Revue de presse

Les titres de la presse du lundi 4 avril 2016

La revue de presse

Un tour d’horizon de l’actualité du jour vue par l’Arcep

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L'EVENEMENT : ECHEC DES NEGOCIATIONS ENTRE BOUYGUES TELECOM ET ORANGE

Les communiqués du vendredi 1er avril

• Bouygues met fin aux discussions avec Orange (Communiqué Bouygues)

• Fin de discussion Orange-Bouygues (Communiqué Orange)       

• Iliad poursuit sa croissance rentable (Communiqué Iliad)           

Réaction de l'Arcep

Sur France Info/le 4 avril

• Le marché français des télécoms à quatre opérateurs est "viable" à condition que le secteur cesse une guerre des prix "inconsidérée" pour pouvoir renouer avec les investissements, a estimé lundi le président de l'Autorité. "Si les opérateurs gardent leurs nerfs et évitent de partir dans des guerres de promotion inconsidérée, le marché est viable à quatre", a déclaré Sébastien Soriano (Le Figaro, Les Echos, AFP)

• "Manifestement, l'un des protagonistes nourrissait l'ambition d'avoir le maximum en payant le minimum, tout en gardant la possibilité de se retirer", a-t-il déclaré. L'Arcep va "veiller" à ce que le secteur "renoue avec les investissements rapidement" car "il ne faudrait pas que les Français, avec des prix qui seraient artificiellement bas, se retrouvent in fine déçus avec des réseaux qui n'aient pas la bonne qualité" (boursorama.com)

Sur Europe1/le 3 avril

• "On va vraisemblablement rester à quatre opérateurs". "J'espère qu'on aura plus de stabilité, que les opérateurs vont se poser et se concentrer sur leur métier", appelle Sébastien Soriano. À ses yeux, la fin des opérations pour un éventuel passage à trois opérateurs doit notamment amener de nouveaux investissements, "notamment dans les zones rurales" (europe1.fr)

Les dépêches

AFP – le 1er avril

• Orange confirme l'échec des négociations avec Bouygues

• Quatre principaux acteurs règnent sur le marché de la téléphonie mobile en France

• Deux années de tentatives de concentration

• Pas de mariage entre Orange et Bouygues Telecom

• SP remonte la perspective de la note d'Altice de "négative" à "stable"

• Bouygues jette l'éponge et renonce à céder sa filiale télécoms à Orange

• Les raisons de l'échec

• Un secteur fragilisé par l'absence de consolidation

• Le point sur la concentration en Europe

Reuters - le 3 avril

• Le ministre des Finances Michel Sapin a défendu dimanche l'attitude de l'Etat :"Nous ne sommes pas là pour accepter (...) n'importe quelle valorisation, c'est-à-dire qu'une entreprise se mette à gagner plus d'argent qu'elle ne mérite dans une fusion de cette nature"

Reuters – le 4 avril

• Martin Bouygues estime dans un entretien au Figaro que les quatre acteurs impliqués dans les négociations en vue du rachat de sa filiale télécoms par Orange n'étaient pas tous déterminés à aboutir, ce qui a précipité selon lui l'échec d'une opération particulièrement complexe

Bloomberg – le 4 avril

• Orange-Bouygues Deal Collapse Ends Months of Tense Diplomacy. Stocks plunge after French phone merger proved too complex Government demands on price, governance were late obstacle

A la Bourse – 4 avril

• Les titres du secteur des télécoms dégringolaient lundi matin à la Bourse de Paris, accusant le coup après l'échec des négociations en vue du rapprochement entre Orange et Bouygues Telecom (AFP)

Dans la presse 

Le 1er  avril

• Orange and Bouygues merger talks collapse. Tie-up would have cut number of French telecoms groups to three.    "There was a different view among operators on the type of commitment that they could take on. In the final days, there was a big discrepancy on their views as to where to draw the lines" : economy ministry official (Financial Times)

Le 2 avril

•  Récit d'un grand mariage qui n'aura pas lieu (Le Figaro)

