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La téléphonie fixe : Le secteur de la téléphonie fixe enregistre un nouveau recul avec 4,1% de chiffre d'affaires et 3,5% de volume de trafic en moins par rapport au troisième trimestre 2002. Le nombre de connexions indirectes (en particulier la présélection) continue à se développer à un rythme annuel de 17%.
Le parc de lignes dégroupées se développe très rapidement, notamment pour ce qui est du parc de lignes en dégroupage partiel qui représente plus de 140 000 lignes (en augmentation de 86 000 lignes au cours du seul troisième trimestre).

Internet : Par rapport au précédent trimestre, on note une baisse sensible des revenus de l'Internet bas débit, non entièrement compensée par la hausse limitée des revenus du haut débit. La croissance du parc d'abonnés Internet à haut débit au troisième trimestre (340 000 nouveaux abonnés) s'est faite essentiellement au cours du mois de septembre, ce qui explique la relative stabilité du chiffre d'affaires de ce segment.
En progression de 90% en valeur sur un an, le haut débit génère désormais plus de la moitié des revenus Internet contre seulement un tiers il y a un an. Dans le même temps, le bas débit régresse de près de 23% en valeur. Sur les 10 millions d'internautes 2,8 millions sont désormais abonnés à des formules à haut débit contre 1 million un an auparavant.

Les mobiles : Avec 3,4 milliards d'euros de chiffre d'affaires généré au cours du troisième trimestre, les revenus du secteur de la téléphonie mobile sont pour la première fois supérieurs à ceux de la téléphonie fixe (3,3 milliards d'euros). Avec 275 millions d'euros et plus de 2 milliards de SMS échangés au cours du troisième trimestre, le transport de données apporte une contribution de plus en plus significative à la croissance du secteur des mobiles (8%).
Le parc de mobiles dépasse à la fin du troisième trimestre 2003 le cap des 40 millions ce qui représente un taux de pénétration de 66,5%. La part des formules forfaitaires continue de croître au détriment de celle des formules prépayées et représente à la fin du trimestre 58,3% du parc total de mobiles.

Les autres composantes du marché : On note une hausse des revenus générés sur plusieurs segments : services d'hébergement (+41% en 1 an), transport de données (+20%) et surtout les ventes de terminaux et équipements en forte hausse (+33%). Cette hausse du chiffre d'affaires des ventes de terminaux est due entièrement aux opérateurs mobiles.

Notes :
- Les révisions des données d'un trimestre d'une publication à l'autre s'expliquent par des corrections apportées par les opérateurs dans leur déclaration.
- Les écarts susceptibles d'exister sont liés aux arrondis.

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Avec un chiffre d’affaire global de 8,8 milliards d’euros, le marché des télécommunications enregistre une hausse de 5,4% sur un an. L’essentiel de cette hausse est du au secteur de la téléphonie mobile qui, avec un chiffre d’affaires de 3,4 milliards d’euros (en hausse de 13,3% par rapport au troisième trimestre 2002), dépasse pour la première fois le secteur de la téléphonie fixe dont le chiffre d’affaires est lui en recul de 4,1% sur la même période.

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1) Cet indicateur recouvre les chiffres d'affaires des frais d'accès et abonnements, des communications depuis les lignes fixes hors communications vers Internet, de la publiphonie et des cartes.
2) Non compris la valeur ajoutée des fournisseurs d'accès Internet ne détenant pas de licences (par exemple, Wanadoo, AOL et Club Internet).
3) Cette rubrique intègre le transport de données sur réseaux mobiles.
4) L'indicateur comprend uniquement le chiffre d'affaires du transport de données depuis les lignes fixes, le transport de données depuis les lignes mobiles étant intégré dans le chiffre global de la téléphonie mobile.
5) Ce marché ne relève pas à proprement parler du marché des services de télécommunications. La contribution des opérateurs licenciés sur ce marché étant faible, cet indicateur ne donne qu'une vision partielle du chiffre réel.

Le volume global de trafic du marché des télécommunications est en hausse de 6,4% par rapport au troisième trimestre 2002. Comme pour le chiffre d’affaires, cette hausse est à porter pour l’essentiel au crédit du secteur de la téléphonie mobile en hausse de 20,7% sur la période. Le volume de trafic de la téléphonie fixe subit une nouvelle érosion de 3,5%.

Note : Le chiffre d’affaires Internet est inclus dans celui de la téléphonie fixe jusqu’à fin 2000. Les volumes de la téléphonie mobile ont été révisés.

Les services de télécommunication en France au 3ème trimestre 2003 (opérateurs déclarés) / publié en mars 2003(services d’interconnexion liés au service téléphonique)

Les services de télécommunication en France au 3ème trimestre 2003 (opérateurs déclarés) / publié en mars 2003

Comme aux trimestres précédents, la baisse des revenus des services d'interconnexion mobiles est du à la diminution des prix d'appel sur les réseaux mobiles.

