Résultats de l'enquête 3ème trimestre 2001 : le marché toujours en hausse

L'enquête auprès des entreprises de télécommunications détentrices de licences L.33-1 et L.34-1 révèle une bonne tenue du marché des télécommunications. En effet, les recettes du secteur s'établissent à 8,2 milliards d'euros, ce qui représente une progression de 8,1% par rapport au troisième trimestre 2000. Toutefois la hausse du chiffre d'affaires du marché est moins importante qu'au trimestre précédent (12,8%).

La téléphonie mobile et Internet portent la croissance

Comme au trimestre précédent, la croissance est essentiellement générée par Internet et la téléphonie mobile. A titre d'illustration, sur un seul trimestre de l'année 2001, le trafic Internet représentait l'équivalent de celui d'un semestre de l'année 2000. Quant au marché mobile, près de 6 français sur 10 (58,5%) sont équipés d'un portable au troisième trimestre 2001 contre moins d'un sur deux (44,5%) au troisième trimestre 2000.
Contrairement aux marchés mobile et Internet, le chiffre d'affaires des communications depuis les lignes fixes se stabilise sur un trimestre ainsi que sur un an. Les évolutions des volumes correspondants restent positives sur un an malgré une inflexion du trafic sur un trimestre. En revanche, seul le trafic à destination des mobiles poursuit sa croissance. En effet, sa part dans les communications depuis les lignes fixes (hors communications Internet) passe de 8,1% au second trimestre, à 9,3% ce trimestre.

Une augmentation sensible du nombre d'abonnements auprès des opérateurs alternatifs

Cette enquête révèle que de plus en plus d'utilisateurs ont recours aux opérateurs alternatifs. Plus de 5 millions de consommateurs utilisent la sélection appel par appel et 2,6 millions sont abonnés à la présélection, en hausse de respectivement 5,9% et 28,2% par rapport au trimestre précédent.

Note :

- 101 opérateurs ont répondu sur les 128 concernés, ce qui représente 99,5% du marché en valeur sur la base de l'enquête 2000.

- Les graphiques ci-dessous illustrent les différents indicateurs d'évolution envisageables ; dans la présente publication, les indicateurs retenus sont la variation sur un an et la variation en glissement annuel, correspondant aux deux derniers graphiques ci-dessous.

- Les chiffres Internet présentés ne reflètent qu'une partie du marché puisqu'ils prennent uniquement en compte les opérateurs licenciés.

- Les révisions des données d'un trimestre d'une publication à l'autre s'expliquent par des corrections apportées par les opérateurs dans leur déclaration.

- Les écarts susceptibles d'exister sont liés aux arrondis.

- Les chiffres d'affaires sont exprimés en millions euros.

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Au troisième trimestre 2001, la tendance du marché est toujours orientée à la hausse. En effet, le chiffre d’affaires a progressé de 8,1% comparé au même trimestre de l’année précédente et de 1,9% en glissement annuel. Comme au trimestre précédent, la téléphonie mobile et Internet portent la croissance. En outre, la part des mobiles sur l’ensemble du marché des télécommunications augmente de 0,5 point par rapport au deuxième trimestre 2001 et se monte à 31% du chiffre d’affaires total.

Concernant les volumes, leur évolution suit celle du chiffre d’affaires : on constate une hausse globale des minutes de 25,7% par rapport au troisième trimestre 2000. Toutefois, l’indicateur de long terme tempère cette évolution en affichant une augmentation de 5,3%.

Le marché de l’interconnexion et de la vente de minutes en gros se chiffre à 1 805 millions d’euros ce trimestre. Le chiffre d’affaires s’avère être quasiment stable sur longue période puisque son évolution en glissement est de seulement +0,5%.

Remarque :

Les rubriques de chiffre d’affaires et de volumes ne sont pas établies sur les mêmes périmètres, ce qui rend un rapprochement entre ces deux indicateurs hasardeux pour le calcul de prix moyens (les revenus d’interconnexion incorporent des revenus fixes tels que les paiements au titre des liaisons de raccordement ainsi que des prestations entre opérateurs).

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La hausse de cet indicateur peut être imputée à une recrudescence des souscriptions aux services supplémentaires (exemple : liste rouge, identifiant de l’appelant, renvoi d’appel, signalisation d’appel…) de la part des abonnés.

Les indicateurs révèlent que de plus en plus d’utilisateurs ont recours aux opérateurs alternatifs. On constate également que la majorité d’entre eux optent pour la sélection appel par appel.