Le 3 avril

• Retour sur un échec. Le schéma de reprise s'est heurté à l'opposition d'Emmanuel Macron, qui voulait faire payer très cher à Martin Bouygues son entrée chez Orange. Exaspéré, Bouygues a refusé de prendre du temps avant de mettre un terme aux négociations, comme le lui demandaient l'Elysée et Matignon. Les quatre opérateurs français s'étaient pourtant mis d'accord sur le partage de Bouygues Telecom, valorisé 10 milliards d'euros par Martin Bouygues. En contrepartie, Bouygues devait prendre 12 % d'Orange et en devenir le deuxième actionnaire derrière l'Etat (23 %) (Le Monde)

• Le péché de gourmandise de Martin Bouygues. L’échec de la vente de Bouygues Telecom à Orange empêche Martin Bouygues de mettre un pied chez le leader du marché. A-t-il perdu l’occasion de sauver sa filiale? (JDD)

• Emmanuel Macron coupe le deal Orange-Bouygues. Tout laissait penser que le rachat du quatrième opérateur allait aboutir. Mais l’intransigeance du ministre de l’Economie et de Martin Bouygues a mis fin au projet d’un retour à trois sur le marché (Libération)

Le  4 avril

• Le PDG du groupe Bouygues attribue l’échec du mariage de sa filiale télécoms avec Orange à la complexité de l’opération. Et aussi aux exigences d’un des protagonistes. «Nous étions quatre à la table des négociations, mais nous n’étions que trois à vouloir aboutir.» Pour Martin Bouygues, en tout cas, l’absence d’accord entre les quatre opérateurs a pesé plus lourd dans la balance que les exigences de l’État. "Manifestement, l'un des protagonistes nourrissait l'ambition d'avoir le maximum en payant le minimum, tout en gardant la possibilité de se retirer", a-t-il regretté sans vouloir donner de nom. Entretien (Le Figaro)

• Orange-Bouygues Telecom: les coulisses d'un mariage manqué. Martin Bouygues n'a pas lâché sur le prix, la répartition des actifs posait problème, mais aussi les risques en cas de veto de l'Autorité de la concurrence (lexpansion.lexpress.fr, Les Echos)

• Le bras de fer entre Bercy et Martin Bouygues et les exigences de Xavier Niel ont eu raison du deal (Les Echos)

Analyses

• Les consommateurs devraient y gagner (Le Figaro)

• Les consommateurs gagnants, pas les salariés (JDD)

• La position ambiguë de l'Etat a fait échouer les négociations en vue d'une fusion (challenges.fr)

• Echec collectif : après trois mois de discussions, le petit monde des télécoms tricolore vient d'admettre qu'il avait perdu son temps et gaspillé beaucoup d'énergie pour rien. Bouygues Telecom prend maintenant le risque de poursuivre sa carrière en solo. Après trois tentatives de mariage ratées (une première avec Orange et une autre avec SFR), Bouygues se retrouve seul (Editorial-David Barroux/Les Echos)

• Le secteur devrait chuter en Bourse. L'échec du mariage fait disparaitre pour Orange l'espoir d'augmenter sa valorisation boursière (Les Echos)

• Le marché des télécoms français est donc voué à rester «durablement» à quatre acteurs, alors que la semaine dernière chacun se disait encore «favorable à une consolidation du secteur». À quatre, le rythme des investissements pourrait ralentir… À moins que, finalement, pour résoudre l'équation, les opérateurs parviennent à augmenter leurs prix, comme l'explique Martin Bouygues (Le Figaro)

• Les opérateurs se révèlent ni gros, ni agiles, mais simplement fragiles. Et l'arrivée de la 5G, avec la multiplication des objets connectés, va tellement rebattre les cartes que les régulateurs européens et nationaux seront, un moment où un autre, forcés d'ouvrir le marché des télécoms à de nouveaux acteurs. Nos quatre opérateurs français verront débarquer, incrédules, soit des acteurs beaucoup plus gros qu'eux, soit de nouveaux entrants beaucoup plus agiles (Le Figaro)

