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Le chiffre d'affaires des télécommunications est en hausse au premier trimestre 2004 de 4,6 % par rapport à celui du premier trimestre de l'année précédente. Le marché de l'Internet est le plus fort moteur de cette croissance, avec une nouvelle accélération : sur le champ des seuls opérateurs déclarés, le chiffre d'affaires de l'Internet est en hausse de 30 % sur un an.

La téléphonie fixe
Le nombre de lignes dégroupées continue de croître rapidement sur le marché français pour atteindre près d'un demi-million de lignes dont plus de 200 000 ont été dégroupées partiellement sur le premier trimestre 2004. Des indicateurs de consommation moyenne mensuelle par client de la téléphonie fixe (facture mensuelle et volume de trafic mensuel) sont désormais suivis en dernière page de la publication. La facture moyenne par abonnement fixe s'élève à 31,0 euros au premier trimestre 2004, pour 28,5 euros par client de la téléphonie mobile.

Internet
La croissance des revenus Internet provient avant tout de la forte augmentation du nombre de clients ayant opté pour un accès Internet à haut débit qui atteint 4,4 millions (+0,9 million de clients sur le premier trimestre 2004). Sur le segment du haut débit, les opérateurs ont ainsi enregistré au cours du premier trimestre 2004 une hausse de près d'un tiers de leurs revenus (+93 % sur un an). Le nombre d'abonnements à bas débit diminue sur un rythme annuel de -13 %, mais est encore supérieur (6,5 millions) au nombre d'abonnements à haut débit.

Les mobiles
Pour les mobiles, la part croissante du transport de données (9% des revenus), et l'augmentation continue du nombre de clients (41,9 millions ce qui représente un taux de pénétration de près de 70% à fin mars 2004) permettent à ce secteur de poursuivre sa croissance. Trois nouveaux indicateurs sont intégrés à la présente publication, à savoir : le nombre de numéros portés au cours du trimestre, le parc multimédia mobile (tous deux figurant également dans l'observatoire des mobiles), et le roaming-in qui correspond au trafic des abonnés mobiles étrangers sur les réseaux mobiles des opérateurs nationaux et aux revenus des opérateurs mobiles français générés par ce trafic.

Note : D'éventuelles révisions des données d'un trimestre d'une publication à l'autre s'expliquent par des corrections apportées par les opérateurs dans leur déclaration. Les écarts susceptibles d'exister sont liés aux arrondis.

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Le chiffre d’affaires global du marché des télécommunications s’établit à 8,865 milliards d’euros ce qui représente une hausse de 4,6% par rapport au chiffre d’affaires du 1^er trimestre 2003. Les secteurs de l’Internet et de la téléphonie mobile contribuent le plus à cette croissance, avec des hausses respectives de 30,3% et de 14,3% sur la période tandis que l’érosion des revenus de la téléphonie fixe se poursuit (-4,3%).

* données rectifiées par rapport à la publication précédente

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1) Cet indicateur recouvre les chiffres d'affaires des frais d'accès et abonnements, des communications depuis les lignes fixes hors communications vers Internet, de la publiphonie et des cartes.
2) Non compris la valeur ajoutée des fournisseurs d'accès Internet ne détenant pas de licences (par exemple, Wanadoo, AOL et Club Internet).
3) Cette rubrique intègre le transport de données sur réseaux mobiles, ainsi que, jusqu'au 4ème trimestre 2003, les revenus des opérateurs de radiomessagerie.
4) L'indicateur comprend uniquement le chiffre d'affaires du transport de données depuis les lignes fixes, le transport de données depuis les lignes mobiles étant intégré dans le chiffre global de la téléphonie mobile.
5) Ce marché ne relève pas à proprement parler du marché des services de télécommunications. La contribution des opérateurs licenciés sur ce marché étant faible, cet indicateur ne donne qu'une vision partielle du chiffre réel.

Le volume total de trafic de la téléphonie est en hausse de 2,2% par rapport au trafic enregistré au 1^er trimestre 2003. Les volumes de la téléphonie mobile représentent la quasi totalité de cette croissance. Avec -9,3%, on assiste à un net tassement du volume de trafic de l’Internet bas débit lié au développement parallèle des accès Internet à haut débit.

