Observatoire des marchés des communications électroniques en France

Marché des communications électroniques en France - Année 2022 - Résultats définitifs

Historique

Tous les observatoires trimestriels et annuels

Les chiffres depuis 1998

Synthèse

Le revenu des opérateurs de services de communications électroniques (36,7 milliards d’euros HT), porté par la croissance sur le marché mobile, continue de progresser en 2022.

La croissance du revenu des services mobiles se maintient à un niveau élevé de plus de 4 % en un an pour la deuxième année consécutive après+ 1 % en 2020 et + 2 % en 2019. Ce revenu progresse pour la première fois sur le marché entreprise après dix ans de baisses consécutives, tandis que la croissance diminue de deux points sur le marché grand public (+ 4 % en 2022 pour les résidentiels et pour les entreprises). En outre, le revenu issu de la vente de terminaux mobiles par les opérateurs, qui avait été affecté par la crise sanitaire en 2020, avait retrouvé dès 2021 son niveau de 2019. La dynamique se poursuit en 2022 avec une croissance de + 5 % en un an. Le revenu des services fixes recule quant à lui de - 0,3 % en un anen 2022 après deux années de légère croissance : + 0,2 % en 2021 et + 0,7 % en 2020. Ce changement de tendance s’explique majoritairement par l’accélération du recul du revenu lié à la vente des accès de haute qualité et réseaux intersites auprès des grandes entreprises (- 4,5 % après - 1,1 % en 2021), mais également par une moindre hausse du revenu issu de la vente des accès internet sur le marché grand public, même si elle reste soutenue (+ 3,2 % en 2022, - 0,7 point en un an).

Au total, le revenu des services de communications électroniques (hors revenus annexes) enregistre, sur le marché résidentiel, un recul de 0,7 point de croissance en 2022 (24,3 milliards d’euros HT, + 3 % en un an en 2022). Sur le marché entreprise, la baisse de ce revenu est moins marquée en 2022 (7,8 milliards d’euros HT, - 2 % en 2022 après quatre années à - 3 %), malgré un revenu lié à la vente des services bas débit en recul continu (- 15 % en 2022), et qui représente encore 17 % du revenu des services fixes perçu auprès des entreprises (contre 5 % pour les résidentiels).

Le montant des investissements se maintient à un niveau élevé en 2022.

Les investissements réalisés par les opérateurs en 2022 représentent 14,7 milliards d’euros soit une diminution de - 1,5 % en un an, hors achats de fréquences, après sept années consécutives de croissance (+ 11 % en 2021). Ce montant reste toutefois à un niveau nettement supérieur aux années précédant 2021.

Les déploiements dans les boucles locales fixes et mobiles à très haut débit représentent 8,1 milliards d’euros investis, en baisse de 325 millions d’euros en un an. Cette contraction provient exclusivement du recul des montants investis dans lesdéploiements des boucles locales fixes à très haut débit, avec - 395 millions d’euros en un an, alors que l’accroissement des investissements dans les boucles locales mobiles à très haut débit se poursuit pour la troisième année consécutive (+ 70 millions d’euros en 2022), porté par les déploiements dans les réseaux 5G.

 

Pour plus de détail sur le marché des entreprises, voir la publication de l’Arcep « Le marché des services de communications électroniques en ENTREPRISE : https://www.arcep.fr/fileadmin/reprise/observatoire/march-an2017/obs-marches-annuel-ENTREPRISES-2017-def-181218.pdf

La crise sanitaire passée, les entreprises et les résidentiels reprennent leurs habitudes de consommation.

La consommation vocale depuis les réseaux fixes et mobiles, 236 milliards de minutes en 2022, diminue pour la deuxième année consécutive, de - 7 % en un an en 2022, après une année de croissance record de + 19 %liée à la crise sanitaire.

