Au sommaire ce mois-ci :L'Arcep au rapport • Un outil essentiel pour jauger la connectivité mobile sur son territoire • Un rapport de la Commission européenne qui salue le rôle moteur de l'Arcep • Des serrures connectées expérimentées sur des armoires de rue • Une exposition et une BD sur l'IA • Deux sommets mondiaux à Genève • L'état de santé de l'internet en France.  | Temps de lecture : 12 minutes. |
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 | Le focus |
Un rapport, trois tomes
Le rapport annuel de l'Arcep, divisé en trois tomes, vient d’être publié, détaillant les activités de l’Autorité et les grands enjeux des marchés qu’elle régule. Une trilogie qui, malgré ses 400 pages cumulées, continue d’être générée chaque année par des humains ! - Le tome 1 synthétise les missions de l’Arcep et ses actions de régulation en 2024. Il retrace également ses activités à l’international, l’Arcep contribuant activement à la construction européenne et au partage des connaissances auprès des pays du monde francophone et plus largement auprès des Nations unies ;
- Le tome 2 fait le panorama de la connectivité des territoires et met à disposition des représentants des collectivités des fiches pratiques destinées à les aider à piloter l’aménagement numérique de leurs territoires ;
- Le tome 3 se consacre, lui, à l’état de l’internet en France, traitant des enjeux majeurs ayant trait à la neutralité du net et faisant la cartographie de l’écosystème du web et de ses acteurs. Un chapitre portant exclusivement sur les impacts de l’IA générative est également synthétisé dans la rubrique « L’Arcep raconte » de cette newsletter.
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 | Régulation en action |
Refonte de l’outil « Mon réseau mobile » : un important jalon de la « régulation par la donnée »
L’Arcep vient de publier la nouvelle version de son outil cartographique « Mon réseau mobile » permettant de connaître précisément la couverture et la qualité de service mobile des opérateurs. Pour rappel, le précédent outil a été développé par l’Arcep en 2017 avec un objectif : éclairer le consommateur dans le choix de son opérateur, lui permettre de choisir le réseau le plus performant sur ses lieux de vie et ainsi inciter indirectement les opérateurs à densifier leurs réseaux ou à en améliorer la qualité de service. Cette stratégie, que l’Arcep appelle la « régulation par la donnée », s’applique aussi à la connectivité fixe via l'outil « Ma connexion internet ». 
Des statistiques utiles, aussi pour les collectivitésCette nouvelle version va au-delà d’une simple refonte graphique et présente de nouvelles fonctionnalités et couches de données. « Désormais, 99,9 % de la population est couverte en 4G en extérieur par au moins 3 opérateurs, explique Camille Bourguignon, cheffe de l’unité « Couverture mobile » de l’Arcep. Mais il peut y avoir des perceptions de qualité très variées de cette couverture. Il fallait donc intégrer de nouvelles cartes avec plusieurs qualités de la couverture en 4G, un peu à l’image de ce qui a été fait pour la couverture Voix et SMS il y a quelques années. » De plus, à ces nouvelles cartes de l’internet mobile, ont été ajoutées : la possibilité de signaler précisément un problème de réseau directement depuis la carte ou la carte des antennes en panne. Autres ajouts : un outil-expert à destination des agents de terrain (permettant de visualiser le profil altimétrique d’une zone et la hauteur des sites mobiles), des statistiques territoriales (communes, départements, régions) utiles notamment pour les journalistes et les collectivités soucieux d’évaluer le taux de couverture d’un territoire et de les comparer à d’autres. Et par souci de transparence, des informations supplémentaires sur les tests de qualité effectués par l’Arcep sont également cartographiés. « Pour générer ces cartes de couverture, les opérateurs simulent le comportement des ondes en fonction des différents paramétrages des sites mobiles et d’une représentation en 3D des reliefs qu’elles rencontrent, explique Noé Faure, chef de projet à l’Arcep. Ensuite, nous vérifions les résultats de leurs modèles en contrôlant aléatoirement la présence de la couverture un peu partout sur le territoire. Ces derniers doivent atteindre au moins 98 % de fiabilité pour être publiés. » |
 | Numérique soutenable |
« Décennie numérique » : la Commission européenne salue le rôle moteur des agences et autorités de régulation françaises sur les enjeux environnementauxAdopté en 2021 par l’Union européenne, le programme « Décennie numérique » vise à accompagner l’Europe dans sa transformation numérique en lui fixant notamment une trajectoire et des objectifs à atteindre d’ici 2030. Pour évaluer la progression de chaque pays vers la réalisation de ces objectifs, la Commission européenne publie chaque année son rapport « State of the Digital Decade », (état d’avancement de la décennie numérique) : une analyse des progrès réalisés par chaque pays de l’UE sur différents critères comme le déploiement des réseaux, la résilience et la souveraineté des infrastructures, le respect des droits et libertés en ligne, la compétitivité des entreprises ou encore la soutenabilité du numérique. 
