appels de moins sur la période. Sept appels sur dix à destination des services de renseignements sont émis à partir des téléphones mobiles.

 

 

 

 


Note : Sont considérés comme services de renseignements : les numéros de type 118xyz en service depuis novembre 2005 et les numéros court donnant accès à des services de renseignement de type annuaire inversé (3288, 3217, 3200) ou annuaire international (3212).

2.7.3 Les liaisons louées et le transport de données (opérateurs fixes)

Le revenu des liaisons louées sur le marché final est de 388 millions d’euros au quatrième trimestre 2008. Plus de la moitié de ce revenu (soit 205 millions d’euros) provient des ventes de liaisons louées réalisées par les opérateurs auprès d’autres opérateurs.

Le revenu du transport de données s’élève à 478 millions d’euros au quatrième trimestre 2008.

 

Note : le revenu des liaisons louées peut comporter des doubles comptes dans la mesure où y sont comptabilisées les ventes d’opérateur à opérateur.

2.7.4 Les services d’hébergement et de gestion de centres d’appels

.

2.7.5 Les terminaux et équipements

Le revenu de la vente et location de terminaux atteint 924 millions d’euros au quatrième trimestre 2008 et progresse de 17,4% sur un an. Les opérateurs mobiles, avec 715 millions d’euros, génèrent plus du trois quart de ce revenu grâce notamment au succès des terminaux à écran tactile depuis le milieu de l’année 2008.

 

Note : Le revenu des coffrets et terminaux inclut les commissions aux distributeurs.

2.8 Les indicateurs de consommation moyenne mensuelle

 

La facture mensuelle moyenne par ligne fixe est calculée en divisant le revenu des communications depuis les lignes fixes (revenus de l’accès et des communications téléphoniques et Internet) pour le trimestre N par une estimation du parc moyen de lignes fixes du trimestre N rapporté au mois. (LIRE ENCADRE SUR LA NOTION DE " LIGNE ")

La facture mensuelle moyenne par client des opérateurs mobiles est calculée en divisant le revenu de la téléphonie mobile (revenus voix et données, y compris roaming out, hors revenu des appels entrants) du trimestre N par une estimation du parc moyen de clients du trimestre N rapporté au mois. Cet indicateur, qui n’intègre pas les revenus de l’interconnexion, ni ceux des services avancés, est distinct de l’indicateur traditionnel de revenu moyen par client (ARPU).

 

 

 

Le volume de trafic mensuel moyen par ligne fixe est calculé en divisant le volume de trafic (RTC et IP) du trimestre N par une estimation du parc moyen de lignes fixes du trimestre N rapporté au mois.

Le volume de trafic mensuel moyen par client des opérateurs mobiles est calculé en divisant le volume de la téléphonie mobile (y compris roaming out) du trimestre N par une estimation du parc moyen de clients du trimestre N rapporté au mois.

 

 

 

 

Le nombre de SMS interpersonnels moyen émis par client, est calculé en divisant le nombre de SMS sortants interpersonnels du trimestre N par une estimation du parc moyen de clients du trimestre N rapporté au mois. Ce nombre n’inclut pas les SMS surtaxés (votes lors d’émissions Tv par exemple). Ces derniers représentent en moyenne un usage de 1 SMS par mois et par client.

 

 

La facture mensuelle moyenne par abonnement RTC est calculée en divisant le revenu des abonnements et des communications depuis les lignes fixes sur le RTC (c’est à dire hors revenus VoIP), pour le trimestre N par une estimation du parc moyen d’abonnements du trimestre N rapporté au mois.

La facture mensuelle moyenne par abonnement à un service de téléphonie sur accès IP est calculée en divisant le seul revenu des communications IP facturées (c’est à dire hors forfaits de type multiplay) sur le trimestre N par une estimation du parc moyen d’abonnements du trimestre N rapporté au mois.

La facture mensuelle moyenne par abonnement à Internet bas débit (respectivement haut débit) est calculée en divisant le revenu des accès bas débit (respectivement haut débit) à Internet du trimestre N par une estimation du parc moyen de clients du trimestre N rapporté au mois.

 

 

 

Le volume de trafic mensuel moyen RTC (respectivement IP) est calculé en divisant le volume de trafic en RTC (respectivement en IP) du trimestre N par une estimation du parc moyen d’abonnements au service téléphonique RTC (respectivement IP) du trimestre N rapporté au mois.

Le volume de trafic mensuel moyen par abonnement à Internet bas débit est calculé en divisant le volume de trafic Internet bas débit du trimestre N par une estimation du parc moyen d’abonnements à Internet bas débit du trimestre N rapporté au mois.

