Au sommaire ce mois-ci :Simplification et régulation peuvent-elles se rencontrer ? • Un exemple réussi de régulation à la française • Le numérique, un allié de la décarbonation ? • Enquêtes ouvertes sur des pratiques anti-concurrentielles • Un drame témoigne de la course mondiale aux métaux • Un nouvel outil dans la lutte contre l'usurpation de numéro.  | Temps de lecture : 15 minutes. |
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 | L'édito |

« La stratégie de simplification de la Commission ne doit pas conduire à regarder toute régulation avec méfiance »
Par Sarah Jacquier-Pelissier, membre du collège de l'Arcep. Avec mon élection en tant que vice-présidente au mini board du BEREC pour 2026, c’est la troisième fois au cours du mandat de Laure de la Raudière, présidente de l’Arcep, qu’un membre du collège s’implique dans l’équipe dirigeante du groupe des régulateurs européens des communications électroniques. Laure de la Raudière et Emmanuel Gabla en avaient également été vice-présidents respectivement en 2024 et 2022, concrétisant l’engagement actif et continu de l’Arcep dans cet organisme dont la mission est de conseiller la Commission européenne et d’initier des travaux de réflexion sur les enjeux numériques de la société. Cet engagement est aussi celui des services de l’Autorité. Lors du séminaire de lancement de la nouvelle équipe dirigeante en Slovénie*, la supervision par l’Arcep des groupes de travail dédiés à la fibre, aux marchés numériques et au numérique soutenable a d’ailleurs été confirmée, matérialisant le rôle moteur des Arcépiens qui les pilotent*. 
Une année 2026 pleins phares sur le futur DNAAvec la future proposition de Digital Networks Act annoncée pour le 20 janvier, la Commission européenne entend moderniser le cadre de la régulation des communications électroniques pour tenir compte des nouveaux enjeux de connectivité. Ceux qui suivent les sujets bruxellois savent qu’il règne toujours, les semaines qui précèdent un nouveau texte législatif de la Commission, un climat empreint de nervosité où se mêlent les vœux, les craintes et les prédictions de nombre de parties prenantes. C’est d’autant plus vrai que la récente proposition de règlement Digital Omnibus de la Commission s’est accompagnée d’un certain nombre de surprises dans un contexte géopolitique pour le moins incertain. L’Arcep, en son nom ou via le BEREC, a elle-aussi réfléchi à la question d’une évolution du cadre. Le résultat de cette réflexion à date est qu’a minima une prudence s’impose et ce pour plusieurs raisons : Comme l’exige l’adage bruxellois, « il ne faut pas réparer ce qui n’est pas cassé ». La stratégie d’ouverture de la concurrence dans le secteur des télécoms en Europe a produit des résultats impressionnants, que ce soit en termes de déploiements des infrastructures, de niveau d’investissement et de bénéfices pour les consommateurs. Ces résultats bénéficient à l’économie et aux territoires dans leur ensemble. C’est vrai en France de la régulation ex ante asymétrique qui garantit notamment un accès au génie civil de l’opérateur historique d’abord utilisé pour le cuivre et aujourd’hui pour la fibre. C’est vrai aussi s’agissant de la régulation ex ante symétrique, dont le bilan quinquennal vient d’être mis en consultation publique par l’Arcep (voir la rubrique « Régulation en action »). La stratégie de simplification du cadre européen qui domine aujourd’hui et semble la bienvenue ne doit pas conduire à regarder toute régulation avec méfiance. Il en est particulièrement des cas où cette régulation a pour but... LIRE LA SUITE |
 | Régulation en action |
Le bilan de la régulation de la fibre conforte le cadre français au niveau européenConformément à ses obligations européennes, l’Arcep a mis en consultation publique son bilan du cadre de régulation des réseaux en fibre optique. Ce cadre est dit « symétrique » car il s’applique de la même manière à l’ensemble des opérateurs déployant ou exploitant des réseaux en fibre optique, qui ont l’obligation de donner accès à leurs réseaux selon les modalités fixés par ce cadre. Le bilan retrace l’historique de sa mise en place, et détaille plus particulièrement ses principes structurants : le découpage du territoire français en zones réglementaires, les modalités en matière d’architecture et de déploiement des réseaux FttH, et les modalités tarifaires de l’accès à ces réseaux. Il rappelle que le cadre de régulation a permis d’offrir une visibilité et une sécurité juridique essentielles, favorisant des investissements importants dans les réseaux en fibre optique (près de 50 milliards d’euros). Ces investissements ont produit des effets tangibles que le document compare aux objectifs européens et aux résultats d’autres pays de l’UE. 