En 2020, les entreprises comme les particuliers avaient fortement augmenté leur usage vocal depuis les terminaux mobiles : 4h21 en moyenne par mois pour les détenteurs de forfaits, soit + 43 minutes en un an. Depuis 2021, cet usage diminue progressivement, mais le trafic vocal moyen reste plus élevé qu’en 2019 : 3h50 par mois en 2022 (‑ 17 minutes en un an), contre environ 3h35 sur la période 2015-2019. Sur les réseaux fixes, la crise sanitaire a eu des effets à la hausse sur la consommation vocale des particuliers, tandis que, pour les entreprises, elle en a limité le recul entamé il y a plus de dix ans. Depuis 2021, l’usage du téléphone fixe est à nouveau en déclin pour les résidentiels. En 2022, leur consommation moyenne s’élève à 1h02 par mois et par abonnement (‑ 20 minutes en un an), et n’a jamais été aussi faible. S’agissant des entreprises, la consommation vocale sur réseaux fixes diminue de près d’un quart d’heure en un an en moyenne en 2022, pour atteindre 2h01 par mois. Alors que la part du volume de communications vocales des particuliers sur le réseau téléphonique commuté (RTC) n’est plus que de 10 %, celle des entreprises enregistre un niveau encore relativement élevé de 23 % bien qu’en retrait de 7 points en un an, en raison d’une proportion encore importante d’entreprises équipées d’abonnements RTC (41 %). Les entreprises génèrent ainsi 51 % du trafic total sur les lignes RTC.

Le repli des usages SMS en France, engagé depuis 2016 au profit des services de messagerie instantanée, et accentué par la crise sanitaire, se poursuit en 2022, à un rythme comparable aux années qui ont précédé la crise : - 7 % en un an en 2022, après - 12 % en 2021 et - 15 % en 2020. Le nombre moyen d’envois s’établit à 147 messages par mois pour les particuliers (‑ 17 messages en un an). Les entreprises, dont la consommation moyenne était stable jusqu’en 2019, réduisent également leur usage : ‑ 4 messages en un an, soit 62 messages émis par mois. Depuis l’étranger, le nombre de SMS émis et reçus conserve un niveau encore nettement inférieur à celui de l’année 2019, même s’il progresse à nouveau depuis 2021, et de près de 30 % en 2022.

S’agissant de la consommation de données mobiles, la croissance progresse de 6 points en un an en 2022 pour atteindre + 28 % en un an après s’être progressivement affaiblie entre 2018 et 2021. Le volume moyen de données consommées sur les réseaux mobiles par les particuliers augmente de 24 % en 2022 pour atteindre 14 Go par mois. Plus modéré pour les entreprises, le volume moyen de données consommées sur les réseaux mobiles s’accroît de 13 % (après + 5 % en 2021) et s’établit à 5 Go par mois.Le trafic consommé à l’étranger par les clients des opérateurs français est dorénavant deux fois plusélevé que le niveau observé avant la crise, après avoir chuté de 16 % en 2020 (+ 61 % en 2022).

De plus en plus d’entreprises sont équipées d’abonnements téléphoniques mobiles.

Le nombre de forfaits mobiles en service qui augmentait entre + 3 % et + 4 % par an depuis 2015, voit sa croissance ralentir en 2022 (+ 2 %) en raison d’une dynamique moins élevée sur le marché grand public. Après une année 2021 exceptionnelle (+ 1,8 million de forfaits en un an après + 1,5 million environ sur la période 2019-2020), la croissance annuelle s’établit en effet à +1,3 million de forfaits, un niveau qui n’avait pas été aussi bas depuis l’année 2011. En revanche, sur le segment des entreprises, le rythme de croissance se maintient à un niveau élevé depuis 2020, probablement en raison de la hausse du recours au télétravail ces dernières années : environ + 600 000 forfaits en un an pour la deuxième année consécutive après + 400 000 contre environ + 300 000 les trois années précédentes. Au total, 11,3 millions de lignes mobiles entreprises sont en service en 2022. Au total, 82,7 millions de cartes SIM sont en service en France au 31 décembre 2022, dont plus de neuf cartes sur dix sont des forfaits (75,0 millions). Plus de huit cartes SIM sur dix sont actives sur les réseaux 4G (69,5 millions, + 4,5 millions en un an) et une sur dix le sont sur les réseaux 5G (8,5 millions, + 5,3 millions). En matière de dépenses en services mobiles, la facture moyenne mensuelle des entreprises (15,8 euros HT pour un forfait) continue de diminuer (- 3 % en un an en 2022), et est désormais équivalente à celle d’un détenteur de forfait grand public (15,9 euros HT, + 2 %). Pour un abonnement RTC, une entreprise dépense 24,8 euros HT par mois HT en 2022.

