Observatoire des marchés

Le marché des services de communications électroniques en France au 1er trimestre 2009

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Introduction

Le revenu des opérateurs de communications électroniques sur le marché final s’élève à 10,8 milliards d’euros au premier trimestre 2009. Les prestations d’interconnexion et les ventes réalisées sur le marché de gros entre opérateurs ont généré 2,1 milliards d’euros de revenu supplémentaire au cours du trimestre.
Le revenu des seuls services de communications électroniques sur le marché final, c’est à dire déduction faite des revenus annexes des opérateurs (ventes de terminaux, d’annuaires, de publicité, d’hébergement ou de gestion de centre d’appels…) atteint 10,0 milliards d’euros au premier trimestre 2009. Ce revenu est en faible croissance (+0,4% sur un an) par rapport à celui du premier trimestre 2008
L’ensemble du trafic des services de téléphonie fixe et mobile représente un volume de 53,8 milliards de minutes au premier trimestre 2009. Ce volume est en diminution de 1,3% sur un an.

Services fixes (téléphonie fixe et Internet)

Le nombre d’abonnements à un service téléphonique est de 40,7 millions à la fin du premier trimestre 2009. Ce nombre continue d’augmenter (+1,4% sur un an au premier trimestre 2009) grâce au développement rapide de la téléphonie sur large bande. Ainsi, en un an, le nombre des abonnements à un service de voix sur IP (sur DSL ou sur le câble) s’est accru de 2,8 millions, soit une progression de 23,0%. La voix sur large bande, avec 14,9 millions d’abonnements à la fin du premier trimestre 2009, représente désormais plus d’un abonnement téléphonique sur trois (36,6%). Parallèlement, le nombre d’abonnements téléphoniques sur des accès bas débit est en recul constant depuis le début de l’année 2007. Avec 25,8 millions d’abonnements à la fin du premier trimestre 2009, il s’est réduit de 2,2 millions en un an (-7,9%). Grâce à l’offre de vente en gros de l’abonnement téléphonique (VGA), les opérateurs alternatifs facturent directement près de 900 000 de ces abonnements téléphoniques sur des accès bas débit.

Conséquence du développement de la téléphonie sur large bande, la proportion de lignes fixes ne supportant qu’un unique abonnement téléphonique « classique » sur le RTC diminue et n’est plus que de 58% à la fin du premier trimestre 2008, contre 65% un an plutôt. Un nombre croissant de lignes disposent en effet, en substitution ou en complément de l’abonnement RTC, d’un abonnement à une offre de voix sur IP.
Certaines offres de voix sur IP viennent se substituer totalement à un abonnement RTC. Ces offres sont élaborées (par les opérateurs alternatifs ou par l’opérateur historique) sur des lignes en dégroupage total ou en «ADSL nu». La part des lignes fixes supportant un abonnement unique à un service téléphonique sur IP augmente de façon continue et atteint 27% à la fin du quatrième trimestre 2008, contre 19% un an auparavant. La part des lignes sur lesquelles coexistent deux abonnements téléphoniques, un abonnement sur IP venant en supplément d’un abonnement RTC, après être resté stable à 16% durant toute l’année 2008, baisse légèrement à 15% à la fin du premier trimestre 2009.

Le revenu directement attribuable à la téléphonie fixe (abonnements et communications) tend à se réduire depuis plusieurs années. Avec 2,5 milliards d’euros au premier trimestre 2009, ce revenu est en baisse de 4,7% sur un an. Le revenu issu des abonnements (1,5 milliard d’euros au premier trimestre 2009) représente près de 59% du revenu de la téléphonie fixe. Ce revenu décroît cependant depuis le milieu de l’année 2008 (-2,4% sur un an au premier trimestre 2009) en raison de la diminution constante du nombre d’abonnements téléphoniques « classiques » sur le RTC. Pour la même raison, le revenu issu des communications téléphoniques se contracte également depuis plusieurs années pour s’établir à 1,0 milliard d’euros au premier trimestre 2009, soit un recul de 7,3% sur un an. L’apport croissant du revenu issu des abonnements aux services de voix sur IP (+37,3% sur un an) et de celui des communications IP (+20,6% sur un an) ne vient contrebalancer qu’en partie cette tendance au repli de la téléphonie fixe.

Le volume de trafic au départ des postes fixes (hors publiphonie et cartes) s’établit à 27,9 milliards de minutes au premier trimestre 2009. Ce volume, dont la croissance s’était infléchie en fin d’année 2008, décroit de 1,7% sur un an au premier trimestre 2009. L’apport des minutes de communications IP (1,8 milliard de minutes supplémentaires en un an) ne permet plus de compenser le reflux plus important du trafic sur le RTC (2,3 milliards de minutes en moins en un an).
Le volume des communications émises en IP (13,5 milliards de minutes) représente près de la moitié (48,3%) de l’ensemble du trafic émis au départ des postes fixes au premier trimestre 2009 et continue de se développer à un rythme élevé (+15,8% sur un an) mais il s’est cependant nettement ralenti par rapport aux trimestres précédents (respectivement +24% et +37% aux troisième et quatrième trimestres 2008). La proportion des minutes émises en IP dépasse désormais les deux tiers (67%) pour les communications internationales et atteint la moitié pour les communications nationales vers les postes fixes (50%). En revanche, seulement 20% des minutes des communications fixes vers mobiles sont actuellement émises en IP.

Le nombre d’abonnements à Internet atteint 19,2 millions à la fin du premier trimestre 2009, dont 18,3 millions d’accès à haut débit. Le nombre d’accès Internet haut débit s’accroit de 12,8% sur un an au premier trimestre 2009, soit 2,1 millions d’abonnements supplémentaires sur la période. Cependant cet accroissement est pour le deuxième trimestre consécutif en retrait par rapport à celui (+2,5 millions) relevé au cours des trois premiers trimestres de l’année 2008.
Le revenu Internet s’élève à 1,4 milliard d’euros au premier trimestre 2009 et augmente de 13,3% sur un an. Cette croissance est due essentiellement à la partie du revenu provenant des accès à haut débit (1,3 milliard d’euros) et aussi, pour une part plus limitée, à la hausse du revenu annexe des fournisseurs d’accès Internet (118 millions d’euros). Le montant de la facture moyenne mensuelle d’un abonnement Internet à haut débit (24,1 euros HT au troisième trimestre 2008) est stable depuis plus de deux ans.
Près de 42% des abonnés ADSL, soit 7,2 millions à la fin du premier trimestre 2009, ont également la possibilité d’accéder à un service de télévision par ADSL. Leur nombre a augmenté de 2,3 million sur un an (+46,2%).

Téléphonie mobile

Le nombre d’utilisateurs de la téléphonie mobile en France (nombre de cartes Sim en service) s’élève à 58,2 millions à la fin du premier trimestre 2009 et ce nombre s’est accru de 2,5 millions sur un an. Le rythme annuel de cette croissance (+4,4% au premier trimestre 2008) s’est cependant infléchi de façon régulière depuis le début de l’année 2008 (où il atteignait alors 7%). Les abonnements de type forfaitaire sont nettement majoritaires (68,4%) et leur nombre augmente à une cadence d’environ +8% depuis le milieu de l’année 2007. A l’inverse le nombre de cartes prépayées est en repli pour le deuxième trimestre consécutif (-2,5% sur un an au premier trimestre 2009). Certaines cartes SIM sont utilisées exclusivement pour des connexions à Internet en situation de mobilité et ne sont pas utilisables pour un usage voix. Le nombre de ces cartes a doublé en un an et atteint 1,2 million à la fin du premier trimestre 2009.