90 % de couverture, contre 69 % dans le reste de l'UEEntre 2015 et 2025, la France est passé de moins de 5 millions de locaux raccordables à la fibre (environ 15 % des locaux) à près de 42 millions (93,5 % des locaux à fin juin 2025). La mise en place d’obligations adaptées à la densité des territoires a aussi permis de résorber les inégalités géographiques : 45 % des locaux des zones très denses et 5 % des locaux des zones moins denses étaient raccordables à la fibre en 2015, contre, respectivement, 94 et 93 % en 2025. D’après l’étude réalisée par le cabinet Plum, ces taux figurent parmi les plus élevés de l’UE. Fin 2024 (date retenue par l’étude), la couverture en fibre optique de la France dépassait 90 %, contre 69 % en moyenne dans les pays de l’Union. La France présente aussi la proportion d’accès internet fixe bénéficiant de débits supérieurs à 1 Gbit/s la plus élevée (59 % contre 22 % en moyenne dans l’UE). Les tarifs de ses accès grand public figurent en outre parmi les plus bas. En France, un abonnement dit « triple play » (fibre, téléphonie fixe et télévision) coûtait en moyenne 33 euros par mois en 2023, contre 38 euros en Italie et en Espagne, 53 en Allemagne, 65 au Royaume-Uni et 126 aux Etats-Unis. L’Arcep considère que ces éléments confortent la pertinence de son cadre de régulation et souhaite que les évolutions législatives à l’étude au niveau européen ne remettent pas en cause sa pérennité. Cela offrirait une visibilité et une sécurité juridique que l’Arcep estime essentielles pour favoriser les investissements de long terme dans les réseaux et ce alors que près de 3 millions de locaux restent à rendre raccordables à la fibre. |
 | Numérique soutenable |
A la COP30, l’Arcep appelle à la « coopération internationale » pour un « numérique durable » En novembre, l’OCDE a organisé un « pavillon virtuel COP30 » : à savoir, une trentaine de webinaires réunissant des experts, des décideurs politiques et des représentants de la société civile pour échanger sur les travaux de l’OCDE dans le cadre de la COP30. Xavier Merlin, membre du collège de l’Arcep, est intervenu lors d’une table ronde consacrée à la promotion d’une « transformation numérique soutenable » et la « mise en œuvre de la recommandation de l’OCDE » sur le sujet. Il y a rappelé le besoin impérieux de coopération internationale et l’engagement de l’Arcep à partager à ses homologues étrangers ses travaux sur l’empreinte environnementale du numérique. Vous pouvez retrouver l’intégralité de cette table ronde en vidéo. |
 | Tout terrain |
L’Arcep dans l’Orne pour un état des lieux de la connectivité fixe et mobile Laure de La Raudière (à gauche) s'exprimant lors de la rencontre avec les élus du département.
