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Introduction
Les mobiles soutiennent la croissance
Ce marché croit en volume de 16,6% et en valeur de 10,9% par rapport au même trimestre de l’année 2001. Le nombre d’abonnés mobile augmente également portant le taux de pénétration à 62,7% au 30 juin 2002. On constate qu’en un an la part du trafic des communications nationales à destination des mobiles (quel que soit l’origine fixe ou mobile) est passée de 22,6% à 27,8%.
En moyenne et chaque mois, un abonné mobile a payé une facture en recul sur un an de 4,7% à 25,3 € pour 112,1 minutes de communications (en hausse de 0,2% sur un an) et un peu plus de12 SMS (en hausse de 70% sur un an).
L’Internet poursuit sa progression
Les volumes Internet facturés aux clients finals s’établissent à 21,344 milliards de minutes (en hausse de 19,3% sur un an). Le nombre d’abonnés à Internet par ligne ADSL a été multiplié par 4 par rapport au 2ème trimestre de l’année 2001.
Les chiffres de l’Internet seront prochainement complétés grâce à la coopération des principaux FAI.
La téléphonie fixe : tassement du marché
La grande majorité des indicateurs évolue à la baisse tant en volume qu’en valeur. Seules exceptions : d’une part, le trafic à destination des mobiles, grâce a un nombre toujours plus grand d’abonnés mobiles et une politique de baisse des tarifs pour ce type d’appels ; et d’autre part, la croissance du nombre d’abonnement à la présélection (+ 9,6% en un trimestre) et d’une façon plus générale, le recours plus fréquent à des opérateurs alternatifs pour les communications depuis les lignes fixes.
Note :
1 Le marché des télécommunications dans son ensemble
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1.1 Le marché des clients finals
Le marché enregistre ce trimestre un très léger recul par rapport au même trimestre 2001. Les recettes de téléphonie mobile croissent de près de 11% et compensent ainsi les baisses constatées pour le chiffre d’affaires de la téléphonie fixe et de l’Internet. Les autres services de télécommunications marquent la baisse du marché, on note en particulier une réduction de 48 millions d’euros pour le transport de données et de 39 millions d’euros pour les liaisons louées.
3) Cet indicateur recouvre les chiffres d'affaires des frais d'accès et abonnements, des communications depuis les lignes fixes hors communications vers Internet, de la publiphonie et des cartes.
4)Non compris le chiffre d'affaires des fournisseurs d'accès Internet ne détenant pas de licences (par exemple, Wanadoo, AOL et Club Internet).
5) Sont comptabilisés dans cette rubrique les recettes issues du transport de données sur réseaux mobiles.
6) L'indicateur comprend uniquement le chiffre d'affaires du transport de données depuis les lignes fixes, le transport de données depuis les lignes mobiles étant intégré dans le chiffre global de téléphonie mobile.
7) Ce marché ne relève pas à proprement parler du marché des services de télécommunications. La contribution des opérateurs licenciés sur ce marché étant faible, cet indicateur ne donne donc qu'une vision partielle du chiffre réel.
Globalement, les volumes de téléphonie (fixe / mobile / Internet) affichent une croissance de 5,6%. Ils reculent très nettement pour la seule téléphonie fixe (- 6,6% sur un an). La téléphonie mobile et Internet maintiennent une croissance forte (16,6% et 19,3% respectivement) par rapport au 2ème trimestre 2001.
Cependant, il faut noter que les volumes Internet sont en léger recul (6,5%) par rapport au 1er trimestre 2002. Une explication pourrait être la migration des abonnés Internet vers le haut débit : +150 000 environ en un trimestre, essentiellement par technologie ADSL. Quant à la téléphonie mobile, les volumes progressent de façon plus modérée : 3% par rapport au 1er trimestre 2002.
1.2 Le marché intermédiaire entre opérateurs titulaires de licences (services d’interconnexion liés au service téléphonique)
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1.2.1 Le marché total
Les volumes et les chiffre d’affaires d’interconnexion Internet ont fortement baissé depuis le 1er trimestre 2002. Ils s’établissent désormais à 3,3 milliards de minutes pour 30 millions d’euros de revenus, soit une baisse de respectivement 3,3% et 40,5% par rapport au 2ème trimestre 2001. Les volumes des opérateurs mobiles représentent 21,9% du volume global alors qu’ils sont à l’origine de près de la moitié des revenus d’interconnexion.
Remarque :
Les rubriques de chiffre d’affaires et de volumes ne sont pas établies sur les mêmes périmètres, ce qui rend un rapprochement entre ces deux indicateurs hasardeux pour le calcul de prix moyens (les revenus d’interconnexion incorporent des revenus fixes tels que les paiements au titre des liaisons de raccordement ainsi que des prestations entre opérateurs).
1.2.2 Le trafic international entrant
Les chiffres d’affaires et volumes des services d’interconnexion sont en baisse constante depuis le 3ème trimestre 2001, cette tendance semble affecter davantage les opérateurs fixes que les opérateurs mobiles.
2 Les différents segments de marché
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2.1 La téléphonie fixe
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2.1.1 Les lignes fixes
L’accès, les abonnements et les services supplémentaires(8)
Les lignes fixes, la sélection et la présélection du transporteur
Le cap des 8 millions de connexions indirectes est franchi ce trimestre. La présélection augmente de 64,1% par rapport au 2ème trimestre 2001 et représente désormais près de 42% des connexions indirectes contre moins du tiers un an plus tôt.
