Observatoire des marchés des communications électroniques en France

Marché des communications électroniques en France - Année 2020 - Résultats définitifs

Historique

Tous les observatoires trimestriels et annuels

Les chiffres depuis 1998

Synthèse

Le revenu des opérateurs de services de communications électroniques (35,3 milliards d’euros HT) diminue de 0,5 % en un an en 2020, avec un marché des services de communications électroniques grand public en nette croissance.

Ce léger recul est lié à la forte diminution du revenu issu de la vente des équipements fixes et mobiles provoquée par la fermeture des points de vente durant le deuxième trimestre 2020 en raison de la crise sanitaire, notamment lors du premier confinement : 4,0 milliards d’euros HT (- 6,3 % après - 0,5 % en 2019).

Cependant, malgré la pandémie, sur les seuls services de communications électroniques, le revenu progresse légèrement (+ 0,3 % en un an). Le revenu des services fixesaugmente à nouveau après dix années de recul quasiment continu (+ 0,3 % en un an en 2020) grâce à un regain de croissance du revenu lié à la vente des abonnements à haut et très haut débit sur le marché grand public (+ 3 % en un an après deux années à environ - 0,5 %). Sur le marché entreprise, le revenu lié à la vente des accès (internet à haut et très haut débit, accès de haute qualité et réseaux intersites), 4,6 milliards d’euros HT en 2020, est pratiquement stable depuis 2015. A l’inverse, la croissance du revenu lié à la commercialisation des services mobiles ralentit (+ 0,8 % en un an en 2020 contre + 2,5 % un an auparavant), principalement en raison de la diminution exceptionnelle des usages en roaming out due aux restrictions de déplacements, et notamment de la clientèle entreprise, pour laquelle le revenu des services de roaming out contribue de manière massive à la chute des revenus issus des services mobiles (‑ 7 % en 2020 après - 3 % en 2019).

Au total, le revenu des services fixes et mobiles (y compris les services à valeur ajoutée) double sa croissance en un an en 2020 sur le marché résidentiel (22,8 milliards d’euros HT, + 2 % en un an en 2020), tandis qu’il continue de diminuer sur le marché entreprise (8,2 milliards d’euros HT, - 4 % en 2020 après - 3 % en 2019), en raison de la baisse des revenus des services mobiles, des accès de haute qualité et réseaux intersites (- 1,4 % en un an) et du revenu lié au service téléphonique bas débit (- 10 %), ce dernier représentant 22 % du revenu des services fixes perçu auprès des entreprises (contre 8 % pour les résidentiels).

Les montants investis par les opérateurs de communications électroniques atteignent 15,4 milliards d’euros en 2020.

Sur les 15,4 milliards d’euros investis, 2,8 milliards proviennent de l’achat de fréquences dans la bande 3,4 – 3,8 GHz, attribuées pour le déploiement des réseaux 5G, soit 18 % du montant total des investissements.

Hors achats de fréquences mobiles, 12,6 milliards d’euros ont été dépensés, correspondant à un accroissement de 895 millions d’euros en un an (soit + 7,7 % en un an).

L’accroissement annuel est intégralement porté par les déploiements dans les boucles locales fixes et mobiles à très haut débit. Ils représentent 7,1 milliards d’euros investis (+ 1,3 milliard d’euros en un an). Les déploiements dans les boucles locales fixes à très haut débit et notamment celles en fibre optique de bout en bout représentent plus de sept euros supplémentaires sur dix investis dans les boucles locales à très haut débit, fixes ou mobiles, soit + 915 millions d’euros en un an. Les investissements dans les boucles locales mobiles à très haut débit progressent également (+ 345 millions d’euros en 2020), portés par la poursuite des déploiements dans les réseaux 4G et les premiers déploiements dans les réseaux 5G.