Le revenu des services mobiles (téléphonie et transport de données) s’élève à 4,6 milliards d’euros au premier trimestre 2009. La croissance annuelle de ce revenu s’affaiblit depuis le milieu de l’année 2008. Elle n’est que de 2,1% sur un an au premier trimestre 2009 (après des taux de 4,5% et de 3,0% sur les deux derniers trimestres de l’année 2008).
Ce ralentissement est entièrement dû à l’évolution du revenu provenant des communications téléphoniques, dont la croissance s’est ralentie durant la seconde moitié de l’année 2008. Au premier trimestre 2009, ce revenu est en recul de 1,8% sur un an.
A contrario, la croissance annuelle du revenu des services de transport de données sur les réseaux mobiles (881 millions d’euros au premier trimestre 2009) est vive et est restée supérieure à 20% depuis la fin de l’année 2007 (+22,6% au premier trimestre 2009). La part du revenu des services de transport de données se renforce ainsi graduellement et représente désormais 19% de l’ensemble du revenu des services mobiles, contre moins de 16% un an auparavant.

Les nouveaux usages des réseaux mobiles se développent grâce notamment à la mise en place par les opérateurs d’offres commerciales orientées « data » et à la diffusion de terminaux (téléphones, ordinateurs connectables aux réseaux mobiles) adaptés à ces usages. Ainsi, les services multimédia mobile (accès à l’Internet mobile, envoi de MMS) sont utilisés par un client sur trois (soit 19,0 millions) au premier trimestre 2009. Le nombre d’utilisateurs actifs des services offerts sur les réseaux mobiles de troisième génération (voix, visiophonie, télévision mobile, transferts de données…) a quasiment doublé en un an pour atteindre 13,0 millions, soit près d’un quart de l’ensemble des clients des opérateurs mobiles.
Le nombre de messages interpersonnels émis au cours du premier trimestre 2009 s’élève à 13,6 milliards dont 13,5 milliards de SMS. Favorisée par les offres commerciales intégrant des SMS « illimités », la croissance du nombre de SMS est extrêmement rapide depuis un an et elle s’est encore accentuée au cours des deux derniers trimestres. Le nombre de messages émis a été multiplié par deux en un an. Par client, cela correspond en moyenne à 77 SMS envoyés par mois au premier trimestre 2009, contre 40 SMS au premier trimestre 2008.

Le trafic de la téléphonie mobile représente 25,6 milliards de minutes au premier trimestre 2009. La croissance de ce volume de trafic, qui atteignait 4% en début d’année 2008, s’est ralentie progressivement tout au long de l’année. Pour le deuxième trimestre consécutif, ce volume n’augmente plus (-0,5% au premier trimestre 2009). Cette évolution est en grande partie due au ralentissement dans le même temps du trafic « on-net ». Celui-ci, qui représente, avec 13 milliards de minutes au premier trimestre 2009, plus de la moitié du volume total émis au départ des mobiles, recule de 5,6% sur un an. Le trafic des communications mobiles vers les téléphones fixes est également en léger repli (-0,5% sur un an), tandis que le volume des communications mobiles vers les réseaux mobiles tiers connaît une expansion soutenue (+10,4% au sur un an), de même que le volume des communications mobiles à destination de l’international (+8,6%).

Les autres composantes du marché

Le revenu des services à valeur ajoutée est de 547 millions d’euros au premier trimestre 2009 et diminue de 15,2% sur un an. Le revenu des services de type « voix et télématique » (398 millions d’euros au premier trimestre 2009) diminue de 23,2% sur un an tandis que le revenu généré par les services de données (150 millions d’euros) progresse de 17,7% sur un an. Il représente désormais un quart de l’ensemble du revenu des services à valeur ajoutée. Près de neuf appels sur dix émis à destination des services à valeur ajoutée émanent des postes fixes.

Le revenu des services de renseignements est de 38 millions d’euros au premier trimestre 2009 et il est stable par rapport à celui du premier trimestre 2008. En revanche, le nombre des appels à destination des services de renseignements et le trafic généré par ces appels s’érode depuis deux ans. Au premier trimestre 2009, cette érosion atteint près de 15% sur un an, le nombre d’appels ayant été émis (26 millions) étant inférieur de 4,2 millions à celui du premier trimestre 2008. Sept appels sur dix à destination des services de renseignements proviennent des téléphones mobiles.

Note :

D’éventuelles révisions des données pour un trimestre d’une publication à l’autre s’expliquent par des corrections apportées par les opérateurs dans leur déclaration. Les écarts susceptibles d’exister entre les croissances annuelles en % et les niveaux affichés sont liés aux arrondis.

1. Le marché des communications électroniques

1.1 Le marché des clients finals

 

 

 

 

 

 

 

Le revenu des services de communications électroniques vendus par les opérateurs sur le marché final (hors revenus annexes des opérateurs) atteint 10 milliards d’euros au premier trimestre 2009. Ce revenu est en très légère croissance (+0,4%) par rapport à celui du premier trimestre 2008.
Le revenu des services fixes (téléphonie fixe et Internet) s’élève à près de 4 milliards d’euros au premier trimestre 2009 et il augmente de 1,1% sur un an. La composante de ce revenu directement attribuable à la téléphonie (revenu des abonnements et des communications téléphoniques depuis les réseaux fixes) représente 2,5 milliards d’euros. Elle s’érode depuis plusieurs années (-4,7% sur un an au premier trimestre 2009). A contrario, le revenu attribuable aux services Internet (1,4 milliard d’euros) conserve une croissance nettement établie (+13,3% sur un an au premier trimestre 2009). Toutefois, cette croissance annuelle, de l’ordre de +13% à +17% selon les trimestres depuis le début de l’année 2008, est inférieure à la croissance relevée au cours de l’année 2007 (de l’ordre de +20% à +30% en rythme annuel).
Le revenu des services mobiles représente 4,6 milliards d’euros, soit 46% de l’ensemble du revenu des services de communications électroniques. La croissance annuelle de ce revenu, proche de 6% au cours du premier semestre de l’année 2008, s’est depuis progressivement ralentie (+2,1% au premier trimestre 2009).

Le volume des services « voix » (sur réseaux fixe et mobile) s’élève à 53,8 milliards de minutes au premier trimestre 2009 et baisse de 1,3% sur un an.
Le volume des communications émises au départ des postes fixes atteint 28,2 milliards de minutes au premier trimestre 2009, en diminution de 2,0% sur un an. L’apport important des volumes de la téléphonie sur IP permettait jusqu’au troisième trimestre 2008 de maintenir ce volume en croissance mais depuis lors, cet apport ne permet plus de compenser l’érosion du trafic de la téléphonie traditionnelle.
Le trafic de la téléphonie sur les réseaux mobiles est de 25,6 milliards de minutes au premier trimestre 2009. Corrigé des variations saisonnières, ce trafic, auparavant en expansion continue, apparaît stabilisé depuis la fin de l’année 2007.
Le nombre de SMS interpersonnels émis au cours du premier trimestre 2008 atteint 13,5 milliards de messages et a doublé en un an.