Sur le marché des services fixes, les clients résidentiels sont dorénavant majoritairement abonnés à la fibre optique pour accéder à internet depuis leur domicile.

Depuis 2015, les consommateurs s’abonnent pratiquement exclusivement aux offres d’accès à internet à très haut débit. La moitié des abonnements internet souscrits par les entreprises sont dorénavant de technologie très haut débit (69 % pour les résidentiels). Depuis 2020, la croissance annuelle de ces accès est intégralement portée par celle des abonnements en fibre optique : 18,1 millions, soit + 3,6 millions en un an en 2022. La croissance des accès fibre reste soutenue, mais diminue en 2022, notamment pour la clientèle grand public : + 3,5 millions contre + 3,9 millions en 2021. La proportion de cette technologie dans le total des accès internet très haut débit est pratiquement équivalente pour les deux types de clientèle : 84 % pour la clientèle grand public (+ 5 points en un an) et 80 % pour la clientèle entreprise (+ 4 points). Le nombre d’accès internet à haut et très haut débit souscrits par les entreprises s’élève à 2,0 millions. Il croît à un rythme annuel stable de + 0,5 % en un an, un rythme trois fois moins élevé que celui des particuliers (+ 1,5 %, soit 29,9 millions d’abonnements). La France compte ainsi 31,9 millions d’accès à internet à haut et très haut débit en 2022, dont 67 % sont à très haut débit (21,5 millions, + 8 points en un an). Le nombre d’abonnements internet à haut débit s’élève à 10,4 millions en 2022, dont une très large majorité sont en DSL. Les abonnements DSL représentent 31 % du nombre total d’abonnements internet à haut et très haut débit (- 9 points en un an).

En moyenne, une entreprise dépense 95 euros HT par mois pour un accès internet à haut ou à très haut débit, soit trois fois plus qu’un particulier, et 330 euros HT si elle souscrit une offre plus élaborée notamment en termes de fonctionnalité, de qualité de service, ou qui lui permet de raccorder plusieurs de ses sites.

Sur le marché de la téléphonie fixe, les entreprises sont, depuis 2021, majoritairement équipées d’abonnements téléphoniques en voix sur large bande. Ces derniers progressent moins vite en 2022 : + 3 % en 2022 contre + 5 % à + 8 % depuis 2016. Ils s’élèvent à 4,2 millions fin 2022. Parallèlement, le nombre d’abonnements téléphoniques RTC continue de diminuer quel que soit le type de clientèle, à un rythme de - 16 % en un an en 2022. Sur un total de 37,7 millions d’abonnements, plus de huit sur dix sont souscrits par les résidentiels, dont une majorité en voix sur large bande (28,6 millions, + 1,6 % en 2022, soit - 1,8 point en un an).

 


 

[1] Les parcs actifs 3G, 4G et 5G sont définis comme le nombre de clients ayant accédé au cours des trois derniers mois (en émission ou en réception) à un service mobile utilisant l’une de ces technologies d’accès radio. Ces rubriques ne sont pas exclusives : un consommateur ayant utilisé les réseaux 3G, 4G et 5G au cours du trimestre sera comptabilisé dans chacun de ces indicateurs.