Pour plus de détail sur le marché des entreprises, voir la publication de l’Arcep « Le marché des services de communications électroniques en ENTREPRISE » (pdf - 0.94Mo)

La crise sanitaire impacte les comportements des particuliers et des entreprises, en matière d’usage des services de communications électroniques.

Alors qu’elle n’augmentait plus depuis 2014, la consommation vocale depuis les réseaux fixes et mobiles, 269 milliards de minutes en 2020, progresse fortement depuis le début de la crise sanitaire (+ 19 % sur l’ensemble de l’année 2020), et plus particulièrement durant le premier confinement (+ 30 % environ en un an au deuxième trimestre 2020).

D’une manière générale, les entreprises et les particuliers privilégient leur terminal mobile pour passer leurs appels vocaux plutôt que leur téléphone fixe. En outre, avec la pandémie, leur consommation moyenne a augmenté fortement, et de façon inhabituelle : 4h23 par forfait pour un client grand public en 2020, soit + 1h05 en un an (contre + 4 minutes en 2019), et 4h10, soit + 36 minutes pour les entreprises (contre - 3 minutes un an auparavant). Sur les réseaux fixes, seuls les clients résidentiels enregistrent une augmentation de leur consommation moyenne vocale : + 12 minutes depuis leur « box » (contre - 20 à - 30 minutes depuis 2015), et + 28 minutes depuis leur ligne RTC (contre - 4 à - 11 minutes depuis 2015). La consommation moyenne en VLB des clients grand public reste néanmoins largement inférieure à celle des entreprises (1h47 par mois contre 3h07 pour les entreprises). Celle par abonnement RTC atteint 1h56 par mois en moyenne pour un client grand public, dépassant exceptionnellement celle des entreprises (1h37), les entreprises utilisant plus massivement des logiciels de voix sur internet pour passer leurs appels vocaux.

A l’inverse, la pandémie a accéléré le recul de l’usage du service SMS par les clients résidentiels : de- 10 % par an depuis 2017, il atteint - 16 % en 2020 pour les clients résidentiels détenteurs de forfaits. Leur consommation moyenne s’élève ainsi à 193 messages par mois en 2020. Les entreprises, qui avaient stabilisé leur consommation à environ 90 messages par mois depuis 2016, voient, quant à elles, leur consommation diminuer de 15 % en un an en 2020. Concernant la consommation de données sur réseaux mobiles (7,1 exaoctets sur l’ensemble de l’année 2020), la tendance à la hausse se maintient à un rythme élevé, autour de + 35 % en un an, pour les deux types de clientèle. L’usage mensuel moyen de données atteint jusqu’à 10,6 gigaoctets par carte SIM et par mois pour un client actif 4G, soit + 24 % en un an. Les entreprises (4,2 Go, + 28 %) consomment près de deux fois moins que les clients résidentiels utilisant des contrats forfaitaires (9,7 Go, + 70 %).

Par ailleurs, les déplacements limités vers l’étranger liés à la crise sanitaire ont eu pour conséquence un net recul de tous les usages des clients en roaming-out : le trafic de données (- 16 % en un an 2020 contre + 60 % en 2019), l’usage vocal (- 15 % en un an en 2020 contre + 16 % en 2019) et les SMS (- 50 % en 2020 contre - 1 % en 2019).

Le marché entreprise enregistre une progression remarquable du nombre de forfaits mobiles en 2020.