Précisions sur le segment " services fixes "

Le segment fixe se compose de la téléphonie fixe et d’Internet. La segmentation pratiquée dans les publications de l’observatoire rattache, par convention, l’ensemble des revenus des offres multi services à l’Internet et ne rattache aux revenus de la téléphonie fixe que les revenus qui lui sont directement attribuables. L’indicateur lié aux revenus directement attribuables aux services de téléphonie fixe couvre le revenu des frais d’accès et abonnements au service téléphonique (RTC et VoIP lorsqu’elle est facturée indépendamment du service Internet), le revenu des communications depuis les lignes fixes explicitement facturées (RTC et VoIP facturés en supplément des forfaits multiplay), le revenu de la publiphonie et des cartes. L’accès à un service de voix sur IP et les communications en IP, lorsqu’ils sont inclus dans la facturation du forfait Internet haut débit, ne sont donc pas valorisés dans cet indicateur : ils sont inclus dans l’indicateur « revenu de l’accès à Internet haut débit » et, à un niveau plus agrégé, dans l’indicateur « revenu Internet ».

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1.2 Le marché intermédiaire : services d’interconnexion et marché de gros

1.2.1 Le marché total

Le revenu des prestations d’interconnexion échangées entre opérateurs sur le marché intermédiaire est de 2,1 milliards d’euros au premier trimestre 2009.
Le revenu des prestations échangées entre opérateurs de réseaux fixes représente 1,1 milliard d’euros au premier trimestre 2009. Il diminue de 1,8% sur un an. Le revenu généré par les prestations de gros d’accès haut débit (dégroupage, offres de gros de type «bitstream»…) atteint 443 millions d’euros sur le trimestre. Toutefois, en raison notamment de la baisse des tarifs de ces prestations en fin d’année 2008, le rythme de croissance de ce revenu (+4,8% sur un an au premier trimestre 2009) tend à se ralentir. Le revenu des prestations liées au service téléphonique (689 millions d’euros au premier trimestre 2009) recule de 5,2% sur un an en dépit de l’apport constitué par les recettes de la vente en gros de l’abonnement téléphonique (VGA). Le revenu généré par les prestations d’interconnexion entre les opérateurs mobiles est de 980 millions d’euros au premier trimestre 2009. Il enregistre une progression annuelle de 9,0% sur un an.

Le volume total généré par les prestations d’interconnexion entre opérateurs s’élève à 44,6 milliards de minutes au premier trimestre 2009.
Le trafic d’interconnexion des opérateurs fixes diminue (-9,2% sur un an au premier trimestre 2009), traduisant notamment la consolidation du marché fixe et la réduction du nombre des opérateurs présents sur le marché intermédiaire. En revanche, le volume de minutes d’interconnexion entre les opérateurs mobiles augmente de 2,7% sur un an au premier trimestre 2009.

Notes :

- L’interconnexion est l’ensemble des services offerts entre opérateurs résultant d’accords dits d’interconnexion. En cas de rapprochements ou de concentration d’entreprises, une partie des flux entre entreprises disparaît ce qui peut expliquer des baisses entre deux trimestres.
- Les revenus et les volumes de l’interconnexion ne sont pas établis sur les mêmes périmètres, ce qui rend un rapprochement entre ces deux indicateurs inapproprié pour une estimation de prix moyen (les revenus d’interconnexion incorporent des revenus fixes tels que les paiements au titre des liaisons de raccordement ainsi que des prestations entre opérateurs).
- L’attention du lecteur est attirée sur le fait que les chiffres de l’interconnexion ci-dessus peuvent ne pas être exempts de double comptes, notamment sur le champ des opérateurs fixes.
- Les prestations de gros d’accès haut débit comprennent le revenu du dégroupage et des prestations du « bitstream» ou équivalentes au «bitstream».

Le nombre de lignes dégroupées atteint 6,8 millions à la fin du premier trimestre 2009, soit environ 20% de l’ensemble des lignes fixes. Près de 80% des lignes dégroupées le sont en dégroupage total (5,4 millions de lignes à la fin du premier trimestre 2009). L’accroissement du nombre de lignes totalement dégroupées est particulièrement vif avec une progression de 33,7% sur un an au premier trimestre 2009, soit 1,4 million de lignes supplémentaires sur la période.

Le nombre de lignes partiellement dégroupées (1,4 million de lignes à la fin du premier trimestre 2009) est en baisse depuis le milieu de l’année 2006. En rythme annuel, la baisse atteint 13,2%.

Le nombre de lignes en « ADSL nu » achetées par les opérateurs alternatifs à l’opérateur historique est de 1,2 million à la fin du premier trimestre 2009. Le volume de ces achats est en augmentation de 17,2% sur un an.

1.2.2 Interconnexion internationale entrante (1)

Le revenu des opérateurs au titre des prestations d’interconnexion internationale entrante atteint 134 millions d’euros au premier trimestre 2009.

Le volume global du trafic d’interconnexion international entrant est de 2,8 milliards de minutes. Le trafic international se terminant sur les réseaux fixes français, avec 2,1 milliards de minutes, représente plus des trois-quarts de ce volume. Le trafic en provenance de l’étranger et se terminant sur les réseaux mobiles français accuse un net ralentissement (+1,4% sur un an) alors que sa croissance s’était maintenue au dessus de 10% tout au long de l’année 2008.

1.2.3 Roaming-in des opérateurs mobiles (2)

Depuis juin 2007, un règlement de l’Union Européenne impose aux opérateurs mobiles des tarifs d’itinérance internationale en zone UE ainsi que des baisses de tarifs pluriannuelles. Ainsi, les prix des communications à l’étranger (Eurotarif) sont passés le 30 août 2008 de 0,49€ HT à 0,46€ HT pour les appels émis à l’étranger et de 0,24€ HT à 0,22€ HT pour les appels reçus à l’étranger. Le volume du « roaming-in », qui augmentait sur un rythme de 10 à 20% au cours de l’année 2008, est en baisse de 4,3% au premier trimestre 2009.

Note :

Le roaming-in correspond à la prise en charge par un opérateur mobile français des appels reçus et émis en France par les clients des opérateurs mobiles étrangers. Le revenu correspond à des reversements entre opérateurs. Le rapport revenu/volume ne correspond à aucun tarif et en particulier pas à un tarif facturé au client.

1. Ce segment de marché est un sous ensemble du marché total (cf. 1.2.1)
2. Ce segment de marché est un sous ensemble du marché total (cf. 1.2.1)

2. Les différents segments de marché

2.1 Les services sur réseaux fixes : segmentation par débit

Les services à haut débit contribuent pour une part de plus en plus importante au revenu des services fixes. Le revenu de ces services à haut débit (téléphonie fixe sur large bande et Internet à haut débit) s’est accru de 17,0% sur un an au premier trimestre 2009 et représente désormais 41,7% de l’ensemble du revenu des services fixes, contre 36,1% un an auparavant. Le revenu des services bas débit sur réseaux fixes (téléphonie sur le RTC, Internet bas débit) est, sur la même période, en repli de 8,9%. Le revenu des autres services liés à l’accès Internet (recettes de publicité, de commerce en ligne et d’hébergement de site) progresse de 23,4% en rythme annuel tandis que l’activité « publiphonie et cartes » régresse de 16,4%.

2.2 La téléphonie fixe

2.2.1 L’accès, les abonnements et les lignes fixes

Le nombre d’abonnements à un service téléphonique sur les lignes fixes est de 40,7 millions à la fin du premier trimestre 2009, et continue d’augmenter (+1,4% sur un an) grâce à la diffusion rapide sur le marché des abonnements à un service de téléphonie sur large bande (VLB).

Le nombre d’abonnements à un service de téléphonie sur large bande (abonnements IP DSL ou sur le câble) atteint 14,9 millions à la fin du premier trimestre 2009, soit plus d’un abonnement à un service de téléphonie fixe sur trois (36,6%). Le nombre des abonnements à la voix sur large bande augmente de 2,8 millions en un an (+23,0%).