Les recettes provenant des communications depuis les lignes fixes poursuivent leur décrue avec une diminution de 5,7% sur un an et de 1,4% en glissement annuel. Ceci s’explique principalement par la baisse des revenus des communications nationales de 10,7% sur un an et de 2,6% en glissement. Cependant, on observe une hausse des volumes en glissement de +5,7%.

*Y compris les communications d’accès Internet

Le marché des cartes accuse un recul ce trimestre que ce soit en chiffre d’affaires, en volume ou en parc. La cessation de l’activité " cartes " de certains opérateurs est à l’origine du fléchissement des indicateurs sur ce marché.

Lorsqu’on observe les indicateurs annuels, on constate que le marché de la publiphonie décroît. En effet, même si les volumes et les recettes se montent à un niveau supérieur à celui de chacun des deux premiers trimestres 2001, ils sont cependant en deça du niveau atteint un an auparavant.

La hausse, tant en volume qu’en valeur, de l’activité Internet des opérateurs licenciés se maintient sur le long terme, malgré une légère inflexion des indicateurs au troisième trimestre sur un trimestre. Le volume de minutes Internet représente la moitié du volume de communications locales.

*Chiffre révisé

Les chiffres relatifs au nombre d’abonnés du premier et deuxième trimestre 2001 ont été révisés.

La téléphonie mobile poursuit sa croissance. Le troisième trimestre enregistre une progression de 19% sur un an et de 4,4% en glissement du chiffre d’affaires. Les volumes traduisent une évolution quasi similaire à celle du chiffre d’affaires avec une augmentation de 21,4% par rapport au troisième trimestre 2000 et de 4,8% sur un an. L’augmentation du nombre d’abonnés mobile s’explique essentiellement par la forte croissance du nombre d’abonnés prépayés. Près de 6 français sur 10 sont équipés d’un téléphone portable au troisième trimestre 2001.

*Réseaux mobiles satellitaires, radiomessagerie

(e) estimation

(r) révision

La facture mensuelle moyenne de téléphonie mobile fléchit ce trimestre pour s’établir à 24,9 euros par mois. De même, le volume de trafic mensuel moyen par abonné diminue de 7,2% sur un an et de 1,8% en glissement.

(1) Cet indicateur est calculé en divisant le chiffre d’affaires de la téléphonie mobile du trimestre N par une estimation du parc moyen d’abonnés du trimestre N [(parc total d’abonnés à la fin du trimestre N + parc total d’abonnés à la fin du trimestre (N-1) / 2]. Cet indicateur, qui n’intègre pas les revenus de l’interconnexion, est distinct de l’indicateur traditionnel de revenu moyen par abonné (ARPU).

(2) Cet indicateur est calculé en divisant le volume de trafic de la téléphonie mobile du trimestre N par une estimation du parc moyen d’abonnés du trimestre N [(parc total d’abonnés à la fin du trimestre N + parc total d’abonnés à la fin du trimestre (N-1) / 2]

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Les services avancés comprennent les services gratuits pour l’appelant, les services à coûts et à revenus partagés (services kiosque, audio, télématique). L’indicateur de long terme est pratiquement stable ce trimestre.

Les évolutions de ces indicateurs reflètent une bonne tenue de ce marché avec une hausse de 5,5% du chiffre d’affaires des renseignements, des ventes d’annuaires et de publicité ainsi qu’une augmentation de 7% de celui des terminaux et des équipements en glissement annuel.

Le chiffre d’affaires des liaisons louées évolue peu sur la période considérée. Quant au marché du transport de données, les indicateurs sont biaisés du fait de la comptabilisation des SMS depuis seulement le 1^er trimestre 2001.

* y compris les SMS

La légère hausse des recettes d’hébergement et de gestion de centres d’appels enregistrée ce trimestre ne suffit pas à enrayer la tendance décroissante suivie par ce marché depuis un an.

(1)Cet indicateur intègre les communications Internet afin de pouvoir comparer les résultats d'un trimestre à l'autre. En effet, le questionnaire d'enquête isole la partie Internet du marché des opérateurs licenciés depuis le 1er trimestre 2001 uniquement.
(2)L'indicateur comprend uniquement, dans ce tableau récapitulatif, le chiffre d'affaires concernant le transport de données depuis les lignes fixes, le transport de données depuis les lignes mobiles étant intégré dans le chiffre global de téléphonie mobile.
(3)Cet indicateur comprend les communications Internet afin de pouvoir comparer les résultats d'un trimestre à l'autre. En effet, le questionnaire d'enquête comprend une partie Internet depuis le 1er trimestre 2001 uniquement