Le nombre de forfaits mobiles en service continue d’augmenter entre + 3 % et + 4 % par an depuis 2015, tandis que le nombre de cartes prépayées, fortement impacté par la crise sanitaire (restriction de déplacements, fermeture des points de ventes), recule de près d’un million en un an (- 11 % après
- 3 % en 2019). Sur le marché entreprise, le rythme de croissance s’accélère nettement en 2020 probablement en raison de la hausse du recours au télétravail liée à la pandémie : + 540 000 forfaits en un an contre environ + 350 000 les trois années précédentes. Au total, 10,0 millions de lignes mobiles entreprises sont actives en 2020. En revanche, la progression du nombre de forfaits sur le marché grand public diminue depuis l’année 2018, même si elle reste à un niveau élevé (+ 1,4 million en un an contre + 1,6 million en 2019). Au total, 78,3 millions de cartes SIM sont en service en France au 31 décembre 2020, dont neuf cartes sur dix sont des forfaits (70,5 millions), et près de huit cartes sur dix sont actives sur les réseaux 4G (60,4 millions, + 5,6 millions en un an). En matière de dépenses en services mobiles, la facture moyenne mensuelle des entreprises (17,1 euros HT pour un forfait) diminue de plus de 10 % en un an en 2020, et se rapproche de celle du grand public (15,3 euros HT, + 0,5 %).

Sur le marché fixe, près de la moitié des résidentiels sont désormais abonnés au très haut débit pour accéder à internet depuis leur domicile.

Depuis l’année 2015, les consommateurs s’abonnent exclusivement à internet via des forfaits qui donnent l’accès au très haut débit. En 2020, pour la première fois, la croissance annuelle de ces accès est intégralement portée par celle des abonnements en fibre optique de bout en bout : + 3,3 millions en un an en 2020, qui se composent de + 3,2 millions d’accès grand public et de + 130 000 d’accès entreprise. Cette technologie représente désormais 71 % des accès internet très haut débit pour la clientèle grand public (+ 9 points en un an) et 67 % pour la clientèle entreprise (+ 5 points). Au total, le nombre d’accès internet vendus en 2020 à des entreprises via des offres dites professionnelles, c’est-à-dire proches des offres internet grand public, s’élève à 2,0 millions ; en croissance de 0,5 % en un an, le nombre d’accès internet vendus à des entreprises augmente moins rapidement que pour la clientèle résidentielle (28,6 millions, + 3,0 %). La France compte ainsi 30,6 millions d’accès à internet à haut et très haut débit en 2020, dont une petite majorité à haut débit (52 %), en particulier de technologie DSL (50 %, soit - 10 points en un an).

En moyenne, une entreprise dépensera environ 95 euros HT par mois pour un accès internet à haut ou à très haut débit, soit trois fois plus qu’un particulier, et près de quatre fois plus si elle souscrit une offre plus élaborée notamment en termes de fonctionnalité et de qualité de service (accès de haute qualité), et/ou qui lui permet de raccorder plusieurs de ses sites (« réseaux intersites »).

Sur le marché de la téléphonie fixe, un peu plus de la moité des abonnements des entreprises sont actifs sur le réseau RTC (3,9 millions de canaux, - 13 % en un an en 2020). Parallèlement, leurs abonnements téléphoniques en voix sur large bande progressent de + 5 % à + 7 % depuis l’année 2016. Les particuliers accèdent exclusivement au service téléphonique en voix sur large via leur forfait internet multiservices à haut ou très haut débit. En 2020, neuf abonnements téléphoniques sur dix souscrits par les résidentiels sont en voix sur large bande (30,1 millions, + 3 % en 2020).

