Haut et Très Haut Débit : suivi des abonnements

Observatoire des marchés des communications électroniques - Services fixes haut et très haut débit (suivi des ABONNEMENTS) - 4e trimestre 2015 - résultats provisoires (publication le 3 mars 2016)

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I. Internet à haut et très haut débit sur réseaux fixes au 31 décembre 2015 - abonnements

Au 31 décembre 2015, le nombre d'abonnements internet à haut et très haut débit sur réseaux fixes atteint 26,9 millions, soit une croissance nette de 290 000 abonnements au cours du trimestre. Sur un an, l’accroissement net s’élève à 900 000 (+3,4%). Parmi ceux-ci, le nombre d’abonnements à très haut débit est évalué à 4,3 millions à la fin du quatrième trimestre 2015 (+385 000 en un trimestre, +1,3 million en un an), dont :1,425 million d’abonnements internet à très haut débit en fibre optique de bout en bout (FttH) ; leur nombre a augmenté de 170 000 au cours du trimestre et de 53% en un an. Ils représentent 25% du nombre total des logements éligibles au FttH ;1,2 million d’autres abonnements à très haut débit dont le débit est supérieur ou égal à 100 Mbit/s, dont les accès en fibre optique avec terminaison en câble coaxial ; leur nombre s’accroît de 65 000 en un trimestre et de 34% en un an ;1,640 million d’autres abonnements à très haut débit dont le débit est compris entre 30 et 100 Mbit/s, dont les accès en fibre optique avec terminaison en câble coaxial et ceux en VDSL2 lorsque l'abonné est situé suffisamment près de l'équipement actif de l'opérateur pour bénéficier d’un tel débit ; leur nombre progresse de 145 000 au cours du trimestre, et de 44% en un an.Le nombre d’abonnements à très haut débit représente désormais 29% du nombre total de logements éligibles au très haut débit, en croissance de 7 points en un an. Le nombre d’abonnements à haut débit, 22,6 millions fin 2015, est en recul de 95 000 en un trimestre, et de 405 000 par rapport au quatrième trimestre 2014. La baisse provient entièrement de celle du nombre d’abonnements xDSL dont le débit est inférieur à 30 Mbit/s. Il s’élève à 22,1 millions. Le nombre des autres abonnements haut débit (abonnements par le câble, en wifi, par le satellite ou la boucle locale radio) atteint 510 000 fin décembre 2015, et s’accroît de 7,8% en un an.Par ailleurs, au troisième trimestre 2015, les changements de ligne non sollicités causés par les opérateurs concernaient environ 4 800 lignes à haut et très haut débit, soit 0,32% de l’accroissement brut du nombre d’abonnements à haut et très haut débit.


II. Remarques d'ordre méthodologique

  •   Le nombre d’abonnements internet à haut et très haut débit sur réseaux fixes inclut les abonnements xDSL, câble, fibre optique, BLR, satellite et wifi. Il n’inclut pas les raccordements dédiés pour les entreprises, comptabilisés en services de capacité (et publiés dans les enquêtes annuelles définitives).
  •   Le nombre d’abonnements prend en compte à la fois la clientèle «grand public» et «entreprise».
  •   Le périmètre de l’observatoire couvre la métropole et les DOM.
  • Sont comptabilisés comme des abonnements très haut débit les accès à internet dont le débit crête descendant est supérieur ou égal à 30 Mbit/s quelle que soit la technologie support: fibre optique, câble coaxial ou encore cuivre VDSL2 lorsque l'abonné est situé suffisamment près de l'équipement actif de l'opérateur pour bénéficier d'un débit égal ou supérieur à 30 Mbit/s. Le nombre des abonnements très haut débit dont le débit est supérieur ou égal à 100 Mbit/s est également publié.
  •   Les résultats provisoires du trimestre ont une précision inférieure aux résultats définitifs publiés trois mois après la fin du trimestre (voir calendrier des publications sur le site). Ils sont établis à partir des données transmises par les principaux fournisseurs d’accès, complétées le cas échéant par l’estimation des non-réponses. Les données publiées sont arrondies. Les évolutions commentées tiennent compte du degré de précision des données.
  • Un décalage temporel peut exister entre la livraison d’une offre sur le marché de gros (dégroupage ou bitstream) et sa comptabilisation sur le marché de détail. A l'inverse, la suppression d'une ligne sur le marché de gros peut différer de plusieurs semaines de sa suppression sur le marché de détail. Le rapprochement des données relatives à ces différents marchés peut refléter ces décalages.