Parallèlement, le nombre d’abonnements sur des accès bas débit (sur lignes analogiques ou numériques et sur le câble) est en recul, à un rythme annuel de l’ordre de 7 à 9% depuis le début de l’année 2007. Il s’établit à 25,8 millions à la fin du premier trimestre.
Issus de l’offre de vente en gros de l’abonnement téléphonique (VGA) de l’opérateur historique, 860 000 abonnements au service téléphonique sur le RTC (soit 3,3% de ces abonnements) sont, à la fin du premier trimestre 2009, facturés directement aux clients par les opérateurs alternatifs.

Note :

-Abonnement au service téléphonique en IP sur lignes xdsl sans abonnement RTC : Abonnement au service téléphonique sur des lignes dont les fréquences basses ne sont pas utilisées comme support à un service de voix (ni par l’opérateur historique ni par un opérateur alternatif). C’est le cas des offres à un service de voix sur large bande issues du dégroupage total et des offres de types « ADSL nu ».
-Abonnement au service téléphonique en IP sur lignes xdsl avec abonnement RTC : Abonnement au service téléphonique sur des lignes dont les fréquences basses sont également utilisées comme support à un service de voix, en RTC. C’est le cas des offres de téléphonie issues du dégroupage partiel et du «bitstream» hors « ADSL nu ».


Une partie, encore majoritaire mais qui se réduit, des lignes téléphoniques héberge uniquement un abonnement à la téléphonie « classique » sur le RTC (58% des lignes téléphoniques à la fin du premier trimestre 2009 contre 65% un an auparavant). En effet, un nombre de plus en plus important de lignes supporte désormais, en remplacement ou en complément du service téléphonique « classique », un service de téléphonie sur IP. Ces offres de voix sur IP sont élaborées par les opérateurs :
- sur des lignes en dégroupage total ou en « ADSL nu ». Le client dispose alors uniquement d’un abonnement à un service de voix sur IP et n’a plus d’abonnement téléphonique « classique » sur le RTC. La proportion de ces lignes, en augmentation constante, atteint 27% de l’ensemble des lignes fixes à la fin du premier trimestre 2009 contre 19% un an auparavant. Le nombre d’abonnements sur des lignes xDSL sans abonnements RTC augmente sur un rythme soutenu de 600 000 à 700 000 par trimestre depuis la fin de l’année 2007.
- sur des lignes en dégroupage partiel ou à partir des offres de gros de « bitstream » (hors « ADSL nu »). Dans ce cas, l’abonnement à un service de voix sur IP vient en complément d’un abonnement téléphonique RTC, lequel est conservé par l’utilisateur. La proportion de lignes en service supportant deux abonnements au service téléphonique est restée stable à 16% durant toute l’année 2008. A la fin du premier trimestre 2009 cette proportion baisse légèrement à 15%.

 

Précisions relatives aux indicateurs du service téléphonique sur IP

Sur la terminologie employée :

Les indicateurs du service téléphonique sur IP de la présente publication couvrent la voix sur large bande quel que soit le support (IP DSL principalement, mais aussi IP sur câble).

L’ARCEP a désigné par «voix sur large bande» les services de téléphonie fixe utilisant la technologie de la voix sur IP sur un réseau d’accès à Internet dont le débit dépasse 128 kbit/s et dont la qualité est maîtrisée par l’opérateur qui les fournit ; et par «voix sur Internet» les services de communications vocales utilisant le réseau public Internet et dont la qualité de service n’est pas maîtrisée par l’opérateur qui les fournit.

Les communications au départ des services de voix sur IP comptabilisées dans l’Observatoire correspondent à des services offerts au niveau de l’accès. Ces indicateurs ne correspondent pas à du trafic qui utiliserait le protocole IP uniquement sur le cœur de réseau.
Par ailleurs, l’Observatoire n’interroge pas les opérateurs non déclarés offrant des services de voix sur Internet de PC à PC. Ces opérateurs n’entrent pas dans le champ de l’enquête.

Sur le revenu pris en compte :

L’Observatoire distingue les communications au départ des services de téléphonie sur IP des autres communications vocales. Toutefois, alors que le volume des communications VoIP couvre l’ensemble de ce trafic constaté sur le marché final, le revenu ne couvre que le trafic VoIP facturé (par exemple en supplément d’un forfait multi-play).

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Le nombre de numéros de téléphonie fixe ayant fait l’objet d’une conservation du numéro au cours du premier trimestre 2009 est de 721 000.

 

Les offres de téléphonie basées sur la sélection du transporteur sont en repli depuis le début de l’année 2006. Elles subissent tout particulièrement la concurrence des offres de téléphonie sur IP. A la fin du premier trimestre 2009, ces offres ne concernent plus que 2,9 millions de clients, soit 1,3 million de moins qu’un an plus tôt.

Le nombre d’abonnements à la présélection (2,6 millions à la fin du premier trimestre 2009) baisse régulièrement depuis plusieurs années (-22,5% sur un an au premier trimestre 2009). Le nombre d’abonnements à des offres de sélection appel par appel (344 000 à la fin du premier trimestre 2009), également en recul depuis plus de deux ans, subit une baisse très accentuée au premier trimestre 2009 (-61,2% sur un an).

Note :

le parc de sélection appel par appel ne prend en compte que les abonnements actifs, le parc de présélection ne prend en compte que les abonnements en service, net des résiliations. Les parcs de sélection appel par appel et de présélection n’incluent pas les abonnements issus de la VGA.

Le revenu de l’accès et des abonnements s’élève à près de 1,5 milliard d’euros au premier trimestre 2009, ce qui représente 58,5% de l’ensemble du revenu des services de téléphonie fixe. Ce revenu, en croissance jusqu’au milieu de l’année 2008, tend depuis à se contracter (-2,4% sur un an au premier trimestre 2009). L’apport du revenu des abonnements aux services de voix sur IP (191 millions d’euros au premier trimestre 2009) ne permet pas de compenser entièrement la perte de revenu due à la diminution du nombre des abonnements téléphoniques « classiques » sur le RTC (-7,9% sur un an au premier trimestre 2009).

Note :

les revenus de l’accès comprennent outre les revenus de l’accès au service téléphonique RTC, les revenus des abonnements pour l’accès à la téléphonie en IP ainsi que les revenus des services supplémentaires (présentation du numéro,…).

2.2.2 Les communications depuis les lignes fixes (hors publiphonie et cartes)

Le revenu directement attribuable aux communications téléphoniques depuis les lignes fixes s’élève à 1,0 milliard d’euros au premier trimestre 2009. Ce revenu diminue de façon continue depuis plusieurs années (-7,3% sur un an au premier trimestre 2009) en raison de la baisse du revenu issu des communications émises sur le RTC (-11,4% sur la période). Ce recul du revenu des communications depuis les lignes fixes est cependant contenu en partie par l’accroissement du revenu issu des communications facturées au départ des accès IP (+20,6% sur un an au premier trimestre 2009). Le revenu facturé des communications IP (166 millions d’euros au premier trimestre 2009) représente près de 17% de l’ensemble du revenu des communications depuis les lignes fixes en dépit du fait que la plupart des communications IP, incluses dans un forfait Internet haut débit, ne soient pas comptabilisées dans ce revenu.