Remarques générales

1. Ruptures de séries

  • En 2018, l’application, à partir du 1er janvier 2018, de la nouvelle norme comptable IFRS 15 a entraîné une rupture de séries dans les revenus des services mobiles et des terminaux mobiles. La partie liée au remboursement des terminaux est désormais enregistrée comptablement en totalité à la date de son achat par le client, dans les revenus des terminaux. Auparavant, ce montant (la « subvention opérateur ») était facturé au travers de l’abonnement mensuel du client pour la période d’engagement. Afin d’évaluer les évolutions entre 2017 et 2018, sur un périmètre comparable, les revenus mobiles de l’année 2017 sont également présentés dans la présente publication selon la nouvelle norme comptable IFRS 15. Pour plus d’informations, se reporter à l’annexe 2.2.
  • En 2015, l’allocation du revenu des forfaits mobiles dits « bundlés » (voix+data) entre les différents services a été supprimée. Auparavant, il s’agissait principalement de segmenter le revenu total entre les services vocaux classiques et les services de données, mais selon la composition des forfaits, une partie du revenu des forfaits pouvait également être allouée au revenu des services à valeur ajoutée vocaux et data. Pour l’année 2014, les indicateurs sont présentés sur le périmètre 2015, c’est-à-dire qu’il s’agit des revenus des prestations payées en supplément du forfait. Pour 2013, une rétropolation des données a également été effectuée.
  • L’année 2013 a été marquée par une modification dans la structure du marché des services de capacité aux opérateurs (marché de gros) : la fusion entre France Telecom et Orange a entraîné une suppression des flux financiers entre ces deux sociétés. Avant cette date, France Télécom vendait des services de capacité à Orange. Afin d’évaluer l’évolution de ces prestations entre 2012 et 2013 sur des données comparables, les données de revenus publiées sur l’année 2012 correspondent au champ 2013, c’est-à-dire hors ventes entre France Télécom et Orange. Les données postérieures à 2012 ne sont pas comparables à celles des années précédentes.
  • L’année 2006 a été marquée par une modification dans la structure du marché des services de capacité spécifiquement dédiés aux entreprises : l’intégration de Transpac dans France Télécom au 1er janvier 2006 a entraîné une suppression des flux financiers entre ces deux sociétés. Avant cette date, France Télécom et Transpac se vendaient des services de capacité. Ces revenus étaient comptabilisés dans les rubriques « Liaisons louées » et
    « Transport de données ». Le revenu des services de capacité est présenté à partir de l’année 2006.
  • En 2005, l’intégration d’un nouvel opérateur important sur le segment du marché des annuaires (rubrique « Revenus annexes ») crée une rupture entre 2004 et 2005.

2. Modification des publications à la suite de la consultation menée en 2014

L’ARCEP a réalisé, au cours de l’année 2014, une consultation des principaux opérateurs de communications électroniques, portant sur l’évolution des indicateurs contenus dans ses publications statistiques. Les réponses à cette consultation ainsi que les récentes évolutions du marché des communications électroniques ont conduit l’Autorité à modifier sensiblement les publications relatives au suivi du marché.

Evolution du périmètre des réseaux intersites (services de capacité) :

Jusqu’en 2014, l’indicateur « recettes des services de capacité » sur le marché de détail incluait une partie des prestations vendues à des opérateurs de communications électroniques déclarés auprès de l’ARCEP. Il s’agissait principalement du revenu de liaisons louées et de transport de données dont il était difficile jusqu’à présent, pour l’opérateur répondant, de dissocier les montants attribuables à des entreprises de ceux attribuables à d’autres opérateurs. Les recettes provenant des liaisons d’aboutement et des liaisons partielles terminales étaient, quant à elles, incluses dans l’indicateur « prestations de gros de l’accès haut débit et très haut débit » figurant dans la section relative à l’interconnexion et aux prestations de gros. Des ajustements ont été réalisés afin de dissocier clairement les marchés de gros et de détail : ainsi, l’ensemble des recettes des services de capacité vendus aux opérateurs figure désormais dans la section marché de gros, indicateur « services de capacité ». Cela a pour conséquence directe une baisse d’environ 500 millions d’euros par an du revenu total sur le marché de détail et d’une hausse du même montant des recettes relatives au marché de gros des opérateurs fixes.

Services mobiles : dissociation du marché des services des objets connectés :

L’ensemble des publications statistiques de l’ARCEP dissocient depuis 2015, au sein des services mobiles, le segment des cartes Machine to Machine (MtoM) des autres services mobiles dits « classiques ». Les indicateurs de nombre de cartes SIM et de revenu des marchés afférents sont ainsi présentés séparément. S’agissant des trafics (appels vocaux, messagerie interpersonnelle, données consommées), les indicateurs présentés sont susceptibles d’inclure le trafic issu des cartes MtoM. Néanmoins, ces consommations sont faibles et négligeables au regard des consommations réalisées à partir des cartes SIM mobiles classiques.