Laure de La Raudière s’est rendue dans l'Orne le 14 novembre – à l'invitation du président du conseil départemental Christophe de Balorre et du député Jérôme Nury, et en présence du préfet Hervé Tourmente – pour parler du déploiement de la fibre, de la fermeture du réseau cuivre et des résultats du New Deal mobile. Ils y ont d’abord constaté l’importance de la fibre pour la fromagerie Gillot, à Saint-Hilaire-de-Briouze, qui a engagé de nombreux investissements pour la numérisation de sa chaine de production (traçabilité, sécurité alimentaire, efficience...). La délégation a ensuite inauguré un nouvel site mobile à Essay, dont l’installation a été permise par le « dispositif de couverture ciblée ». Laure de La Raudière a finalement présenté le cadre de régulation posé par l'Arcep pour le déploiement de la fibre et la fermeture du réseau cuivre locaux, et participé aux échanges entre élus, représentants du RIP Orne THD, d’Orange (qui déploie dans le reste de l’Orne sur ses fonds propres) et des opérateurs commerciaux. Visite du collège de l’Arcep à un acteur central de l'accessibilité téléphonique pour les utilisateurs en situation de handicapLe 6 novembre, Akim Oural, Marie-Christine Servant et Zacharia Alahyane, membres du collège de l’Arcep, ont rendu visite aux équipes de la société Rogervoice, qui fournit aux abonnés des opérateurs français un service de traduction en langue des signes française, de codage en langage parlé complété et de transcription textuelle, accompagnée ou non par un correcteur humain. Un service rendu obligatoire aux opérateurs par la loi pour une République numérique de 2016. L’Arcep a pu constater l’engagement des équipes d’interprètes et de codeurs de Rogervoice, dont le travail doit faciliter le quotidien des personnes sourdes, malentendantes, sourdaveugles et aphasiques. L’Autorité publie par ailleurs chaque trimestre des données rendant compte de l’utilisation et la qualité des services téléphoniques en charge de cette accessibilité. |
 | Les pépites à partager |
D’après l’ADEME, les gains environnementaux nets du numérique ne sont « ni garantis ni généralisables »À la demande des Ministères en charge de l’écologie et du Numérique, l’ADEME a publié son étude « IT4Green » (dont l’Arcep était membre du comité de pilotage) visant à estimer les impacts environnementaux nets des solutions numériques pour l’ensemble de l’économie. Elle analyse cinq cas d’usage comme la généralisation du télétravail, ou encore l’optimisation de l’éclairage public. Dans ces cas, les gains mesurés appellent à la prudence et à prendre en compte les « risques d’effets rebonds » et de « dépendance à des matières premières critiques […] en raison du besoin en équipements électroniques et capteurs ». L’étude estime notamment que « l’adoption massive du télétravail » ne contribuerait qu’à « 2 à 4 % des efforts de décarbonation du secteur des voitures particulières ». Elle retient également que les solutions d’optimisation de l’éclairage public les plus efficaces sont celles dites « low-tech » et sans connectivité. 
Le nouveau conseil de l’intelligence artificielle et du numérique vous consulte afin d’orienter son actionL’instance a été lancée cette année par le ministère de l’intelligence artificielle et du numérique avec pour mission « d’étudier toute question relative au développement du numérique et de l’intelligence artificielle ainsi que leur impact sur la société, l’économie et les territoires ». Afin d’identifier des travaux prioritaires, celle-ci a lancé sur son site web une consultation publique invitant citoyens et citoyennes, quelque soit leur expertise, à livrer leurs attentes et besoins en matière d’intelligence artificielle et de numérique. Cette consultation doit contribuer à dessiner le programme de travail du conseil. |
 | Bruxelles, l'Arcep et vous |
L’Arcep salue l’ouverture des enquêtes de la Commission sur les deux principaux acteurs du marché cloudLe 18 novembre dernier la Commission européenne a ouvert trois enquêtes de marché sur les services cloud dans le cadre du règlement sur les marchés numériques (Digital Markets Act, DMA) : deux de ces enquêtes devront déterminer si Amazon et Microsoft devraient être désignés comme contrôleurs d’accès pour leurs services Amazon Web Services et Microsoft Azure, alors que la troisième enquête évaluera si les obligations du DMA permettent de lutter efficacement contre les pratiques susceptibles de limiter la compétitivité et l’équité dans le marché du cloud. L’Arcep salue l’ouverture de ces enquêtes de marché, qu’elle a appelé de ses vœux dans sa réponse à la consultation de la Commission sur le premier réexamen du DMA. Dans sa réponse, l’Arcep a signalé les pratiques de certains acteurs, qui profitent notamment de leur position dominante sur d’autres marchés pour favoriser leurs offres cloud. Au-delà du marché du cloud, une intervention vis-à-vis de ces hyperscalers aurait aussi des effets positifs sur d’autres marchés, services et technologies dépendant fortement de ce dernier, comme par exemple l’IA. 