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La hausse des revenus des services d’interconnexion Internet sur le 1^er trimestre 2004 provient des ventes d’accès en mode ATM (option 3), liée au développement du marché de l’Internet à haut débit. La baisse du volume d’interconnexion Internet que l’on constate entre le quatrième trimestre 2003 et le premier trimestre 2004 provient d’un mouvement de concentration des opérateurs intervenant sur ce marché.

Notes :

- Les chiffre d’affaires et les volumes de l’interconnexion ne sont pas établis sur les mêmes périmètres, ce qui rend un rapprochement entre ces deux indicateurs inapproprié pour une estimation de prix moyen (les revenus d’interconnexion incorporent des revenus fixes tels que les paiements au titre des liaisons de raccordement ainsi que des prestations entre opérateurs).

- L’interconnexion est l’ensemble des services offerts entre opérateurs résultant d’accords dits d’interconnexion. En cas de rapprochements ou de concentration d’entreprises, une partie des flux entre entreprises disparaît ce qui peut expliquer des baisses entre deux trimestres.

- L’attention du lecteur est attirée sur le fait que les chiffres de l’interconnexion ci-dessus peuvent ne pas être exempts de double-comptes, notamment sur le champ des opérateurs fixes.

Les services de télécommunication en France au 1er trimestre 2004 (opérateurs déclarés) / publié en septembre 2004

Note : Un changement d’assiette dans la comptabilisation des volumes et des revenus des opérateurs mobiles est intervenu depuis le premier trimestre 2003: le roaming-in entrant n’est en effet plus comptabilisé dans le trafic international entrant. Les valeurs de roaming-in des opérateurs mobiles sont suivi à partir du 1^er trimestre 2004 dans le tableau ci-dessous.

Les services de télécommunication en France au 1er trimestre 2004 (opérateurs déclarés) / publié en septembre 2004

Note : Le roaming-in correspond à la prise en charge par un opérateur mobile français des appels reçus et émis en France par les clients des opérateurs mobiles étrangers.

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6 Ce segment de marché est un sous ensemble du marché total (cf. 1.2.1)

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Le chiffre d’affaires des frais d'accès, de l’abonnement et des services supplémentaires de la téléphonie fixe est en recul de 2,2%.

Le nombre de clients ayant choisi la présélection continue à augmenter à un rythme élevé depuis la fin de l’année 2002. Le nombre de clients utilisant la sélection appel par appel demeure relativement stable depuis trois ans (voir graphique page 9).

Note : Le parc de sélection appel par appel ne considère que les abonnements actifs, le parc de présélection ne considère que les abonnements en service, net des résiliations

L’augmentation du nombre de lignes dégroupées constatée sur le quatrième trimestre 2004 s’est encore amplifiée au cours du premier trimestre 2004 avec plus de 200 000 lignes supplémentaires. Comme sur le précédent trimestre, cette hausse traduit le développement des offres Internet à haut débit reposant sur le dégroupage partiel de lignes.

Les revenus des communications depuis les lignes fixes sont en baisse de 5,9% par rapport au premier trimestre 2003, même si le volume global du trafic est relativement stable tant par rapport au premier trimestre 2003 que par rapport au trimestre précédent. Sa structure continue à se modifier au bénéfice des communications vers les mobiles, en augmentation de 7,8%. Cette évolution se fait surtout au détriment des communications locales, dont le volume diminue de 5,2%.

* la ventilation entre les communications locales et interurbaines est une estimation ART

** hors communications d’accès Internet

* hors communications d’accès Internet

Les services de télécommunication en France au 1er trimestre 2004 (opérateurs déclarés) / publié en septembre 2004

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Note : Les données des tableaux ci-dessous correspondent aux prestations que les opérateurs déclarés facturent directement au client final ou aux fournisseurs d’accès quand ces derniers ne sont pas des opérateurs déclarés. La mesure ne recouvre pas la consommation totale, car elle ignore la valeur ajoutée des fournisseurs d’accès qui ne sont pas opérateurs déclarés.

* données rectifiées par rapport à la publication précédente.

Les services de télécommunication en France au 1er trimestre 2004 (opérateurs déclarés) / publié en septembre 2004

* données rectifiées par rapport à la publication précédente.