Notes :

- L’interconnexion est l’ensemble des services offerts entre opérateurs titulaires de licences résultants d’accords dits d’interconnexion. Suite à des opérations de rapprochement et de concentrations de certains opérateurs en début d’année, une partie du flux intra-groupe n’est plus comptabilisée dans l’interconnexion ce qui explique la baisse constatée entre le 1^er et le 2 ^eme trimestre.
- Les chiffre d’affaires et les volumes de l’interconnexion ne sont pas établis sur les mêmes périmètres, ce qui rend un rapprochement entre ces deux indicateurs inapproprié pour une estimation de prix moyen (les revenus d’interconnexion incorporent des revenus fixes tels que les paiements au titre des liaisons de raccordement ainsi que des prestations entre opérateurs).
- l’attention du lecteur est attirée sur le fait que les chiffres de l’interconnexion ci-dessus peuvent ne pas être exempts de double-comptes, notamment sur le champ des opérateurs fixes.

Les revenus et les volumes générés par le trafic international entrant sont en baisse par rapport au troisième trimestre de l'année 2002, ceci provient en partie d'un changement d'assiette dans la comptabilisation des volumes et des revenus des opérateurs mobiles. Les séries ont donc été révisées à partir du 1er trimestre 2003.

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6) Ce segment de marché est un sous ensemble du marché total (cf 1.2.1)

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Note : Les données de parcs de connexions indirectes ont été revues lors de la dernière publication. Pour mémoire, le parc de sélection appel par appel ne considère que les abonnements actifs, le parc de présélection ne considère que les abonnements en service, net des résiliations

Le parc de lignes partiellement dégroupées augmente à un rythme soutenu et correspond notamment au développement des offres Internet haut débit basées sur le dégroupage de la ligne.

Les revenus et les volumes générés par les communications depuis les lignes fixes restent globalement orientés à la baisse. Seul le volume des communications vers les mobiles demeure en croissance de 10% sur la période.

*la ventilation entre les communications locales et interurbaines est une estimation ART
** hors communications d’accès Internet

**hors communications d’accès Internet

La baisse de 15% en moyenne du prix de la terminaison d’appel sur les réseaux mobiles se traduit par un recul de 2,2% des revenus par rapport au 3^ème trimestre malgré des volumes en hausse de 10%.

Les services de télécommunication en France au 3ème trimestre 2003 (opérateurs déclarés) / publié en mars 2003

Note : Il est rappelé que les chiffres d’affaires correspondent aux prestations que les opérateurs déclarés facturent directement au client final ou aux fournisseurs d’accès quand ces derniers ne sont pas des opérateurs déclarés. La mesure ne compte pas ainsi la consommation financière totale, en ignorant la valeur ajoutée des fournisseurs d’accès qui ne sont pas opérateurs déclarés.

Par rapport au deuxième trimestre 2003, on note une baisse sensible des revenus de l’Internet bas débit, non entièrement compensée par la hausse des revenus du haut débit sur la période. Le ralentissement dans l’évolution positive des revenus du haut débit s’explique par plusieurs phénomènes :

- d’une part la croissance du parc d’abonnés Internet à haut débit s’est faite essentiellement en fin de trimestre (septembre) alors que le chiffre d’affaires porte sur l’ensemble de la période juillet-août-septembre. Les effets sur le chiffre d’affaires n’apparaîtront qu’au 4ième trimestre ;
- d’autre part, la présence de plus en plus importante de nouvelles formules avec des débits et des prix inférieurs à ceux des formules à 512 kbits proposées aux clients finals ;
- enfin, il s’agit peut-être des premiers effets de la baisse des prix grâce au dégroupage notamment.

 

Le haut débit génère cependant désormais 52% des revenus Internet contre seulement 31% il y a un an. Plus qu’auparavant, il est le moteur de la croissance de l’Internet.

Note : La publication distingue deux types d’abonnements pour les communications d’accès à Internet pour le client final :
(a) le client paye un forfait de minutes de communications vers Internet à son fournisseur d’accès à Internet. Dans ce cas, l’opérateur de boucle locale collecte le trafic Internet pour le fournisseur d’accès à Internet (définition AFA : comptes payants sur une base forfaitaire mensuelle).
(b) Si l’opérateur de boucle locale est lui même fournisseur d’accès, il comptabilise ses revenus des forfaits sur la ligne " Revenus des forfaits à Internet bas débit " le client possède un compte d’accès gratuit (sans abonnement mensuel) chez un fournisseur d’accès et ne paye que ce qu’il consomme (" pay as you go ") directement à l’opérateur de boucle locale (définition AFA : comptes d’accès gratuits ou facturés à l’usage).

La progression de l’Internet haut débit reste forte avec plus de 1,7 million de nouveaux clients en un an dont près de 300 000 au cours du troisième trimestre ce qui représente une progression annuelle de 168%. Les accès par l’ADSL, dont le nombre à presque triplé en un an, représentent la très grande majorité des accès Internet à haut débit.
Les abonnements à Internet bas débit sont en recul depuis la fin mars 2003 (275 000 abonnements de moins en 6 mois). La baisse du trafic et des revenus sur ce segment de marché ne semble donc pas uniquement dû à des effets saisonniers, mais également à un basculement vers des formules à haut débit.