Note :

le revenu des communications au départ des accès en IP ne couvre que les sommes facturées par les opérateurs pour des communications en IP en supplément des forfaits multiplay. Ce montant ne comprend donc pas le montant des forfaits multiplay, ni l’accès au service téléphonique sur large bande.

Le trafic au départ des lignes fixes (trafic RTC et IP) s’élève à 27,9 milliards de minutes au premier trimestre 2009. L’évolution de ce volume, en croissance sur un rythme annuel de 3 à 6% depuis la fin de l’année 2007, marque un fort infléchissement depuis deux trimestres. Ainsi, après avoir cessé de progresser au quatrième trimestre 2008 (-0,1% sur un an) il baisse de 1,7% en rythme annuel au premier trimestre 2009. Le volume des communications émises en IP est à nouveau en forte augmentation (+15,8% sur un an au premier trimestre 2009), soit 1,8 milliard de minutes de plus en un an, mais le rythme de croissance ralentit très nettement (il atteignait +24% au quatrième trimestre 2008 et +37% au troisième trimestre 2008). Cette croissance ne suffit plus à compenser le reflux du volume de communications émises sur le RTC (-13,8% soit 2,3 milliards de minutes en moins sur la période).

Les communications fixes nationales, qui représentent plus de 80% du volume total des communications au départ des lignes fixes, sont la cause principale de cet infléchissement du trafic global au départ des lignes fixes. Leur volume (23,1 milliards de minutes) diminue de 1,6% sur un an au premier trimestre 2009. Le volume du trafic à destination de l’international continue d’augmenter (+5,0% sur un an au premier trimestre 2009) grâce à l’important apport des minutes des communications internationales émises en IP (en hausse de 17,1% en rythme annuel). Le trafic à destination des mobiles, qui bénéficie d’un apport de minutes de téléphonie IP nettement inférieur à celui des communications fixes nationales et internationales, s’infléchit de façon plus accentuée (-7,0% sur un an au premier trimestre 2009).

Note :

Le volume des communications VoIP couvre l’ensemble de ce trafic constaté sur le marché final. En revanche, le revenu ne couvre que le trafic VoIP facturé (par exemple en supplément d’un forfait multi-play).

a) Les communications par le RTC

Face au développement des services de téléphonie sur large bande, les volumes et les revenus des communications émises sur le réseau téléphonique commuté (RTC) tendent à se contracter depuis plusieurs années. Au premier trimestre 2009, le volume de ces communications (14,4 milliards de minutes) diminue de 13,8% par rapport au premier trimestre 2008 tandis que le revenu qu’elles génèrent (836 millions d’euros) est en baisse de 11,4%. Tous les types de communications (nationale, internationale ou à destination d’un mobile) subissent un reflux.

b) Les communications en IP depuis les lignes fixes

Le volume des communications émises au départ des accès IP s’élève à 13,5 milliards de minutes au premier trimestre 2009. Le trafic émis en IP a augmenté de 15,8% en un an et représente désormais près de la moitié (48,3%) du volume total des minutes au départ des postes fixes. Néanmoins, le rythme de croissance de ce volume est ralenti au premier trimestre 2009 pour toutes les destinations d’appels.

En raison de la présence dans les forfaits de type « multiplay » d’offres de téléphonie dites « illimitées » pour les appels à destination des postes fixes nationaux et internationaux, le développement de la téléphonie sur IP est plus accentué pour ces types de communications. Ainsi, la moitié des minutes des communications nationales vers les postes fixes (50%) et plus des deux tiers (67%) des minutes des communications internationales sont émises en IP. En revanche, la proportion des minutes des communications fixes vers mobiles émises en IP est seulement de 20%.

Notes :

- le volume de trafic au départ des postes fixes prend en compte les communications au départ des téléphones fixes, des publiphones et des cartes prépayées.
- les séries de valeurs CVS sont consultables dans le fichier « séries chronologiques » sur le site de l’Autorité

En données corrigées des variations saisonnières, le volume de trafic au départ des postes fixes se maintient, depuis la fin de l’année 2007, sur un niveau global d’environ 27 milliards de minutes, soit un milliard de plus qu’au cours des trois années précédentes. Le niveau du premier trimestre 2009 se situe toutefois à un niveau légèrement inférieur à cette tendance (26,7 milliards de minutes en données CVS).

2.2.3 Les cartes téléphoniques fixes et la publiphonie

Le nombre de publiphones en service est de 150 545 à la fin du premier trimestre 2009. Ce nombre diminue sur un rythme annuel d’environ 5 à 6% depuis plusieurs années. Le revenu et le volume de communications de la publiphonie sont en fort repli (respectivement de -24,0% et -31,8%).

2.3 Internet sur réseau fixe

Le nombre total d’abonnements à des accès Internet s’élève à 19,2 millions à la fin du premier trimestre 2009, dont 18,3 millions d’accès haut débit (ADSL, câble et autres technologies). L’expansion du haut débit se poursuit sur un rythme relativement élevé, la croissance annuelle étant de 12,8% sur un an au premier trimestre 2009. Cependant, avec 2,1 millions d’accès haut débit supplémentaires sur la période, cet accroissement est, pour le deuxième trimestre consécutif, sensiblement moins élevé que celui réalisé au cours des trois premiers trimestres de l’année 2008 (accroissement annuel d’environ 2,5 millions).

Le revenu de l’ensemble des accès Internet atteint 1,4 milliard d’euros au premier trimestre 2009. Il augmente de 13,3% sur un an. Avec 1,3 milliard d’euros, les accès haut débit sont à l’origine de 90% de ce revenu. Le rythme de croissance du revenu du haut débit suit le même infléchissement que celui du nombre d’accès, avec une croissance annuelle moins forte au cours de deux derniers trimestres (+14,1% au premier trimestre 2009) que les trimestres précédents, où elle atteignait environ 20%. Les revenus annexes des fournisseurs d’accès s’élèvent à 118 millions d’euros.
La facture moyenne mensuelle d’un abonnement Internet à haut débit est de 24,1 euros HT au premier trimestre 2009. Ce montant est stable depuis plus de deux ans. Pour un abonnement Internet à bas débit, le montant de la facture moyenne mensuelle est trois fois moins élevé (7,8 euros HT).

Note :

un décalage temporel peut exister entre la livraison d’une offre sur le marché de gros (dégroupage ou bitstream) et sa comptabilisation sur le marché de détail. Le rapprochement des données relatives à ces différents marchés peut refléter ce décalage.

Note :

La rubrique « autres services Internet » correspond aux revenus annexes des FAI tels que l’hébergement de sites ou les revenus de la publicité en ligne. Les recettes liées à la vente et location de terminaux sont intégrées à la rubrique « vente et location de terminaux des opérateurs fixes et Internet ».

 

2.4 L’accès à Internet et à la télévision par ADSL

Le nombre d’abonnements Internet par ADSL est de 17,3 millions à la fin du premier trimestre 2009. Il s’est accru de 1,8 million par rapport à la fin du premier trimestre 2008. Une grande partie des abonnés DSL ont désormais la possibilité d’accéder également à un service de télévision sur DSL. Leur nombre, qui augmente de façon rapide, atteint 7,2 millions à la fin du premier trimestre 2009, soit 41,6% des abonnements ADSL.

Note:

Cet indicateur couvre les abonnements «éligibles» à un service de télévision, c’est à dire que les abonnés ont la possibilité d’activer ce service et ce quel que soit le nombre de chaînes accessibles et quelle que soit la formule tarifaire. Sont comptabilisés les abonnements souscrits isolément ou dans le cadre d’un abonnement de type «multiplay» qui intègre l’accès à un ou plusieurs services en plus de la télévision (Internet, service de téléphonie).