Renforcer la liberté de choix des utilisateurs par la promotion d'acteurs alternatifsL’Arcep a formulé également plusieurs propositions pour renforcer la liberté de choix des utilisateurs, via notamment l’interdiction de l’intégration par défaut, voire exclusive, des services d’IA au sein d’autres services numériques proposés par les contrôleurs d’accès (tels que les moteurs de recherche ou les messageries instantanées) et la promotion de mesures permettant la fourniture de services IA par des acteurs alternatifs. L’Arcep continuera de contribuer activement à la mise en œuvre du DMA et à sa révision, notamment grâce à la participation au « Groupe de Haut Niveau », un groupe de travail instauré par ce règlement et présidé par la Commission et de ses trois sous-groupes d’experts sur l’IA, l’interopérabilité et les données. |
 | Ailleurs dans le monde |
L’effondrement d’une mine de cobalt en RDC rappelle l’urgence d’écoconcevoir les services numériquesIl y a un peu moins d’un mois, une vidéo glaçante de l’éboulement d’une mine de cuivre et de cobalt en République démocratique du Congo (RDC) faisait le tour de la presse internationale. Cet accident mettant en cause la gestion de la sécurité du site de Kalando aurait fait au moins 32 morts. Il s’inscrit dans un contexte global de forte croissance des besoins en matières premières du numérique et d’autres industries de la transition énergétique. Dans son édition de mars, le Post rappelait déjà comment cet appétit mondial avait exacerbé un conflit en cours dans ce même pays, la RDC concentrant d’importantes richesses minières. Selon des données relayées dans l’étude « Numérique et métaux » de l’ADEME, elle représente près de 70 % de la production de cobalt. Lors de la dernière réunion du Fratel (le réseau des régulateurs francophones des télécoms) au Luxembourg, une intervention de la sociologue Laurence Allard avait insisté sur l’amplitude des coûts humains résultant de la matérialité du numérique. Xavier Merlin, membre du collège de l’Arcep, avait lors du même événement appelé les pays à coopérer davantage pour répondre au défi que représente la bonne « planification énergétique et de gestion des ressources ». Des positions qui nourrissent la volonté de l’Arcep de pousser ses recommandations d’écoconception des services numériques au niveau européen (comme elle l’a formalisé récemment dans sa réponse à une consultation publique de la Commission européenne sur le Digital Fairness Act), et qui permettraient d’évidents gains environnementaux et de pouvoir d’achat. Cela conduirait aussi à réduire les tensions sur l’approvisionnement en matières premières et peut-être alléger la pression sur les territoires d’extraction. |
 | L'Arcep raconte |
Certains appels de l’étranger désormais en « appel masqué » pour lutter contre l’usurpation de numéroL’Arcep a publié sa décision à partir de janvier 2026 d’afficher en « numéro masqué » les appels avec des numéros mobiles provenant de l’étranger dont l’authenticité du numéro n’a pas pu être vérifié par les opérateurs. Cette mesure vise à lutter contre l’usurpation de numéro, une pratique illégale à l’origine de signalements de plus en plus nombreux sur la plateforme « J’alerte l’Arcep ». Moins de 1000 alertes avaient été déposées en 2023, près de 9000 en 2024 contre plus de 18 000 depuis le début de cette année 2025. 
