Les mobiles
Avec une hausse de 177 millions d'euros sur le trimestre par rapport au 2ème trimestre 2002, la téléphonie mobile apporte une contribution essentielle à la croissance du marché, qui, dans son ensemble, a progressé en un trimestre de 94 millions d'euros. Elle représente un peu plus de 3 milliards d'euros sur les 8,4 milliards que compte le marché dans son ensemble. Elle réalise une progression de 15 % sur un an et de 6,2% sur un trimestre.

Internet : une nouvelle comptabilisation des volumes
Des modifications importantes ont été apportées aux séries relatives au trafic Internet. La conséquence est un basculement d'une partie des minutes facturées aux clients finals, dont les fournisseurs d'accès à Internet qui ne sont pas également opérateurs autorisés font partie, vers du trafic d'interconnexion Internet. L'ensemble des séries corrigées figure en annexe de la publication.
Par ailleurs, la publication s'enrichit en distinguant le trafic des abonnés à Internet à travers des forfaits et celui facturé à l'usage (ou " sans abonnement ").

La téléphonie fixe : des évolutions à la baisse
Les indicateurs traduisent presque tous une décroissance.
Les abonnements à la présélection du transporteur enregistrent par contre une hausse de 11,7% par rapport au 2ème trimestre 2002.

Note :
- Les révisions des données d'un trimestre d'une publication à l'autre s'expliquent par des corrections apportées par les opérateurs dans leur déclaration.
- Les écarts susceptibles d'exister sont liés aux arrondis.
- Afin d'enrichir les informations restituées par l'Autorité, la présente publication intègre les données relatives au nombre d'abonnés Internet provenant de l'AFA(1) et de l'AFORM(2)

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1) AFA : Association des Fournisseur d'Accès et de Services Internet, www.afa-france.com
2) AFORM : Association Française des Opérateurs de Réseaux Multiservices, www.aform.org.

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Au troisième trimestre 2002, le marché des télécommunications dans son ensemble enregistre une hausse sur un an de 1,3% du chiffre d'affaires. Ceci s'explique principalement par la téléphonie mobile, en hausse de 15% et Internet, en croissance de 6% par rapport au troisième trimestre 2001. On constate, par ailleurs, un fléchissement de la part de la téléphonie fixe dans les recettes totales du marché des télécommunications puisqu'elle représente 41,3% du chiffre d'affaires au troisième trimestre 2002 contre 42,6% un an auparavant.

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3) Cet indicateur recouvre les chiffres d'affaires des frais d'accès et abonnements, des communications depuis les lignes fixes hors communications vers Internet, de la publiphonie et des cartes.
4) Non compris la valeur ajoutée des fournisseurs d'accès Internet ne détenant pas de licences (par exemple, Wanadoo, AOL et Club Internet).
5) Cette rubrique intègre le transport de données sur réseaux mobiles.
6) L'indicateur comprend uniquement le chiffre d'affaires du transport de données depuis les lignes fixes, le transport de données depuis les lignes mobiles étant intégré dans le chiffre global de téléphonie mobile.
7) Ce marché ne relève pas à proprement parler du marché des services de télécommunications. La contribution des opérateurs licenciés sur ce marché étant faible, cet indicateur ne donne donc qu'une vision partielle du chiffre réel.

Les volumes de téléphonie mobile poursuivent leur croissance en 2002 pour s'établir au troisième trimestre à 12,9 milliards de minutes, soit une croissance de 17,2% sur un an et de 2,1% sur un trimestre. Le trafic Internet a progressé de près de 15% sur la période.
A contrario, les volumes de communications depuis les lignes fixes diminuent de 4,4% par rapport au troisième trimestre 2001.

L'ensemble des séries corrigées (du 1er trimestre 2001 au 3ème trimestre 2002) figure en annexe

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8) Ainsi que le chiffre d'affaires associé.

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Le chiffre d'affaires d'interconnexion affiche dans son ensemble une baisse de 5,2% sur un an. Celui des opérateurs mobiles pour les services d'interconnexion approche le milliard d'euros par trimestre. Ces opérateurs sont à l'origine de 55 % du marché intermédiaire en valeur pour un trafic de 19%.
Les modifications intervenues sur la comptabilisation des volumes Internet impactent le marché de l'interconnexion. En particulier, le trafic Internet ressort désormais à environ 10 milliards de minutes par trimestre.

Le trafic au départ de l'étranger à destination d'abonnés en France augmente par rapport au 2ème trimestre que ce soit vers les fixes ou les mobiles. Ce phénomène saisonnier provient des français qui passent leurs vacances en dehors du territoire et qui appellent en France. On note cependant un net recul par rapport au 3ème trimestre 2001.

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L'accès, les abonnements et les services supplémentaires(9)

Les lignes fixes, la sélection et la présélection du transporteur

Au 30 septembre 2002, on compte environ 400 000 lignes supplémentaires en présélection par rapport au 2ème trimestre, soit une progression de 11,7% au cours du trimestre.

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9) Rappel : Ce chiffre ne comprend plus depuis le 1er trimestre 2002 ni la " quote part " du trafic des offres tout compris, ni les forfaits de communications qui figurent à présent dans le chiffre d'affaires des communications nationales. Ceci explique la baisse constatée par rapport aux trimestres précédents. Par ailleurs, le chiffre d'affaires des abonnements s'entend hors abonnement à une ligne ADSL.

Les communications depuis les lignes fixes (hors publiphones et cartes et hors Internet (10))

La tendance générale des communications depuis les lignes fixes est à la baisse tant en valeur qu'en volume. Le chiffre d'affaires des communications nationales est, ce trimestre, inférieur à 1 milliard d'euros.