(*) Source : données de l’ AFA (1)
(**) Source : données de l’ AFA jusqu’au troisième trimestre 2002, données de l’observatoire des marchés de l’ART à partir du quatrième trimestre 2002.

Note : afin de mieux rendre compte de l’évolution de l’Internet à haut débit, l’observatoire des marchés de l’ART restitue non seulement le nombre des abonnements auprès des opérateurs déclarés, mais aussi le nombre d’abonnements vendus par ces opérateurs déclarés aux FAIs non déclarés, qui les revendent au client final.

Note : les donnés publiques de l’Aform pour le câble et de France Télécom pour l’ADSL sont données à titre indicatif. Le total des deux lignes du tableau ci-dessus n’est pas strictement égal aux chiffres de la rubrique " abonnés à Internet haut débit " du tableau précédent qui couvre, en plus du câble et des lignes ADSL, d’autres accès à haut débit comme la boucle locale radio par exemple .

1) AFA :Association des Fournisseurs d’Accès et de Services Internet (http://www.afa-france.com/). Selon la définition de l’AFA, sont comptabilisés : les comptes d'accès gratuits ou facturés à l'usage qui font l'objet d'au moins une connexion dans les 40 derniers jours, et tous les comptes payants sur une base forfaitaire mensuelle (incluant ou non un forfait téléphonique, particuliers et professionnels). L’AFA rassemble les données des opérateurs suivants : AOL France, 9 Online, Aricia, Cario, Club-Internet, Free (RTC uniquement), Inter PC, NC Numéricâble, Noos, Tiscali France, UPC France, Wanadoo.
2) AFORM : Association Française des Opérateurs de Réseaux Multiservices(http://www.aform.org

Le marché de la téléphonie mobile continue à enregistrer une hausse régulière avec une progression annuelle de 12,4% en chiffre d’affaires et de 20,3% en volume. Le transport de données enregistre une progression beaucoup plus forte que l’ensemble du secteur. Cette croissance est alimentée en grande partie par un volume de messagerie inter-personnelle élevé, principalement les SMS dont le succès ne se dément pas (plus de 2 milliards de SMS ont été envoyés au cours du troisième trimestre 2003).

* Ces volumes de communications incluent notamment les appels de consultation de messagerie vocale.
** Suite aux corrections apportées par un opérateur, les volumes du roaming out ont été corrigés sur les 2 premiers trimestres 2003.

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7) Le roaming out correspond aux appels passés à l'étranger par les clients des opérateurs mobiles français.

Le parcs de mobiles dépasse à la fin du troisième trimestre 2003 le cap des 40 millions ce qui représente un taux de pénétration du mobile dans la population de 66,5%. Le parc de cartes prépayées continue à décroître et ne représente plus au troisième trimestre 2003 que 41,7% du parc total de mobiles contre 58,3% du parc total pour les formules forfaitaires.

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8) une carte prépayée est dite active si le client a émis ou reçu au moins un appel pendant les 3 derniers mois. Seuls les appels téléphoniques sont considérés, qu'ils soient gratuits ou payants. Les SMS ne sont pas pris en compte dans le calcul.

Les indicateurs par client

(1) Cet indicateur est calculé en divisant le chiffre d’affaires de la téléphonie mobile du trimestre N par une estimation du parc moyen de clients du trimestre N [(parc total de clients à la fin du trimestre N + parc total de clients à la fin du trimestre N-1) / 2]. Cet indicateur, qui n’intègre pas les revenus de l’interconnexion, ni ceux des services avancés, est distinct de l’indicateur traditionnel de revenu moyen par client (ARPU).

(2) Cet indicateur est calculé en divisant le volume de trafic de la téléphonie mobile du trimestre N par une estimation du parc moyen de clients du trimestre N [(parc total de clients à la fin du trimestre N + parc total de clients à la fin du trimestre N-1) / 2]

(3) Cet indicateur est calculé en divisant le nombre de SMS du trimestre N par une estimation du parc moyen de clients du trimestre N [(parc total de clients à la fin du trimestre N + parc total de clients à la fin du trimestre N-1) / 2].

Le nombre mensuel moyen de SMS par client est de 17 messages au troisième trimestre contre 13 au second trimestre 2002. Le volume du trafic mensuel moyen et la facture mensuelle moyenne par client sont également en progression avec des hausses respectives de 14,9% et de 7,7% enregistrées sur un an.

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* chiffres corrigés

Note : Le chiffre d’affaires des liaisons louées peut comporter des doubles comptes dans la mesure où il comptabilise les ventes d’opérateurs à opérateurs. Ces ventes peuvent représenter jusqu’à 35% du total du chiffre des liaisons louées.
Les opérateurs licenciés ne représentent qu’une partie du marché total du transport de données (environ la moitié en 2001).

Les services de renseignements

Les terminaux et équipements

Les revenus générés par les terminaux et équipements sont en forte augmentation (+33% par rapport au troisième trimestre 2002). Cette hausse est due en totalité aux ventes des opérateurs mobiles.