L'usurpation de numéro, un outil crédibilisant les arnaques« L’usurpation de numéro consiste pour un démarcheur peu scrupuleux ou un escroc à appeler son destinataire en faisant afficher sur son téléphone le numéro d’un tiers sans qu’ils aient l’autorisation du tiers », explique Olivier Delclos, directeur « Internet, données, poste, presse et utilisateurs » à l’Arcep et en charge du suivi des obligations des opérateurs dans le cadre de la lutte contre les appels frauduleux. « Elle lui permet d’utiliser le numéro mobile de n’importe qui pour tenter d’augmenter son taux de décroché (les numéros mobiles suscitant davantage de confiance). Elle peut aussi servir à crédibiliser l’arnaque en usurpant le numéro d’une personne morale ou physique bien précise ». Ainsi, l’Arcep elle-même a été victime d’usurpation de numéro et d’identité, comme elle l’alertait dans ce communiqué. 
Des appels en rebond innombrablesGêne supplémentaire : les personnes dont le numéro mobile a été usurpé peuvent être appelées en rebond par des dizaines de personnes contactées par les fraudeurs ou démarcheurs indélicats qui pensent que ce numéro de mobile usurpé est à l’origine de l’appel, générant stress, incompréhensions et agressions verbales. Qu’est-ce que la mesure va changer ? Un numéro de mobile étranger qui vous appelle sera toujours affiché normalement avec son indicatif national spécifique. En revanche, un appelant utilisant les services d’un opérateur étranger en usurpant un numéro mobile français sera automatiquement affiché en « numéro masqué ». Cette mesure complète le mécanisme d’authentification des numéros d’appelant (dit « MAN »), mis en place par les opérateurs en France pour assurer la traçabilité du numéro affiché et couper les appels provenant de numéros non authentifiés. L’Arcep espère ainsi contribuer à mettre fin à l’usurpation de numéro et réduire le nombre d’arnaques, sans toutefois bloquer la petite portion d’appels légitimes d’abonnés français passés depuis l’étranger qui pourrait être mal authentifiée en raison de systèmes techniques qui diffèrent des opérateurs étrangers. POUR EN SAVOIR PLUS : le rôle de l’Arcep concernant le démarchage et les appels frauduleux. - L’Arcep est chargée de contrôler le respect par les opérateurs français de leur obligation de mise en place des mécanismes techniques assurant une bonne utilisation des numéros de téléphone, notamment dans le cadre de la lutte contre les appels frauduleux.
- Les investigations sur les fraudeurs et professionnels du démarchage ne respectant pas le cadre légal en vigueur sont, elles, conduites par la DGCCRF (répression des fraudes). A noter : suite à l’adoption de la loi du 30 juin 2025, le démarchage commercial sans consentement explicite préalable sera interdit à partir du 11 août 2026, ce qui mettra fin au dispositif Bloctel.
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 | L'agenda |
On vous donne rendez-vous14 janvier, Bruxelles Les 10 ans du règlement sur l’internet ouvertLa députée européenne Stéphanie Yon-Courtin et la présidente de l’Arcep, Laure de La Raudière, organisent un événement public (en langue anglaise) au Parlement européen, à Bruxelles, pour marquer les 10 ans de l’adoption du règlement européen sur la neutralité du net. L’occasion de faire un état des lieux de ses bénéfices et de réfléchir au respect des principes de l’ouverture d’internet avec les usages en forte croissance des services d’IA générative. 3 février, Paris Journée de l’écoconception numériqueL'Arcep est partenaire de la journée dédiée à l’écoconception pour les professionnels du numérique, organisée par l’association Designers Éthiques. Au programme : conférences, ateliers, débats et retours d'expérience autour de l’écoconception. Pas de cérémonie des Vœux de l’Arcep en 2026Afin de contribuer à l’effort budgétaire demandé par le Gouvernement et atteindre l’objectif de réduction des dépenses de communication de l’Etat, l’Arcep n’organisera pas son habituelle cérémonie des vœux, lors de laquelle elle présente aux élus, aux parties prenantes des marchés régulés et aux journalistes son bilan de l’année passée et ses ambitions pour l’année à venir. Nous vous souhaitons d’ores et déjà de très bonnes fêtes de fin d’année. On y a participé17 décembre, Paris Vœux de la FFTLa présidente de l’Arcep, Laure de La Raudière, participe à la cérémonie des vœux de la Fédération Française des Télécoms (FFT) et y prononcera un discours. Celui-ci sera retranscrit sur le site de l’Arcep. 