Le travail de plusieurs administrations françaises saluéPublié le mois dernier, la partie du rapport consacrée à la France souligne que les objectifs de déploiement de la fibre sont en passe d’être tenus : en 2024, 87 % des locaux étaient désormais éligibles à cette technologie (c’est désormais 92 % fin mars 2025), contre 69 % dans le reste de l’Union en moyenne. Le taux d’adoption à une connectivité offrant au moins 1 Gbit/s (59 %) est par ailleurs le plus élevé de l’UE. Le rapport souligne aussi le dynamisme des agences et autorités ayant contribué à faire de la France un « leader mondial dans la mesure de l’empreinte environnementale » du numérique. Il cite l’évaluation de l’empreinte environnementale du numérique par l’ADEME et l’Arcep, l’étude spécifique de l’empreinte des opérateurs de centres de données par l’Arcep, le référentiel de l’écoconception des services numériques piloté par l’Arcep et l’Arcom, le référentiel « IA frugale » de l’AFNOR définissant des recommandations spécifiques aux systèmes d’IA, le programme Alt Impact porté par l’ADEME et l’implication de l’Arcep (en particulier au sein du BEREC) pour faire avancer des initiatives similaires au niveau européen. |
 | Datarcep |
Rapport de l’état d’internet en France : près de la moitié du trafic provient toujours de 5 acteursChargée du suivi du bon fonctionnement d’internet et de son ouverture, l’Arcep publie chaque année un état de santé du réseau (qu’elle remet notamment au Parlement) : interconnexion, respect de la neutralité du net ou efforts de réduction des impacts environnementaux sont ainsi passés au crible. Parmi les indicateurs suivis dans ce rapport de l’état d’internet en France les données sur l’interconnexion des réseaux donnent une idée des rapports de force qui s’exercent sur ce marché entre opérateurs, fournisseurs de contenus, hébergeurs, CDN et autres métiers de l’écosystème internet. Des informations que l’Arcep est, pour l’heure, la seule autorité à publier en Europe. Elle rappelle que près de la moitié du trafic (47 % en 2024, 53 % en 2023) provient de 5 acteurs : Netflix (12,3 %), Akamai (12,2 %), Amazon (8,6 %), Google (7,3 %) et Meta (5,4 %). Dans sa globalité, le trafic entrant sur les réseaux des principaux fournisseurs d’accès à internet (FAI) continue d’augmenter (mais à un rythme moins soutenu que la moyenne des années précédentes), atteignant 50,8 Tbits/s fin 2024, soit une hausse de 9,2 % par rapport à 2023. A noter : l’Arcep travaille également à porter dans le débat public le sujet encore peu traité de l’impact de l’IA générative sur la neutralité du net et le droit des utilisateurs à un internet ouvert. Elle consacre ainsi un chapitre entier de son rapport sur cette technologie ayant également de multiples effets sur l’organisation des réseaux, la concurrence sur les marchés et l’empreinte environnementale du numérique. 
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 | Tout terrain |
Une expérimentation de serrures connectées pour améliorer la gestion des raccordements à la fibre Un point de mutualisation de la commune de Neuilly-sur-Marne, équipé d’une serrure connectée.
Laure de La Raudière, présidente de l’Arcep, s’est rendue à Neuilly-sur-Marne le 16 juillet pour la réunion de suivi d’un plan de reprise d’un réseau en fibre optique. Zartoshte Bakhtiari, le maire de la commune, était présent, accompagné des représentants des opérateurs d’infrastructure (OI) et des opérateurs commerciaux (OC). Le réseau en fibre optique de la commune s’étant particulièrement dégradé, l’opérateur d’infrastructure XpFibre a procédé à sa remise en état, conformément aux engagements pris par la filière en septembre 2022 devant l’Arcep et le ministre en charge du numérique. Les travaux ont été réalisés en 2023 et 2024 mais certains points de mutualisation (dits « PM » ou armoires de rue) continuaient de pâtir d’incivilités et de malfaçons durant les interventions de raccordement. De plus, les portes des « PM » restaient souvent ouvertes après une intervention générant risque de sécurité et insatisfaction des habitants. Afin de maintenir la qualité de son réseau, XpFibre a donc expérimenté l’installation de serrures connectées permettant un meilleur contrôle des armoires lors des raccordements. Ces dernières se déverrouillent en scannant un QR code permettant la vérification de l’immatriculation de l’intervenant ou en utilisant directement une application sur smartphone avec un contact NFC. 