Note : La publication distingue deux types d’abonnements pour les communications d’accès à Internet bas débit pour le client final :

(a) le client paye un forfait de minutes de communications vers Internet à son fournisseur d’accès à Internet. Dans ce cas, l’opérateur de boucle locale collecte le trafic Internet pour le fournisseur d’accès à Internet (définition AFA : comptes payants sur une base forfaitaire mensuelle).
(b) Si l’opérateur de boucle locale est lui même fournisseur d’accès, il comptabilise ses revenus des forfaits sur la ligne " Revenus des forfaits à Internet bas débit ".le client possède un compte d’accès gratuit (sans abonnement mensuel) chez un fournisseur d’accès et ne paye que ce qu’il consomme (" pay as you go ") directement à l’opérateur de boucle locale (définition AFA : comptes d’accès gratuits ou facturés à l’usage).

Afin de mieux rendre compte du marché Internet, l’ART a élargi le champ d’observation de ce marché en mettant en place une enquête spécifique trimestrielle auprès des fournisseurs d’accès Internet. Les résultats de cette enquête portant sur le premier trimestre 2004 ont été publiés par l’Autorité le 20 juillet 2004. Les nombres d’abonnements 2004 issus de cette enquête sont repris dans les tableaux ci-dessous.

(*) Source : données de l’AFA (1) jusqu’au troisième trimestre 2003, estimation de l’observatoire des marchés au quatrième trimestre 2003, enquête spécifique " FAI " de l’ART à partir du 1^er trimestre 2004. L’estimation faite sur le quatrième trimestre 2003 a été légèrement rectifiée par rapport à la publication précédente.

(**) Source : données de l’observatoire des marchés de l’ART à partir du quatrième trimestre 2002, enquête spécifique " FAI " de l’ART à partir du 1^er trimestre 2004.

La croissance du nombre d’abonnements à Internet s’accélère et atteint 5,0% au 1^er trimestre 2004, pour 3,4% au quatrième trimestre 2003 et 2,2% au troisième trimestre 2003.La croissance très rapide du nombre d’accès Internet à haut débit sur la marché français se confirme au premier trimestre 2004 avec près de 900 000 nouveaux abonnements enregistrés, soit +25% sur le trimestre, après +26% sur le trimestre précédent. La part des technologies DSL est prépondérante avec plus de 90 % des accès. Dans le même temps, la décroissance du nombre d’abonnements à bas débit se confirme sur un rythme de 5% par trimestre.

Note : En ce qui concerne les accès à Internet à haut débit ventilés selon la technologie d'accès, une interprétation correcte des chiffres suppose de tenir compte des couvertures différentes du territoire par le réseau téléphonique et par les réseaux câblés. Ainsi, certains opérateurs du câble font valoir un parc de raccordements câble adaptés à l’Internet de l’ordre de 6,3 millions contre un potentiel technique xDSL de l’ordre de 20 millions de lignes. L'observatoire s'attachera, en concertation avec les entreprises présentes sur les marchés, à affiner les indicateurs éclairant les questions de couverture différenciée des réseaux.

1) AFA : Association des Fournisseurs d’Accès et de Services Internet (http://www.afa-france.com/). Selon la définition de l’AFA, sont comptabilisés : les comptes d'accès gratuits ou facturés à l'usage qui font l'objet d'au moins une connexion dans les 40 derniers jours, et tous les comptes payants sur une base forfaitaire mensuelle ncluant ou non un forfait téléphonique, particuliers et professionnels). L’AFA rassemble les données des opérateurs suivants : AOL France, 9 Online, Aricia, Cario, Club-Internet, Free (RTC uniquement), Inter PC, NC Numéricâble, Noos, Tiscali France, UPC France, Wanadoo.

2) AFORM : Association Française des Opérateurs de Réseaux Multiservices (http://www.aform.org

La croissance de l’activité de la téléphonie mobile se poursuit à un rythme régulier de l’ordre de 14% par an en chiffre d’affaires, et de 22% en volume de communications. Elle est tirée essentiellement par le développement des échanges de mobile à mobile et des SMS. La messagerie interpersonnelle sur réseaux mobiles poursuit sa croissance (+30,6% sur un an en volume et 16,5% en chiffre d’affaires). Les autres types d’échange de données sur réseau mobile (SMS+ et autres) commencent à prendre une part plus significative (20% au premier trimestre 2004 contre 8% un an auparavant).

* Ces volumes de communications incluent notamment les appels de consultation de messagerie vocale.

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7) Le roaming out correspond aux appels passés à l'étranger par les clients des opérateurs mobiles français.