Remarques générales

1. Ruptures de séries
  • En 2018, l’application, à partir du 1er janvier 2018, de la nouvelle norme comptable IFRS 15 a entraîné une rupture de séries dans les revenus des services mobiles et des terminaux mobiles. La partie liée au remboursement des terminaux est désormais enregistrée comptablement en totalité à la date de son achat par le client, dans les revenus des terminaux. Auparavant, ce montant (la « subvention opérateur ») était facturé au travers de l’abonnement mensuel du client pour la période d’engagement. Afin d’évaluer les évolutions entre 2017 et 2018, sur un périmètre comparable, les revenus mobiles de l’année 2017 sont également présentés dans la présente publication selon la nouvelle norme comptable IFRS 15. Pour plus d’informations, se reporter à l’annexe 2.2.
  • En 2015, l’allocation du revenu des forfaits mobiles dits « bundlés » (voix + data) entre les différents services a été supprimée. Auparavant, il s’agissait principalement de segmenter le revenu total entre les services vocaux classiques et les services de données, mais selon la composition des forfaits, une partie du revenu des forfaits pouvait également être allouée au revenu des services à valeur ajoutée vocaux et data. Pour l’année 2014, les indicateurs sont présentés sur le périmètre 2015, c’est-à-dire qu’il s’agit des revenus des prestations payées en supplément du forfait. Pour 2013, une rétropolation des données a également été effectuée.
  • L’année 2013 a été marquée par une modification dans la structure du marché des services de capacité aux opérateurs (marché de gros) : la fusion entre France Telecom et Orange a entraîné une suppression des flux financiers entre ces deux sociétés. Avant cette date, France Télécom vendait des services de capacité à Orange. Afin d’évaluer l’évolution de ces prestations entre 2012 et 2013 sur des données comparables, les données de revenus publiées sur l’année 2012 correspondent au champ 2013, c’est-à-dire hors ventes entre France Télécom et Orange. Les données postérieures à 2012 ne sont pas comparables à celles des années précédentes.
  • L’année 2006 a été marquée par une modification dans la structure du marché des services de capacité spécifiquement dédiés aux entreprises : l’intégration de Transpac dans France Télécom au 1er janvier 2006 a entraîné une suppression des flux financiers entre ces deux sociétés. Avant cette date, France Télécom et Transpac se vendaient des services de capacité. Ces revenus étaient comptabilisés dans les rubriques « Liaisons louées » et
    « Transport de données ». Le revenu des services de capacité est présenté à partir de l’année 2006.
  • En 2005, l’intégration d’un nouvel opérateur important sur le segment du marché des annuaires (rubrique « Revenus annexes ») crée une rupture entre 2004 et 2005.
2. Elargissement du périmètre des acteurs interrogés en 2021

L’Arcep a élargi son périmètre d’enquête en 2021 en interrogeant l’ensemble des opérateurs d’infrastructures de téléphonie mobile (gestionnaires d’infrastructures d’accueil spécialisés dans l’hébergement d’équipements de téléphonie mobile). Ces opérateurs viennent s’ajouter aux opérateurs exploitant un réseau de communications électroniques ouvert au public ou fournissant au public un service de communications électroniques interrogés. Cela se traduit par un élargissement du nombre de sociétés interrogées pour les enquêtes 2021. Les données concernées sont l’emploi et l’investissement. Les séries historiques de ces indicateurs ont été revues afin de conserver des évolutions cohérentes.

3. Modification des publications à la suite de la consultation menée en 2014

L’ARCEP a réalisé, au cours de l’année 2014, une consultation des principaux opérateurs de communications électroniques, portant sur l’évolution des indicateurs contenus dans ses publications statistiques. Les réponses à cette consultation ainsi que les récentes évolutions du marché des communications électroniques ont conduit l’Autorité à modifier sensiblement les publications relatives au suivi du marché.

Evolution du périmètre des réseaux intersites (services de capacité) :

Jusqu’en 2014, l’indicateur « recettes des services de capacité » sur le marché de détail incluait une partie des prestations vendues à des opérateurs de communications électroniques déclarés auprès de l’ARCEP. Il s’agissait principalement du revenu de liaisons louées et de transport de données dont il était difficile jusqu’à présent, pour l’opérateur répondant, de dissocier les montants attribuables à des entreprises de ceux attribuables à d’autres opérateurs. Les recettes provenant des liaisons d’aboutement et des liaisons partielles terminales étaient, quant à elles, incluses dans l’indicateur « prestations de gros de l’accès haut débit et très haut débit » figurant dans la section relative à l’interconnexion et aux prestations de gros. Des ajustements ont été réalisés afin de dissocier clairement les marchés de gros et de détail : ainsi, l’ensemble des recettes des services de capacité vendus aux opérateurs figure désormais dans la section marché de gros, indicateur « services de capacité ». Cela a pour conséquence directe une baisse d’environ 500 millions d’euros par an à partir de 2015 du revenu total sur le marché de détail et d’une hausse du même montant des recettes relatives au marché de gros des opérateurs fixes.