Poursuite de l'expérimentation et amélioration du dispositifLes élus, l’opérateur XpFibre et les opérateurs commerciaux ont échangé avec la présidente et les services de l’Arcep sur les premiers retours et enseignements à tirer de cette expérimentation. Dans certains cas, des techniciens intervenant pour le compte des opérateurs commerciaux ont forcé l’ouverture des armoires, présumément parce qu’ils n’avaient pas été préalablement déclarés dans la base d’immatriculation. Des conséquences très coûteuses, selon XpFibre, et qui ne permettent pas aux serrures connectées de donner pleine satisfaction. Pour autant, XpFibre et les OC souhaitent poursuivre l’expérimentation, notamment en mettant en place une procédure permettant au technicien d’intervenir de façon autonome, même s’il n’est pas immatriculé. Déclaré ou non dans la base, cette solution permet de savoir quel numéro de portable a ouvert la porte et donc apporte une traçabilité supplémentaire. De nouvelles réunions de suivi sont attendues. Cette expérimentation, en raison de son coût, ne peut être généralisée à l’ensemble des réseaux. |
 | Les pépites à partager |
Infographie exposée au Jeu de Paume. © Kate Crawford & Vladan Joler.
Au Jeu de Paume, des artistes décortiquent les impacts de l’IA sur nos sociétésJusqu’au 21 septembre, le Jeu de Paume à Paris accueille l’exposition « Le monde selon l’IA », dont les artistes sélectionnés interrogent de manière clinique les enjeux sociaux, environnementaux et éthiques de l’IA. Au moyen de deux foisonnantes infographies, l’exposition ausculte d’abord les processus industriels, l’organisation mondiale du travail et le contexte historique qui ont permis son émergence. Puis, au travers d’œuvres sculpturales, cinématographiques ou numériques, elle explore (souvent de manière ludique) les distinctions entre IA analytique et IA générative, les biais induits par leur utilisation, l’opacité de ses systèmes, le recours parfois sordide aux « travailleurs du clic » (dont l’organisation mondiale du travail repose sur des populations précaires et éloignées des lieux où sont pensés les systèmes d’IA) et ses impacts sur la création artistique. « Utop’IA » : une BD gratuite pour appréhender les impacts environnementaux de l’IAAppréhender la matérialité de l’IA et ses impacts environnementaux est une tâche aussi importante que complexe. Pour aider le grand public à la réaliser, une équipe d’experts de l’EPFL (l’école polytechnique de Lausanne) a conçu avec l’illustrateur Herji une bande dessinée à vocation pédagogique et accessible gratuitement en ligne. Pensée pour pouvoir être mobilisée dans un contexte scolaire, la BD « Utop’IA » attaque le sujet avec une question simple : « face à la crise climatique, l’IA est-elle une chance, ou un problème supplémentaire » à gérer ? |
 | Bruxelles, l'Arcep et vous |
L’Arcep appelle la Commission européenne à une régulation du cloud et de l’IALa Commission européenne a lancé une consultation publique sur l’avenir des politiques en matière de cloud et d’intelligence artificielle. Une consultation à laquelle l’Arcep a répondu appelant l’institution à mettre en place une régulation économique claire et stable sur ces marchés, accompagnée d’outils inspirés de la régulation des télécoms : suivi des investissements, transparence sur les conditions d’accès aux infrastructures, ouverture aux acteurs émergents. « On entend actuellement une petite musique chantant les bénéfices supposés de la dérégulation pour favoriser les investissements, constate Laure de La Raudière, présidente de l’Arcep. Or, le marché des télécoms en France nous apporte la parfaite preuve du contraire : la régulation a apporté stabilité et prévisibilité, mutualisation et efficacité, innovation et compétitivité des prix. Une régulation européenne économique du cloud et de l’IA est nécessaire pour apporter ce cadre de confiance. » 