Note: A partir du 1^er trimestre 2004, l'observatoire ne collecte plus trimestriellement les informations relatives aux opérateurs de radiomessagerie et de réseaux mobiles satellitaires qui ne constituent plus qu’un volume d’activité très faible. Ces informations sont cependant disponibles dans les publications de l'observatoire des mobiles.

Avec 41, 9 millions de clients, le parc total de la téléphonie mobile est en hausse de près de 8% sur un an. Le taux de pénétration de la téléphonie mobile atteint 69,5% à la fin du premier trimestre 2004. Cette hausse vient intégralement de l’augmentation du nombre d’abonnés à une formule forfaitaire qui représentent désormais près de 60% des clients de la téléphonie mobile.

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8) Une carte prépayée est dite active si le client a émis ou reçu au moins un appel pendant les 3 derniers mois. Seuls les appels téléphoniques sont considérés, qu'ils soient gratuits ou payants. Les SMS ne sont pas pris en compte dans le calcul.

Notes :

- Le parc actif multimédia est défini par l'ensemble des clients (abonnés ou prépayés) qui ont utilisé au moins une fois sur le dernier mois un service multimédia de type Wap ; i-Mode ; MMS ; e-mail (l'envoi d'un SMS ne rentre pas dans le périmètre de cette définition), et ce, quelle que soit la technologie support (CSD; GPRS...).

- Le nombre de numéros portés est défini comme le nombre de portages effectifs (numéros activés chez l'opérateur receveur) réalisés au cours du trimestre correspondant.

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La baisse du volume des services avancés des opérateurs mobiles vient d’une définition plus précise de ce que l’on entend par " services avancés " dans les instructions données aux opérateurs pour répondre à l’enquête. Cette précision modifie en particulier le mode de déclaration des appels vers les numéros courts des opérateurs mobiles qui ne sont plus comptabilisés sur la ligne " services avancés " mais sur la ligne " communications vers les mobiles du même réseau ".

(*) y compris les revenus reversés par les opérateurs aux sociétés fournisseurs de services.

Les services de télécommunication en France au 1er trimestre 2004 (opérateurs déclarés) / publié en septembre 2004

Note : Le chiffre d’affaires des liaisons louées peut comporter des doubles comptes dans la mesure où il comptabilise les ventes d’opérateurs à opérateurs. Ces ventes peuvent représenter jusqu’à 35% du total du chiffre des liaisons louées. Les opérateurs licenciés ne représentent qu’une partie du marché total du transport de données (environ un quart en 2002).

Les services de renseignements

Sur le premier trimestre 2004 un changement dans le mode de comptabilisation des chiffres d’affaires des services de renseignements des opérateurs fixes est pris en compte ce qui explique la baisse constatée.

Les terminaux et équipements

Note : Le chiffre d’affaires des coffrets et terminaux inclut ici comme dans les publications précédentes les commissions aux distributeurs.

Les services de télécommunication en France au 1er trimestre 2004 (opérateurs déclarés) / publié en septembre 2004

Les indicateurs moyens par client sont publiés pour la première fois à la fois pour les clients des réseaux fixe et pour ceux des réseaux mobiles. Pour plus de lisibilité, les volumes de trafic mensuel moyen par client sont affichés en heures et non plus en nombre de minutes.

Notes :

Parc moyen de clients du trimestre N : [(parc total de clients à la fin du trimestre N + parc total de clients à la fin du trimestre N-1) / 2]

(1) Cet indicateur est calculé en divisant le chiffre d’affaires des communications depuis les lignes fixes et celui de l’abonnement pour le trimestre N par une estimation du parc moyen de clients du trimestre N rapporté au mois.

(1’) Cet indicateur est calculé en divisant le chiffre d’affaires de la téléphonie mobile du trimestre N par une estimation du parc moyen de clients du trimestre N rapporté au mois. Cet indicateur, qui n’intègre pas les revenus de l’interconnexion, ni ceux des services avancés, est distinct de l’indicateur traditionnel de revenu moyen par client (ARPU).

(2) Cet indicateur est calculé en divisant le volume de trafic du trimestre N par une estimation du parc moyen de clients du trimestre N rapporté au mois

(3) Cet indicateur est calculé en divisant le nombre de SMS du trimestre N par une estimation du parc moyen de clients du trimestre N rapporté au mois