• La fin de la chimère d'une consolidation française des télécoms en révèle une autre. La volonté de l'Etat de rester à long terme le seul actionnaire de référence d'Orange, sans partage de sa minorité de blocage, va à contre-courant de l'Histoire (Crible/Les Echos)

• Les syndicats divergent sur l'échec de l'accord (bfmbusiness.com)

• Bouygues Telecom pourra-t-il continuer, à moyen terme, à peser sur la concurrence ? Sur le court terme rien ne va changer, selon 60 Millions de consommateurs (Europe 1)

• L'Etat actionnaire semble plus soucieux de s'assurer de ses propres droits de vote double que ceux d'autres actionnaires (Le Figaro)

• Quatre principaux acteurs règnent sur le marché de la téléphonie mobile en France : Orange, SFR, Bouygues Telecom et Free (AFP)

RÉGULATION

Arcep/fréquences et innovations

• Réseaux : l'Arcep étudie déjà l'attribution de nouvelles fréquences. La bande L, celle des 3,5 GHz et celle dite des 2,6 GHz TDD sont notamment concernées (lesnumeriques.com, localtis.info)

Commission européenne

• European Commission requests the German regulator to set fixed termination rates based on the recommended methodology (Communiqué de la Commission européenne, Politico)

NUMÉRIQUE

Mutation numérique

• Le secteur de la santé, prochaine ubérisation. Les progrès de l'intelligence artificielle et du big data permettent de développer un système de prévention médicale efficace (Le Monde)

• Les banques passent à l'intelligence artificielle pour assister leurs conseillers (Les Echos)

• Le Kenya, symbole d'une Afrique numérique innovante. Uhuru Kenyatta, le président kenyan, est en visite officielle en France. L'occasion pour sa délégation de tisser des liens avec l'écosystème de start-up et d'investisseurs français (Les Echos)

TÉLÉCOMS - FRANCE

Consommateurs

• La grande révolution du démarchage téléphonique. A partir du 1er juin, l'interdiction des appels commerciaux non sollicités va contraindre les opérateurs à entrer dans une culture fondée sur la permission du consommateur (Le Monde)

Marchés financiers

• le 1er avril – 20h16 : Standard and Poor's remonte la perspective de la note d'Altice de "négative" à "stable" (AFP)

TÉLÉCOMS - INTERNATIONAL

Equipementiers

• BlackBerry a une nouvelle fois essuyé une perte sur son dernier exercice fiscal (CA en baisse de 35% et une perte de 208 millions de dollars) et vise le retour à la rentabilité avec une stratégie maintenant centrée sur le marché des services aux entreprises et moins sur les terminaux (AFP, Le Monde)

• Huawei en très grande forme ; les revenus tirés de la vente de smartphones ont progressé de 73 % en 2015 (Les Echos)

• ZTE s'apprête à remplacer trois de ses plus hauts dirigeants, dont son directeur général, dans l'espoir de redorer son image après de drastiques restrictions commerciales imposées par les Etats-Unis (AFP)

• Prise de contrôle de Sharp par Hon Hai: "un jour important" pour le PDG taïwanais Terry Gou (AFP)

INTERNET

Classement mondial des débits internet

• Selon Akamai, à la  18ème place, la France est en mauvaise position (Contexte)

GAFA

• Google has joined the Fair Standard Alliance, a group of companies reviving the debate over rayalties for standard-essential patents (Politico)

• Marck Zuckerberg à Pekin : un facebookeur lambda (Le Monde)

CONTENUS

TV/passage à la HD

• Le marché du téléviseur boosté par le basculement vers la haute définition (Les Echos)

• Une nuit blanche pour les techniciens derrière le petit écran. Le système actuel sera éteint à 1 heure du matin et la nouvelle télévision en HD sera progressivement allumée dans la nuit (Les Echos)

• Portrait d'Olivier Huart, chez TDF (En vue/Les Echos)

VoD

• Vivendi se rêve en Netflix de l'Europe du Sud. Le groupe envisagerait d'entrer au capital de l'italien Mediaset (le Monde)