Des synergies entre souveraineté, compétitivité et protection de l'environnementFace à la montée en puissance des modèles d’IA générative agentique, l’Autorité attire l’attention sur les risques d’asymétrie entre acteurs intégrés et acteurs émergents. La portabilité des données, la mise à disposition d’API documentées, ou encore les garanties d’accès aux ressources, sont autant d’outils de régulation pouvant être mobilisés pour ouvrir l’IA et le cloud et ne pas laisser des acteurs dominants s’imposer sur ces marchés. Sur le plan environnemental, elle appelle également à une mesure des impacts du numérique harmonisée à l’échelle européenne, l’intégration de ces enjeux dans les stratégies de déploiement des centres de données et une diffusion large des pratiques d’écoconception des services numériques afin de limiter les besoins en nouvelles capacités de stockage. Au-delà des bénéfices environnementaux, tous ces outils de régulation constitueraient un levier de soutien au numérique européen, au service de sa compétitivité et de son autonomie stratégique. Pour en savoir plus : |
 | Ailleurs dans le monde |
SMSI+20 et « AI for Good » : deux sommets organisés par les Nations unies à GenèveLaure de La Raudière, présidente de l’Arcep, et Xavier Merlin, membre du collège, sont intervenus lors des sommets mondiaux sur « la société de l'information » (dit « SMSI+20 ») et de « l’IA pour le bien commun », organisés par les Nations unies à Genève. Historiquement, le SMSI s’est tenu en deux phases, à Genève en 2003 et à Tunis en 2005, dans le but d’édifier « une société de l'information à dimension humaine, inclusive et privilégiant le développement ». Le SMSI+20 fait donc le point de ce qu’il reste à accomplir, 20 ans plus tard, pour atteindre cet objectif. En décembre 2025, se tiendra une réunion de l’Assemblée Générale des Nations unies pour identifier, sur la base de ces résultats, les domaines sur lesquels il convient de continuer à se concentrer, ainsi que les défis à relever. 
Le secteur des TIC doit « prendre sa part »Intervenant à plusieurs conférences ayant trait à l'empreinte environnementale du numérique, Laure de La Raudière a notamment appelé « le secteur des TIC [NDLR : « technologies de l’information et de la communication », secteur ainsi désigné par les Nations unies] à prendre sa part dans les objectifs de réduction d'émissions des gaz à effet de serre » tel que l'a préconisé l'Union internationale des télécoms dans son initiative « Green Digital Action ». Dans le cadre du deuxième sommet, Laure de La Raudière a développé cette analyse au sujet de l’IA, soulignant le besoin de « collecter des données sur l’impact environnemental de l’IA et d’établir une normalisation des mesures à l'échelle mondiale » afin de pouvoir identifier les leviers d’action efficaces. De son côté, Xavier Merlin, interrogé sur le rôle des régulateurs dans la transformation numérique, a rappelé que, selon l’Arcep, « la régulation peut être un outil puissant pour garantir un accès équitable au numérique, favoriser l'innovation et prévenir le verrouillage du marché par des acteurs dominants ». « Cela a été prouvé dans le secteur des télécommunications, où le cadre réglementaire européen a permis le développement d'un écosystème dynamique et diversifié d'opérateurs ». |
 | L'Arcep raconte |
L’IA générative, bientôt la principale porte d’entrée vers l’internet ?A l’instar des moteurs de recherches ou des réseaux sociaux, les IA génératives deviennent pour les internautes de nouveaux points d’accès prédominants aux contenus et aux services en ligne. D’après le Baromètre du numérique 2025 (une étude co-réalisée par l’Arcep qui documente depuis 25 ans l’évolution des usages numériques), déjà un tiers de la population utilise l’IA générative et même 77 % des 18-24 ans. Une évolution aux potentialités multiples mais qui n’est pas sans risque pour la neutralité du net et la pluralité de ses contenus. Dans son rapport de l’état d’internet en France publié le 4 juillet dernier, l’Arcep souligne que les IA génératives constituent un nouvel intermédiaire algorithmique entre les contenus disponibles sur internet et les utilisateurs. Ces derniers, en s’appuyant sur des IA génératives, délèguent leur choix à des systèmes souvent opaques quant aux sources et aux paramètres utilisés. 