17 décembre, en ligne Webinaire du CredoLe Cercle CREDO organise un webinaire de présentation de son nouveau guide sur les raccordements complexes, livrable d’un groupe de travail impliquant 40 contributeurs (DGE, ANCT, opérateurs, Avicca, FNCCR…). Zacharia Alahyane, membre du collège de l’Arcep, interviendra à cette occasion à un panel d’experts. 13 novembre, en ligne Forum de la Gouvernance de l’internetAkim Oural, membre du collège de l’Arcep, est intervenu en ouverture du Forum de la Gouvernance Internet en France, organisé par Internet Society France. Il y a présenté l’action de l’Arcep pour l’ouverture de l’internet et l’importance de sa régulation et sa gouvernance pour préserver le bien commun qu’est internet et ses valeurs originelles. Retrouvez son intervention en intégralité en vidéo. 18 novembre, Paris Congrès des mairesGhislain Heude, directeur « Fibre, infrastructures et territoires » à l'Arcep, s’est rendu au congrès des maires pour y présenter les dispositions règlementaires encadrant la fermeture du réseau cuivre. Franck Tarrier, directeur « Mobile et innovation » à l'Arcep, est également intervenu dans le cadre d’une table-ronde sur la connectivité mobile dans les réseaux ferrés aux côtés de Raphaël Poli, directeur général adjoint de SNCF Gares & Connexions, Louis Nègre, maire de Cagnes-sur-Mer et président du Groupement des autorités responsables de transport (GART), et Arnaud Lucaussy, secrétaire général de TDF. 24 novembre, Cormeilles-en-Parisis Suivi d’un plan de reprise en présence d’élus locaux et des opérateursLaure de La Raudière, accompagnée de Marie-Christine Servant, de Zacharia Alayane et des équipes de l’Arcep, s’est rendue lundi 24 novembre à Cormeilles-en-Parisis. Une première visite, en avril 2025, avait réuni les élus de la communauté d’agglomération de Val Parisis, l’opérateur d’infrastructure Xp Fibre ainsi que les opérateurs commerciaux SFR, Bouygues Telecom, Orange et Free. Cette rencontre avait débouché sur plusieurs engagements concrets : reprise de réseaux dégradés, mobilisation en boucle courte pour traiter les cas les plus complexes, et amélioration des processus de coordination. Cette seconde réunion visait à dresser un état des lieux précis de la situation et à vérifier la mise en œuvre effective des engagements pris en avril. 26 novembre, Paris TRIP d’automne de l’Avicca Laure de La Raudière a introduit le TRIP d'automne de l’Avicca. Dans son discours publié sur le site de l’Arcep sont évoquées les promesses de connectivité, les enjeux de transition, et l’indispensable exercice de projection mené par l’Arcep pour anticiper la connectivité de demain. Elle a également rappelé la nécessité de renforcer la place des femmes dans le numérique 4 décembre, Pas-de-Calais Visite terrain avec la ministre déléguée chargée de l’IA et du numériqueLe 4 décembre, Olivier Corolleur, directeur général de l’Arcep, a accompagné Anne Le Henanff, ministre déléguée chargée de l’Intelligence artificielle et du Numérique, lors d’un déplacement dans le Pas-de-Calais. Ils ont notamment visité Exalta, une entreprise ayant intégré l’intelligence artificielle dans ses processus de fabrication d’outils chirurgicaux. Ils se sont d’abord rendus à Etaples, puis Vermelles pour échanger avec les élus locaux, la présidente de la fédération française des télécoms et le président d’Xp Fibre, opérateur d’infrastructure chargé du déploiement de la fibre sur la zone. |
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