 

Parc moyen de clients du trimestre N : [(parc total de clients à la fin du trimestre N + parc total de clients à la fin du trimestre N-1) / 2]

Réseaux fixes : précisions relatives aux indicateurs de facture et de volume mensuel moyen

Avec le développement de la voix sur large bande comme " seconde ligne ", le revenu moyen par abonnement perd de son sens. En effet de nombreux foyers disposent de deux abonnements au service téléphonique généralement sur IP. Dès lors le trafic moyen et la facture moyenne par abonnement baissent mécaniquement. Pour permettre un suivi plus pertinent des indicateurs reflétant la consommation et la dépense moyenne des clients, la notion de " ligne " est introduite.

Jusqu’en 2004, les termes " ligne " et " abonnement " étaient employés indifféremment pour désigner le nombre de souscriptions au service téléphonique.

Pour la téléphonie sur ligne analogique, un abonnement correspondait à une ligne fixe. Par convention, dans le cas des lignes numériques, on comptabilisait autant de lignes fixes que d’abonnements au service téléphonique, soit 2 pour les accès de base et jusqu’à 30 pour les accès primaires. En pratique, l’entreprise cliente s’acquitte du montant de l’abonnement téléphonique mensuel autant de fois qu’elle a souscrit d’abonnements, 2 pour un accès de base et jusqu’à 30 pour un accès primaire. Cette convention est conservée.

Avec la mise en œuvre de la voix sur large bande, les opérateurs peuvent commercialiser le service téléphonique (en IP) sur un accès analogique qui fournit déjà le service téléphonique par le RTC. Pour faciliter les comparaisons au fil du temps, on définit un indicateur du nombre de " lignes " comme :

- pour les accès numériques : le nombre d’abonnements au service téléphonique, soit 2 pour les accès de base et jusqu’à 30 pour les accès primaires ;

- pour les accès analogique :

  • les abonnements RTC ;
  • les abonnements sur ligne xDSL sans abonnement RTC ;

- pour les abonnements au service téléphonique par le câble, l’abonnement.

En ce qui concerne les revenus, le nombre de forfaits multi services ne cesse de progresser. Ils incluent la possibilité de téléphoner, en illimité, vers les fixes nationaux et certaines destinations à l’international sans facturation supplémentaire. Dès lors la facture est de plus en plus globalisée, indépendante du volume de communications (à l’instar de ce qui se fait sur le mobile). L’accès à internet et la téléphonie sont de plus en plus indissociables.

La facture moyenne par ligne reflète ce que le client paye par mois pour les services de téléphonie et Internet. Les revenus pris en compte sont :

<dir>

- les revenus de l’accès des abonnements et des services supplémentaires ;

- les revenus des communications au départ des postes fixes, y compris le revenu du trafic en IP facturé en supplément du forfait multiplay ;

- les revenus de l’accès Internet haut et bas débit.

Ne sont pas comptabilisés :

- les revenus de la publiphonie et des cartes ;

- les revenus des autres services liés à l’accès à Internet, qui correspondent aux revenus des FAI pour la publicité en ligne et aux commissions versées aux FAI liées au commerce en ligne ;

- les revenus des services à valeur ajoutés et services de renseignements.

</dir>
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Réseaux mobiles : Facture moyenne par client et ARPU, quelles sont les différences ?

L’Observatoire publie des indicateurs de facture moyenne mensuelle par abonnement pour la téléphonie fixe, la téléphonie mobile et internet. Ils correspondent aux sommes facturées, en moyenne, par l’opérateur au client pour l’abonnement et les communications (voix et données). Les revenus correspondant à l’interconnexion (appels entrants) ne sont pas pris en compte.

Ces indicateurs sont différents des revenus moyen par clientou ARPU (Average Revenue Per User) qui correspondent généralement aux revenus des opérateurs pour l’ensemble des recettes liées à l’utilisation des réseaux.

Pour les opérateurs mobiles, la notion d’ARPU comprend ici (voir définition détaillée §2.6) : les revenus des appels sortants, des services de données, des services à valeur ajoutée ET les revenus des appels entrants (interconnexion). Cette définition est ici harmonisée et s’applique de la même façon à tous les opérateurs.

Des indicateurs d’ARPU sont publiés par ailleurs par les opérateurs eux-mêmes, selon des périmètres qui peuvent être différents d’un opérateur à l’autre (selon les opérateurs, il comprend ou pas les revenus du roaming).

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Note : le revenumensuel moyen récurrent par client actif est égal au revenu récurrent du trimestre considéré divisé par 3, rapporté au parc de clients actifs moyen ((Parc de clients actifs de la fin du trimestre précédent + Parc de clients actifs de la fin du trimestre considéré)/2).