Amplification des biais et bulles algorithmiquesEn outre, ces technologies ne se contentent pas d’organiser l’accès aux contenus : elles en génèrent de nouveaux ad hoc, ce qui peut amplifier les phénomènes de biais et de bulles d’enfermement algorithmiques. « Ces évolutions modifient en profondeur l’accès et le partage de l’information et posent un défi inédit dans la préservation d’un internet ouvert et respectueux des libertés, a précisé Grégoire Desmaret, agent de l’Arcep et co-auteur du rapport. C’est pourquoi nous travaillons actuellement sur l’évaluation du niveau de transparence et d’ouverture des principaux outils d’IA générative. » Le rapport sur l’état de l’internet intègre également les contributions de l’Autorité de la concurrence et de la Fondation Mozilla, mettant en avant leurs visions des enjeux de l’IA générative (chapitre 5). Quelques jours avant sa publication, l’Arcep avait également alerté sur le sujet à l’occasion du Forum sur la gouvernance de l’internet des Nations unies, en organisant un séminaire en partenariat avec des experts de la neutralité du net et des valeurs fondatrices de l’internet. |
 | L'agenda |
On vous donne rendez-vous26 septembre, locaux de l’Arcep Présentation de la note « Choisir son numérique : les réseaux télécoms au regard des usages du numérique »Place des écrans et phénomènes d’addiction, enjeux de santé mentale chez les jeunes, harcèlement en ligne, soutenabilité environnementale, respect de la vie privée, enjeux de désinformation et de démocratie, influence de l’intelligence artificielle : de nombreuses inquiétudes liées au développement du numérique émergent et amènent à s’interroger sur notre rapport au numérique. Dans le cadre de sa démarche « Réseaux du futur », l’Arcep publiera une note et animera une table-ronde avec différents intervenants (opérateur, association, sociologue...) sur nos usages numériques et leurs impacts. 30 septembre, Paris Conférence annuelle « Territoires connectés »Les équipes de l’Arcep sont très heureuses de vous convier à l’édition 2025 de sa conférence annuelle «Territoires connectés ». Au programme : la matinée sera consacrée aux initiatives de cloud et de données dans les territoires ainsi que des débats autour de la connectivité des réseaux mobiles. La séquence de l’après-midi portera sur les enjeux de qualité, de pérennité et de résilience des réseaux en fibre optique. Pour s'inscrire. Pour consulter le programme. On y participe31 août au 3 septembre, Riyad (Arabie saoudite) Global Symposium for Regulators (GSR-25) Depuis 2000, le symposium mondial des régulateurs (GSR) réunit les responsables des autorités nationales de régulation des télécommunications/TIC du monde entier pour partager leurs points de vue et leurs expériences sur les questions réglementaires. Xavier Merlin, membre du collège, y représentera l’Arcep et interviendra à plusieurs reprises, notamment sur la régulation du numérique. 16 et 17 septembre, Dijon Université de la Transition du numérique des TerritoiresPour sa 10ème édition, l’Université du Très Haut Débit, devenue l’Université de la Transition Numérique des Territoires, s’intéressera en particulier à l'IA. La présidente de l’Arcep, Laure de La Raudière, interviendra le 16 septembre matin, et échangera notamment avec Ilham Djehaich, présidente d’Infranum. Des discussions qui seront probablement nourries par la publication récente par l’Arcep de sa note prospective intitulée « L’IA et les réseaux de télécommunications ». 16 et 17 septembre, Bruxelles Conférence WIKLe think tank allemand WIK organise sa conférence annuelle réunissant des universitaires, des décideurs politiques, des représentants de l'industrie numérique et des organisations de défense des droits civils pour débattre des dernières évolutions dans le domaine des télécommunications, des plateformes numériques et de l'économie des données. Sarah Jacquier-Pélissier, membre du collège, y représentera l’Arcep et interviendra au sujet du Data Act entrant en vigueur le 12 septembre prochain. 17 septembre, Paris CloudWeek ParisEurocloud organise la 8e édition de sa conférence CloudWeekParis, qui se tiendra à l'Hôtel de l'Industrie. Les échanges porteront sur l'écosystème des acteurs du cloud en France et la transition numérique des entreprises. 30 septembre, Paris Evénement de l'Association pour l'intermédiation de donnéesL'association pour l'intermédiation de données et la Banque des territoires coorganisent une table-ronde afin d'échanger sur comment « comment construire les conditions du partage autour des dataspaces et de l'intermédiation ». |
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