"Face à la baisse de trafic du courrier de 5% par an, le choix que va devoir faire La Poste - et qu'elle ne fera qu'avec l'appui des pouvoirs publics - est simple à exposer et difficile à mettre en œuvre. A partir du moment où les recettes baissent structurellement et que le développement du colis ne permet pas encore de se substituer à la baisse massive du courrier, il n'y a que deux façons pour une entreprise de rester en vie : c'est soit de réduire ses dépenses, ce qui signifie, dans une entreprise essentiellement de main d'oeuvre comme l'est La Poste, de réduire ses effectifs ; soit de trouver de nouvelles recettes, ce qui veut dire, sur des volumes qui baissent, de beaucoup augmenter les tarifs". Une semaine après son audition à l'Assemblée nationale, Jean-Ludovic Silicani, président de l'ARCEP, a été auditionné par la Commission des affaires économiques du Sénat sur la consolidation du secteur des télécoms, la couverture du territoire en haut et très haut débit fixe et mobile et l'évolution du secteur postal
Prise de parole -
Audition devant le Parlement
Audition du 25 juin 2014
Une semaine après son audition à l'Assemblée nationale, Jean-Ludovic Silicani, président de l'ARCEP, a été auditionné par la Commission des affaires économiques du Sénat sur la consolidation du secteur des télécoms, la couverture du territoire en haut et très haut débit fixe et mobile et l'évolution du secteur postal