Services mobiles : dissociation du marché des services des objets connectés :

L’ensemble des publications statistiques de l’ARCEP dissocient depuis 2015, au sein des services mobiles, le segment des cartes Machine to Machine (MtoM) des autres services mobiles dits « classiques ». Les indicateurs de nombre de cartes SIM et de revenu des marchés afférents sont ainsi présentés séparément. S’agissant des trafics (appels vocaux, messagerie interpersonnelle, données consommées), les indicateurs présentés sont susceptibles d’inclure le trafic issu des cartes MtoM. Néanmoins, ces consommations sont faibles et négligeables au regard des consommations réalisées à partir des cartes SIM mobiles classiques.

4. Changement de champ réglementaire en 2004

L’Arcep interroge, pour ses observatoires, tous les opérateurs entrant dans le champ de la régulation. L’évolution du cadre réglementaire en 2004 a élargi le périmètre d’enquête, en couvrant également tous les fournisseurs d’accès à internet et les transporteurs de données. Cette modification du cadre réglementaire s’est traduite par un élargissement du nombre d’opérateurs interrogés. Dans la mesure du possible, les évolutions sont présentées sur le même champ de 1998 à 2004, puis sur le nouveau champ pour les années à partir de 2004. Les données concernées sont l’emploi, l’investissement et les charges.

5. Revenus des services de téléphonie fixe et d’internet

La segmentation pratiquée dans ces publications rattache, par convention, l’ensemble des revenus des offres multi services à l’internet et ne rattache aux revenus de la téléphonie fixe que les revenus qui lui sont directement attribuables.

L’indicateur de revenu directement attribuable aux services de téléphonie fixe couvre le revenu des frais d’accès et abonnements au service téléphonique (Réseau téléphonique Commuté - RTC et Voix sur large bande - VLB lorsqu’elle est facturée indépendamment du service internet), le revenu des communications depuis les lignes fixes explicitement facturées (RTC et VLB facturés en supplément des forfaits multiplay), le revenu de la publiphonie et des cartes.

L’accès à un service de voix sur large bande et les communications en VLB, lorsqu’ils sont inclus dans la facturation du forfait internet haut débit, ne sont pas valorisés dans l’indicateur de revenu directement attribuable à la téléphonie fixe : ils sont inclus dans l’indicateur « revenu de l’accès à internet haut débit » et, à un niveau plus agrégé, dans l’indicateur « revenu internet ».

6. Segmentation par type de clientèle

La segmentation par type de clientèle peut différer d’un opérateur mobile à l’autre selon que les professionnels (artisans, professions libérales, …) sont considérés comme du grand public ou comme des entreprises.

La définition adoptée à partir de 2008 pour la segmentation entre clientèle grand public et entreprise sur le marché de détail est la suivante :

  • La clientèle « entreprise » regroupe deux types de clients :
    • Les clients d’une offre ou d’une option réservée à la clientèle des professionnels, des entreprises et des entités publiques, par exemple parce que l’offre ou l’option ne peut être souscrite que par une personne morale ou parce qu’il est demandé au client de produire à la souscription une preuve de commercialité – numéro d’inscription SIREN, SIRET, etc.
    • Les clients des autres types d’offres qui se sont explicitement déclarés à la souscription comme des professionnels.
  • La clientèle « grand public » : tous les clients ne faisant pas partie de la clientèle « entreprises ». Ces clients peuvent être regroupés, selon les opérateurs, dans les catégories dites « grand public » ou « résidentiel ».
7. Les données du marché dans les départements et collectivités d’outre-mer en 2022

Une étude sur le marché des communications électroniques dans les départements et collectivités d’outre-mer en 2022 est disponible sur le site de l’Autorité :

Observatoire des marches des communications électroniques - Les services de communications électroniques dans les DEPARTEMENTS ET COLLECTIVITES D’OUTRE-MER - Année 2022 (20 juillet 2023) (arcep.fr)

8. Divers

Sauf mention contraire, les unités utilisées dans cette publication sont les unités pour les données d’emploi, les millions d’unités pour les indicateurs de parc, les millions d’euros pour les indicateurs d’investissement et de revenus (hors taxes), les millions pour les trafics de téléphonie ou de messages (SMS et MMS), les exaoctets pour les indicateurs relatifs au volume de données échangées.

Les écarts susceptibles d’exister entre les croissances annuelles en % et les niveaux sont liés aux arrondis.

Les données révisées sont indiquées en italique dans les tableaux.

Les données sont disponibles sous format électronique sur le site data.gouv.fr : ici