2.5 La téléphonie mobile

2.5.1 Abonnements

L’ARCEP publie également une segmentation géographique de ces abonnements ainsi qu’une ventilation par type de clientèle dans son observatoire avancé du marché mobile (Suivi des Indicateurs Mobiles)

Le nombre de clients des services de téléphonie mobile (nombre de cartes SIM en service) s’élève à 58,2 millions à la fin du premier trimestre 2009. Il s’est accru de 2,5 millions en un an. Le rythme de croissance annuelle s’est cependant infléchi de façon régulière depuis le début de l’année 2008 (où il atteignait 7%). Il n’est que de 4,4% au premier trimestre 2009.
Les formules d’abonnements forfaitaires «post payées» sont nettement majoritaires (68,4% des utilisateurs à la fin du premier trimestre 2009) et leur nombre augmente à une cadence annuelle supérieure ou égale à 8% depuis le milieu de l’année 2007 (8,0% au premier trimestre 2009). A l’inverse, le nombre de «cartes prépayées» est en repli pour le deuxième trimestre consécutif (-2,5% sur un an au premier trimestre 2009).

Notes :

- Le parc actif multimédia est défini par l'ensemble des clients (abonnés ou prépayés) qui ont utilisé au moins une fois sur le dernier mois un service multimédia de type Wap ; i-Mode ; MMS ; e-mail (l'envoi d'un SMS ne rentre pas dans le périmètre de cette définition), et ce, quelle que soit la technologie support (CSD, GPRS, UMTS...). Champ : Métropole et DOM.- Le parc actif 3G est défini comme le nombre de clients ayant accédé au cours des trois derniers mois (en émission ou en réception) à un service mobile (voix, visiophonie, Tv mobile, transfert de données…) utilisant la technologie d’accès radio 3G.- Le nombre de cartes SIM Internet exclusives est défini comme le nombre de cartes SIM vendues par les opérateurs mobiles (sous forme d’abonnement, forfait ou de cartes prépayées) et destinées à un usage Internet exclusif (cartes PCMCIA, clés Internet 3G / 3G+). Ces cartes ne permettent pas de passer des appels vocaux.

Les nouveaux usages des réseaux mobiles se développent grâce notamment à la mise en place par les opérateurs mobiles d’offres orientées « data » (offres « illimités » à l’Internet mobile) et à la diffusion de terminaux particulièrement adaptés à cet usage (téléphones mobiles « tactiles » et ordinateurs connectables aux réseaux mobiles).
Un tiers des clients des opérateurs mobiles, soit 19,0 millions, sont utilisateurs de services multimédia (accès à des services de type «Internet mobiles», envoi de MMS,…) à la fin du premier trimestre 2009.
Le nombre d’utilisateurs des services disponibles sur les réseaux mobiles de troisième génération (3G) a pratiquement doublé en un an et atteint 13,0 millions au premier trimestre 2009, soit près d’un quart (22,4%) de l’ensemble des clients des opérateurs mobiles.
Une partie des cartes SIM commercialisées sont utilisées exclusivement pour une connexion à Internet en situation de mobilité (via une carte PCMCIA, une clé Internet 3G ou 3G+ …) et ne permettent pas de passer des appels vocaux. Le nombre de ces cartes a doublé en un an. Il atteint 1,2 million à la fin du premier trimestre 2009.

Note :

Le nombre de numéros portés est défini comme le nombre de portages effectifs (numéros activés chez l'opérateur receveur) réalisés au cours du trimestre correspondant. Champ : Métropole et DOM.

Le nombre de numéros mobiles portés d’un opérateur à un autre est de 426 000 au premier trimestre 2009, soit 113 000 numéros de plus qu’un an auparavant.

2.5.2 Revenus et volumes sur le marché de détail

Le revenu des services mobiles (téléphonie et transport de donnée) s’élève à 4,6 milliards d’euros au premier trimestre 2009. La croissance annuelle de ce revenu, qui atteignait près de 6 % sur les deux premiers trimestres de l’année 2008, s’est notablement affaiblie depuis. Elle n’est plus que de 2,1% au premier trimestre 2009.

Le revenu provenant des communications téléphoniques mobiles est pour la première fois en repli (-1,8% sur un an). En revanche, la progression du revenu des services de transport de données sur les réseaux mobiles (881 millions d’euros au premier trimestre) demeure vive (+22,6% sur un an). La part du transport de données dans le revenu des opérateurs mobiles se renforce graduellement (19% à la fin du premier trimestre 2009 contre moins de 16% un an auparavant).

Notes :

- il s’agit des revenus sur le marché de détail. Les revenus du marché entre opérateurs (interconnexion, vente en gros) en sont exclus. En sont exclus également les revenus de détail des services à valeur ajoutée.

Le volume de trafic au départ des mobiles (25,6 milliards de minutes au premier trimestre 2009) est en très léger recul (-0,5% sur un an). En données corrigées des variations saisonnières, ce volume s’est stabilisé sur un niveau d’environ 25,5 milliards de minutes depuis la fin de l’année 2007 alors qu’il était auparavant en expansion continue.

L’évolution des volumes de trafic est différente suivant la destination d’appel :
- le volume du trafic mobile vers le réseau fixe national (4,7 milliards de minutes), déclinant depuis plusieurs années, est en très léger recul (-0,5%) au premier trimestre 2009 ;
- le volume des communications échangées entre les mobiles d’un même réseau représente 13,1 milliards de minutes au premier trimestre 2009, soit un peu plus de la moitié du trafic émis au départ des mobiles. Ce volume « on-net » est en repli (-5,6% au premier trimestre 2009), et ce pour le deuxième trimestre consécutif après avoir connu un ralentissement progressif de sa croissance tout au long des années 2007 et 2008 ;
- le volume des communications mobiles vers les réseaux mobiles tiers (7,2 milliards de minutes) est en augmentation constante. Le taux annuel de croissance (+10,4% au premier trimestre 2009) est plus vif depuis deux trimestres (environ +10% contre +7% depuis le début de l’année 2008) ;
- le volume des communications mobiles à destination de l’international augmente également de façon soutenue (+8,6% sur un an au premier trimestre 2009), alors que le trafic en itinérance des clients des opérateurs français à l’étranger (« roaming-out ») diminue de 12,0% sur la même période.

(les séries de valeurs CVS sont consultables dans le fichier « séries chronologiques » sur le site de l’Autorité)

Le nombre de messages interpersonnels (SMS et MMS) envoyés par les clients des opérateurs mobiles au cours du premier trimestre 2009 a doublé en un an et atteint à 13,6 milliards. Les messages « texte » représentent plus de 99% de ces messages (13,5 milliards de SMS).

L’utilisation de plus en plus intensive de ce mode de communication est favorisée par la commercialisation, depuis le quatrième trimestre 2007, d’offres d’abondance de type « SMS illimités ». En moyenne, un client a envoyé par mois 77 SMS au premier trimestre 2009 contre 40 SMS au premier trimestre 2008. Le nombre moyen de SMS émis par mois est deux fois plus élevé pour les abonnés disposant d’une formule forfaitaire que pour les clients disposant d’une formule prépayée (respectivement 92 et 47 SMS par mois).

2.6 Revenus et trafics voix des opérateurs mobiles en métropole

Les indicateurs de revenu récurent total et de trafic voix récurrent total étaient précédemment publiés dans par le Suivi des Indicateurs Mobiles (SIM) avec un trimestre de décalage par rapport aux autre indicateurs de cette publication. Pour des raisons de cohérence entre les publications d’indicateurs portant sur un même trimestre, revenu et trafic récurrent figurent désormais dans la présente publication avec le trimestre en cours.