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10) NB : Le chiffre d'affaire et les volumes de communications Internet n'apparaissent plus dans ce tableau, les chiffres sont disponibles sous la rubrique " 2.2.Internet ".

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11) Ces chiffres ne recouvrent pas l'ensemble du marché car le périmètre de l'enquête est celui des opérateurs titulaires de licences L33.1 ou L34.1. Or il n'est pas nécessaire d'obtenir une licence pour commercialiser des cartes de téléphonie. Les non autorisés sont par ailleurs interrogés par l'INSEE, et font l'objet d'une publication commune (cf INSEE Première n°847 en mai 2002 sur le marché des télécommunications en 2000).

La publication intègre désormais la distinction entre deux types d'abonnements pour les communications d'accès à Internet :
- l'abonné paye un forfait de minutes de communications vers Internet à son fournisseur d'accès à Internet. Dans ce cas, l'opérateur de boucle locale collecte le trafic Internet pour le fournisseur d'accès à Internet (définition AFA : comptes payants sur une base forfaitaire mensuelle) ;
- l'abonné possède un compte d'accès gratuit (sans abonnement mensuel) chez un fournisseur d'accès et ne paye que ce qu'il consomme, et ce, directement à l'opérateur de boucle locale (définition AFA : comptes d'accès gratuits ou facturés à l'usage).

* minutes " pay as you go " : minutes de communications sur Internet qui sont facturées à l'abonné directement par l'opérateur de boucle locale et non par le fournisseur d'accès à Internet (comme c'est le cas pour les forfaits).

Les séries ont été modifiées suite à un changement de comptabilisation des minutes Internet, c'est pourquoi toutes les valeurs de l'indicateur " ensemble des volumes Internet facturés aux clients finals " ont été totalement révisées. Les données depuis le 1er trimestre 2001 sont disponibles en annexe.

La collecte de trafic représente en moyenne 74,4 % des minutes Internet.

Il est rappelé enfin que les chiffres d'affaires correspondent aux prestations facturées par les opérateurs autorisés directement au client final (" pay as you go ") ou aux fournisseurs d'accès quand ces derniers ne sont pas des opérateurs autorisés. La mesure ne compte pas ainsi la consommation totale, en ignorant la valeur ajoutée des fournisseurs d'accès quand ils ne sont pas opérateurs autorisés.

La rubrique Internet est cependant complétée par les données de l'AFA et l'AFORM pour ce qui est du nombre d'abonnés.

*définition de l'AFA : sont comptabilisés les comptes d'accès gratuits ou facturés à l'usage qui font l'objet d'au moins une connexion dans les 40 derniers jours, et tous les comptes payants sur une base forfaitaire mensuelle (incluant ou non un forfait téléphonique, particuliers et professionnels).

Le marché de l'ADSL enregistre une très forte progression sur un an (+ 225%) et également par rapport au trimestre précédent (+ 20 %) avec près de 840 000 lignes au 3ème trimestre.

**Abonnés des opérateurs autorisés (les abonnés de Wanadoo ne sont donc pas comptabilisés, par exemple)

Le marché des mobiles affiche des évolutions positives. Le 3ème trimestre est traditionnellement plus fort en terme de trafic de roaming out(12) du fait du plus grand nombre de français à l'étranger en période estivale.

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12) Le roaming out correspond aux appels passés à l'étranger par les abonnés des opérateurs mobiles français.

Les données de parc

Le taux de pénétration du mobile dans la population atteint 62,6%. Les abonnés sont équipés majoritairement (à 54,4%) de forfait et abonnements. Cette évolution est favorable aux forfaits (+15,6% sur un an contre seulement 2,3% pour les cartes prépayées) par rapport à la situation observée à la fin de l'année 2001 où la part des forfaits et celle des cartes prépayées étaient quasiment identiques.

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13) une carte prépayée est dite active si le client a émis ou reçu au moins un appel pendant les 3 derniers mois. Seuls les appels téléphoniques sont considérés, qu'ils soient gratuits ou payants. Les SMS ne sont pas pris en compte dans le calcul.

Les indicateurs par abonnés

(1) Cet indicateur est calculé en divisant le chiffre d'affaires de la téléphonie mobile du trimestre N par une estimation du parc moyen d'abonnés du trimestre N [(parc total d'abonnés à la fin du trimestre N + parc total d'abonnés à la fin du trimestre (N-1) / 2]. Cet indicateur, qui n'intègre pas les revenus de l'interconnexion, ni ceux des services avancés, est distinct de l'indicateur traditionnel de revenu moyen par abonné (ARPU).

(2) Cet indicateur est calculé en divisant le volume de trafic de la téléphonie mobile du trimestre N par une estimation du parc moyen d'abonnés du trimestre N [(parc total d'abonnés à la fin du trimestre N + parc total d'abonnés à la fin du trimestre (N-1) / 2]

(3) Cet indicateur est calculé en divisant le nombre de SMS du trimestre N par une estimation du parc moyen d'abonnés du trimestre N [(parc total d'abonnés à la fin du trimestre N + parc total d'abonnés à la fin du trimestre (N-1) / 2].

Le nombre de SMS mensuel moyen par abonné progresse sur un an de 64,5%. Après une période stable du premier au deuxième trimestre 2002, le nombre de SMS moyen mensuel par abonné s'établit à 13,1 soit une hausse de 7,8% sur un trimestre. Par ailleurs, le volume de trafic mensuel moyen par abonné est en progression.

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r : chiffre révisé

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14) La baisse des volumes depuis le 1er trimestre 2002 provient d'ajustements effectués par l'un des opérateurs mobiles dans sa comptabilisation des volumes.

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Les revenus liés à la vente et location de

terminaux sont en net recul (près de 25%) sur un an que ce soit pour les opérateurs fixes ou mobiles.

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