Les communications depuis les lignes fixes (hors publiphones et cartes et hors Internet) (9)
Ce trimestre, le chiffre d’affaires des communications au départ des lignes fixes passe sous la barre des 2 milliards d’Euros. On notera une baisse de 2,2% du chiffre d’affaires des communications à destination des mobiles entre le 1er et le 2ème trimestre 2002 et une progression de 2,8% des volumes. Ceci s’explique notamment par la baisse du prix des appels vers Orange et SFR (avis n°02-181 du 28/02/2002 de l’Autorité).
2.1.2 Les cartes téléphoniques fixes
(10)
2.1.3 La publiphonie
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2.2 Internet
Les chiffres issus de l’observatoire ne recouvrent pas l’ensemble du marché français puisque le périmètre des enquêtes se limite aux opérateurs titulaires d’une licence L33.1 ou L34.1. En particulier les fournisseurs d’accès à Internet ne sont pas interrogés. La rubrique Internet a donc été enrichie et complétée par des données de l’AFA et l’AFORM. Cependant, il faut tenir compte de la diversité des sources (et donc des différences de périmètres) pour interpréter les données.
2.3 La téléphonie mobile
Les revenus issus de la téléphonie affichent des croissances supérieures à 8% sur un an, les plus fortes croissances provenant du transport de données sur réseaux mobiles grâce aux SMS. Ces derniers représentent cependant moins de 5,5% des revenus des opérateurs mobiles.
La part des communications à destination des mobiles ne cesse de croître au dépend des communications vers le fixe national.
11) Le roaming out correspond aux appels passés à l'étranger par les abonnés des opérateurs mobiles français.
Les donnés de parc
L’évolution des parcs est favorable aux abonnements et forfaits : en effet, sur un an ils ont progressé de 14,6% contre 12,5 % pour les cartes prépayées.
12) une carte prépayée est dite active si le client a émis ou reçu au moins un appel pendant les 3 derniers mois. Seuls les appels téléphoniques sont considérés, qu'ils soient gratuits ou payants. Les SMS ne sont pas pris en compte dans le calcul.
Les indicateurs par abonnés
(1) Cet indicateur est calculé en divisant le chiffre d’affaires de la téléphonie mobile du trimestre N par une estimation du parc moyen d’abonnés du trimestre N [(parc total d’abonnés à la fin du trimestre N + parc total d’abonnés à la fin du trimestre (N-1) / 2]. Cet indicateur, qui n’intègre pas les revenus de l’interconnexion, ni ceux des services avancés, est distinct de l’indicateur traditionnel de revenu moyen par abonné (ARPU).
(2) Cet indicateur est calculé en divisant le volume de trafic de la téléphonie mobile du trimestre N par une estimation du parc moyen d’abonnés du trimestre N [(parc total d’abonnés à la fin du trimestre N + parc total d’abonnés à la fin du trimestre (N-1) / 2]
(3) Cet indicateur est calculé en divisant le nombre de SMS du trimestre N par une estimation du parc moyen d’abonnés du trimestre N [(parc total d’abonnés à la fin du trimestre N + parc total d’abonnés à la fin du trimestre (N-1) / 2].
Les indicateurs relatifs aux SMS (volumes, chiffres d’affaires et nombre de SMS sortants par abonnés) ont fortement augmenté sur un an et sont en légère hausse par rapport au 1er trimestre 2002. A l’occasion des fêtes de fins d’année, les opérateurs ont multipliés leurs offres, en proposant des SMS dans les forfaits (pour les nouveaux abonnés d’une part, et auprès de leurs clientèles respectives d’autre part), ceci explique par conséquent le boom entre le 4ème trimestre et le 1er trimestre 2002, puis cette stabilisation entre le 1er et le 2nd trimestre 2002.
2.4 Les autres composantes du marché
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2.4.1 Les services avancés
La baisse des volumes depuis le 1er trimestre 2002 provient d’ajustements effectués par l’un des opérateurs mobiles dans sa comptabilisation des volumes.
2.4.2 Les liaisons louées et le transport de données (opérateurs fixes)
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2.4.3 Les autres services liés au service téléphonique
2.4.3.1 Les services de renseignements
2.4.3.2 Les terminaux et équipements
Les revenus liés à la vente et location de terminaux sont en net recul (20,5%) ce trimestre par rapport au 2ème trimestre 2001, en particulier en ce qui concerne les opérateurs fixes.
2.4.4 Les services d’hébergement et de gestion de centres d’appels
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1) AFA : Association des Fournisseur d'Accès et de Services Internet, www.afa-france.com
2 )AFORM : Association Française des Opérateurs de Réseaux Multiservices, www.aform.org.
8) Rappel : Ce chiffre ne comprend plus depuis le 1er trimestre2002 ni la " quote part " du trafic des offres tout compris, ni les forfaits de communications qui figurent à présent dans le chiffre d'affaires des communications nationales. Ceci explique la baisse constatée par rapport aux trimestres précédents. Par ailleurs, le chiffre d'affaires des abonnements est hors abonnement à une ligne ADSL.
9) NB : Le chiffre d'affaire et les volumes de communications Internet n'apparaissent plus dans ce tableau, les chiffres sont disponibles dans la rubrique " 2.2.Internet ".
10) Ces chiffres ne recouvrent pas l'ensemble du marché puisque le périmètre de l'enquête est celui des opérateurs titulaires de licences L33.1 ou L34.1. Or il n'est pas nécessaire d'obtenir une licence pour commercialiser des cartes de téléphonie. Les non autorisés sont par ailleurs interrogés par l'INSEE, et font l'objet d'une publication commune (CF INSEE Première n°847 en mai 2002 sur le marché des télécommunications en 2000).