Par ailleurs, des indicateurs de revenu total et de trafic total pour le marché de détail résidentiel, sont désormais publiés sur des périmètres géographiques et de services équivalents à ceux des indicateurs de revenu et de trafic récurrents (indicateurs portant sur la métropole et incluant les SVA).

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2.6.1 Marché de détail résidentiel en métropole (services mobiles et SVA des opérateurs mobiles)

Note :

cet indicateur comprend, pour le marché résidentiel seulement :
- le revenu des services mobiles (téléphonie et données). Il s’agit de la partie « résidentiel » du revenu du marché de détail figurant à la rubrique 2.5.2.
- le revenu des services à valeur ajoutée (y compris les renseignements). Il s’agit de la partie « résidentiel » du revenu du marché de détail figurant aux rubriques 2.7.1 et 2.7.2.

Note :

cet indicateur comprend, pour le marché résidentiel seulement :
- le trafic des services de téléphonie mobile. Il s’agit de la partie « résidentiel » du trafic du marché de détail figurant à la rubrique 2.5.2.
- le trafic des services à valeur ajoutée (y compris les renseignements). Il s’agit de la partie « résidentiel » du trafic du marché de détail figurant aux rubriques 2.7.1 et 2.7.2.

2.6.2 Revenu total et trafic voix récurrents des opérateurs de réseaux mobiles (métropole)

Note :

le revenu récurrent d’un opérateur de réseau mobile couvre l’ensemble des revenus générés par les clients de l’opérateur sur le marché de détail et sur le marché de gros, et qui ne seront pas reversés à des tiers. Il inclut les revenus :
-    de l’accès des clients aux services mobiles sur le marché de détail ou sur le marché de gros ;
-    du trafic sortant sur le marché de détail (y compris le roaming out) et sur le marché de gros de l’accès et du départ d’appel mobile par les MVNO hébergés ;
-    du trafic entrant au titre de la terminaison d’appel (y compris pour les appels vers les MVNO hébergés par l’opérateur de réseau).
Les éventuelles promotions et remises accordées aux clients sont déduites du revenu récurrent. En revanche les impayés ne sont pas déduits (conformément à la norme IFRS).
Sont exclus du périmètre : les frais de connexion, les ventes de terminaux et le roaming in. Le revenu récurrent exclut les reversements aux tiers, liés notamment aux services à valeur ajoutée (numéros spéciaux, SMS +, etc.) ou aux services de renseignements.
Le revenu récurrent total des opérateurs de réseaux est la somme des revenus récurrents des différents opérateurs. Il cumule donc les revenus perçus auprès des clients finals (résidentiels et entreprises) et la somme des revenus intermédiaires échangés entre opérateurs sur le marché de gros au titre de la terminaison d’appel.
Le revenu récurrent total des opérateurs de réseaux ne couvre pas les revenus perçus par les MVNO auprès de leurs clients.

Note :

le trafic (en mode circuit) récurrent d’un opérateur de réseau mobile couvre l’ensemble du trafic voix, sortant ou entrant, généré par, ou à destination, des clients de l’opérateur et des ses MVNO. Le trafic récurrent ne prend pas en compte le roaming in. Il comprend :
-    les appels sortants vers les téléphones fixes ;
-    les appels vers les mobiles tiers ;
-    les appels vers les mobiles du même réseau, sont inclus notamment les appels de consultation de messagerie vocale, y compris vers les opérateurs mobiles virtuels ;
-    les appels entrants des réseaux de téléphonie fixe et mobile, y compris le trafic à destination des MVNO hébergés ;
-    le roaming out.
Le trafic récurrent total est la somme des trafics récurrents des différents opérateurs de réseaux. Le trafic voix récurrent total comporte donc des doubles comptes, les minutes sortantes vers les mobiles tiers d’un opérateur sont aussi décomptées par les autres opérateurs comme des minutes entrantes. En revanche, les minutes sortantes vers les mobiles du même réseau, ou vers les téléphones fixes, ne sont décomptées qu’une fois.

2.7 Les autres composantes du marché

2.7.1 Les services à valeur ajoutée (hors services de renseignements)

Le revenu des services à valeur ajoutée est de 547 millions d’euros au premier trimestre 2009, en baisse de 15,2% par rapport au premier trimestre 2008. Le revenu des services « voix et télématique » recule de 23,2% alors que la part du revenu généré par les services de données est en forte augmentation (+17,7% au premier trimestre 2009). Avec 150 millions d’euro, le revenu des services de données représente 27,3% de l’ensemble du revenu des services à valeur ajoutée au premier trimestre 2009, contre moins de 20% un an auparavant.

Au cours du trimestre, 1,2 milliard d’appels, ayant généré 2,8 milliards de minutes de trafic, ont été émis à destination des services « voix et télématique ». En très grande majorité (86,0%), ces appels proviennent des postes fixes. Le nombre de messages surtaxés (SMS+, MMS+) est de 180 millions au premier trimestre 2009 (+8,4% sur un an)

* Ils correspondent à l’ensemble des sommes facturées par les opérateurs aux clients, y compris les sommes reversées par les opérateurs aux sociétés fournisseurs de services. Les services à valeur ajoutée de type «donnée » incluent par exemple : services kiosque «Gallery», services d’alerte, de «chat», services de type météo, jeux télévisés, astrologie, téléchargement de sonneries, etc…

2.7.2 Les services de renseignements

Le revenu des services de renseignements téléphoniques s’élève à 38 millions d’euros au premier trimestre 2009 et il est stable par rapport à son niveau d’il y a un an.

Le nombre des appels vers les services de renseignements ainsi que le volume des minutes qu’ils représentent sont en recul. Au premier trimestre 2009, avec 26 millions d’appels totalisant 58 millions de minute, ce recul atteint près de 15% en rythme annuel. Sept appels sur dix vers les services de renseignements sont émis à partir des téléphones mobiles.

Note :

Sont considérés comme services de renseignements : les numéros de type 118xyz en service depuis novembre 2005 et les numéros court donnant accès à des services de renseignement de type annuaire inversé (3288, 3217, 3200) ou annuaire international (3212).

2.7.3 Les liaisons louées et le transport de données (opérateurs fixes)

Le revenu des liaisons louées sur le marché final s’élève à 379 millions d’euros au premier trimestre 2009. Plus de la moitié de ce revenu (soit 205 millions d’euros) provient des ventes de liaisons louées réalisées par les opérateurs auprès d’autres opérateurs.

Le revenu du transport de données est de 465 millions d’euros au premier trimestre 2009.

Note :

le revenu des liaisons louées peut comporter des doubles comptes dans la mesure où y sont comptabilisées les ventes d’opérateur à opérateur.

2.7.4 Les services d’hébergement et de gestion de centres d’appels

.

2.7.5 Les terminaux et équipements

Le revenu de la vente et location de terminaux atteint 649 millions d’euros au premier trimestre 2009. Il progresse de 5,3% sur un an. Les ventes de terminaux mobiles (449 millions d’euros au premier trimestre 2009) représentent près de 70% de ce revenu.

Note :

Le revenu des coffrets et terminaux inclut les commissions aux distributeurs.