3. Changement de champ réglementaire en 2004

L’ARCEP interroge, pour ses observatoires, tous les opérateurs entrant dans le champ de la régulation. L’évolution du cadre réglementaire en 2004 a élargi le périmètre d’enquête, en couvrant également tous les fournisseurs d’accès à internet et les transporteurs de données. Cette modification du cadre réglementaire s’est traduite par un élargissement du nombre d’opérateurs interrogés. Dans la mesure du possible, les évolutions sont présentées sur le même champ de 1998 à 2004, puis sur le nouveau champ pour les années à partir de 2004. Les données concernées sont l’emploi, l’investissement et les charges.

4. Revenus des services de téléphonie fixe et d’internet

La segmentation pratiquée dans ces publications rattache, par convention, l’ensemble des revenus des offres multi services à l’internet et ne rattache aux revenus de la téléphonie fixe que les revenus qui lui sont directement attribuables.

L’indicateur de revenu directement attribuable aux services de téléphonie fixe couvre le revenu des frais d’accès et abonnements au service téléphonique (Réseau téléphonique Commuté - RTC et Voix sur large bande - VLB lorsqu’elle est facturée indépendamment du service internet), le revenu des communications depuis les lignes fixes explicitement facturées (RTC et VLB facturés en supplément des forfaits multiplay), le revenu de la publiphonie et des cartes.

L’accès à un service de voix sur large bande et les communications en VLB, lorsqu’ils sont inclus dans la facturation du forfait internet haut débit, ne sont pas valorisés dans l’indicateur de revenu directement attribuable à la téléphonie fixe : ils sont inclus dans l’indicateur « revenu de l’accès à internet haut débit » et, à un niveau plus agrégé, dans l’indicateur « revenu internet ».

5. Segmentation par type de clientèle

La segmentation par type de clientèle peut différer d’un opérateur mobile à l’autre selon que les professionnels (artisans, professions libérales,…) sont considérés comme du grand public ou comme des entreprises.

La définition adoptée à partir de 2008 pour la segmentation entre clientèle grand public et entreprise sur le marché de détail est la suivante :

  • La clientèle « entreprise » regroupe deux types de clients :
    • Les clients d’une offre ou d’une option réservée à la clientèle des professionnels, des entreprises et des entités publiques, par exemple parce que l’offre ou l’option ne peut être souscrite que par une personne morale ou parce qu’il est demandé au client de produire à la souscription une preuve de commercialité – numéro d’inscription SIREN, SIRET, etc.
    • Les clients des autres types d’offres qui se sont explicitement déclarés à la souscription comme des professionnels.
  • La clientèle « grand public » : tous les clients ne faisant pas partie de la clientèle « entreprises ». Ces clients peuvent être regroupés, selon les opérateurs, dans les catégories dites « grand public » ou « résidentiel ».

6. Les données du marché dans les départements et collectivités d’outre-mer en 2020

Une étude sur le marché des communications électroniques dans les départements et collectivités d’outre-mer en 2020 est disponible sur le site de l’Autorité :

Les services de communications électroniques dans les départements et collectivités d’OUTREMER – Année 2020 – Publication le 21 juillet 2021 (arcep.fr)

7. Divers

Sauf mention contraire, les unités utilisées dans cette publication sont les unités pour les données d’emploi, les millions d’unités pour les indicateurs de parc, les millions d’euros pour les indicateurs d’investissement et de revenus (hors taxes), les millions pour les trafics de téléphonie ou de messages (SMS), les téraoctets pour les indicateurs relatifs au volume de données échangées.

Les écarts susceptibles d’exister entre les croissances annuelles en % et les niveaux sont liés aux arrondis.

Les données révisées sont indiquées en italique dans les tableaux.

Les données sont disponibles sous format électronique sur le site data.gouv.fr : ici