2.8 Les indicateurs de consommation moyenne mensuelle

La facture mensuelle moyenne par ligne fixe est calculée en divisant le revenu des communications depuis les lignes fixes (revenus de l’accès et des communications téléphoniques et Internet) pour le trimestre N par une estimation du parc moyen de lignes fixes du trimestre N rapporté au mois. (LIRE ENCADRE SUR LA NOTION DE « LIGNE » EN PAGE 37)

La facture mensuelle moyenne par client des opérateurs mobiles est calculée en divisant le revenu de la téléphonie mobile (revenus voix et données, y compris roaming out, hors revenu des appels entrants) du trimestre N par une estimation du parc moyen de clients du trimestre N rapporté au mois. Cet indicateur, qui n’intègre pas les revenus de l’interconnexion, ni ceux des services avancés, est distinct de l’indicateur traditionnel de revenu moyen par client (ARPU).

Le volume de trafic mensuel moyen par ligne fixe est calculé en divisant le volume de trafic (RTC et IP) du trimestre N par une estimation du parc moyen de lignes fixes du trimestre N rapporté au mois.

Le volume de trafic mensuel moyen par client des opérateurs mobiles est calculé en divisant le volume de la téléphonie mobile (y compris roaming out) du trimestre N par une estimation du parc moyen de clients du trimestre N rapporté au mois.

Le nombre de SMS interpersonnels moyen émis par client, est calculé en divisant le nombre de SMS sortants interpersonnels du trimestre N par une estimation du parc moyen de clients du trimestre N rapporté au mois. Ce nombre n’inclut pas les SMS surtaxés (votes lors d’émissions Tv par exemple). Ces derniers représentent en moyenne un usage de 1 SMS par mois et par client.

La facture mensuelle moyenne par abonnement RTC est calculée en divisant le revenu des abonnements et des communications depuis les lignes fixes sur le RTC (c’est à dire hors revenus VoIP), pour le trimestre N par une estimation du parc moyen d’abonnements du trimestre N rapporté au mois.

La facture mensuelle moyenne par abonnement à un service de téléphonie sur accès IP est calculée en divisant le seul revenu des communications IP facturées (c’est à dire hors forfaits de type multiplay) sur le trimestre N par une estimation du parc moyen d’abonnements du trimestre N rapporté au mois.

La facture mensuelle moyenne par abonnement à Internet bas débit (respectivement haut débit) est calculée en divisant le revenu des accès bas débit (respectivement haut débit) à Internet du trimestre N par une estimation du parc moyen de clients du trimestre N rapporté au mois.

Le volume de trafic mensuel moyen RTC (respectivement IP) est calculé en divisant le volume de trafic en RTC (respectivement en IP) du trimestre N par une estimation du parc moyen d’abonnements au service téléphonique RTC (respectivement IP) du trimestre N rapporté au mois.

Le volume de trafic mensuel moyen par abonnement à Internet bas débit est calculé en divisant le volume de trafic Internet bas débit du trimestre N par une estimation du parc moyen d’abonnements à Internet bas débit du trimestre N rapporté au mois.

 

Parc moyen de clients du trimestre N : [(parc total de clients à la fin du trimestre N + parc total de clients à la fin du trimestre N-1) / 2]

Réseaux fixes : précisions relatives aux indicateurs de facture et de volume mensuel moyen

Avec le développement de la voix sur large bande comme « seconde ligne », le revenu moyen par abonnement perd de son sens. En effet de nombreux foyers disposent de deux abonnements au service téléphonique généralement sur IP. Dès lors le trafic moyen et la facture moyenne par abonnement baissent mécaniquement. Pour permettre un suivi plus pertinent des indicateurs reflétant la consommation et la dépense moyenne des clients, la notion de « ligne » est introduite.

Jusqu’en 2004, les termes « ligne » et « abonnement » étaient employés indifféremment pour désigner le nombre de souscriptions au service téléphonique.

Pour la téléphonie sur ligne analogique, un abonnement correspondait à une ligne fixe. Par convention, dans le cas des lignes numériques, on comptabilisait autant de lignes fixes que d’abonnements au service téléphonique, soit 2 pour les accès de base et jusqu’à 30 pour les accès primaires. En pratique, l’entreprise cliente s’acquitte du montant de l’abonnement téléphonique mensuel autant de fois qu’elle a souscrit d’abonnements, 2 pour un accès de base et jusqu’à 30 pour un accès primaire. Cette convention est conservée.

Avec la mise en œuvre de la voix sur large bande, les opérateurs peuvent commercialiser le service téléphonique (en IP) sur un accès analogique qui fournit déjà le service téléphonique par le RTC. Pour faciliter les comparaisons au fil du temps, on définit un indicateur du nombre de « lignes » comme :

    - pour les accès numériques : le nombre d’abonnements au service téléphonique, soit 2 pour les accès de base et jusqu’à 30 pour les accès primaires ;
    - pour les accès analogique :
            les abonnements RTC ;
            les abonnements sur ligne xDSL sans abonnement RTC ;
    - pour les abonnements au service téléphonique par le câble, l’abonnement.

En ce qui concerne les revenus, le nombre de forfaits multi services ne cesse de progresser. Ils incluent la possibilité de téléphoner, en illimité, vers les fixes nationaux et certaines destinations à l’international sans facturation supplémentaire. Dès lors la facture est de plus en plus globalisée, indépendante du volume de communications (à l’instar de ce qui se fait sur le mobile). L’accès à internet et la téléphonie sont de plus en plus indissociables.
La facture moyenne par ligne reflète ce que le client paye par mois pour les services de téléphonie et Internet. Les revenus pris en compte sont :

    - les revenus de l’accès des abonnements et des services supplémentaires ;
    - les revenus des communications au départ des postes fixes, y compris le revenu du trafic en IP facturé en supplément du forfait multiplay ;
    - les revenus de l’accès Internet haut et bas débit.
Ne sont pas comptabilisés :
    - les revenus de la publiphonie et des cartes ;
    - les revenus des autres services liés à l’accès à Internet, qui correspondent aux revenus des FAI pour la publicité en ligne et aux commissions versées aux FAI liées au commerce en ligne ;
    - les revenus des services à valeur ajoutés et services de renseignements.

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Réseaux mobiles : Facture moyenne par client et ARPU, quelles sont les différences ?

L’Observatoire publie des indicateurs de facture moyenne mensuelle par abonnement pour la téléphonie fixe, la téléphonie mobile et internet. Ils correspondent aux sommes facturées, en moyenne, par l’opérateur au client pour l’abonnement et les communications (voix et données). Les revenus correspondant à l’interconnexion (appels entrants) ne sont pas pris en compte.

Ces indicateurs sont différents des revenus moyen par client ou ARPU (Average Revenue Per User) qui correspondent généralement aux revenus des opérateurs pour l’ensemble des recettes liées à l’utilisation des réseaux.

Pour les opérateurs mobiles, la notion d’ARPU comprend ici (voir définition détaillée §2.6) : les revenus des appels sortants, des services de données, des services à valeur ajoutée ET les revenus des appels entrants (interconnexion). Cette définition est ici harmonisée et s’applique de la même façon à tous les opérateurs.

Des indicateurs d’ARPU sont publiés par ailleurs par les opérateurs eux-mêmes, selon des périmètres qui peuvent être différents d’un opérateur à l’autre (selon les opérateurs, il comprend ou pas les revenus du roaming).

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Note :

le revenu mensuel moyen récurrent par client actif est égal au revenu récurrent du trimestre considéré divisé par 3, rapporté au parc de clients actifs moyen ((Parc de clients actifs de la fin du trimestre précédent + Parc de clients actifs de la fin du trimestre considéré)/2).