Haut et Très Haut Débit : marché de détail

Observatoire trimestriel des marchés de DÉTAIL des communications électroniques (services fixes haut et très haut débit) en France - 3ème trimestre 2014 - résultats provisoires - Publication le 27 novembre 2014

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I. Internet à haut et très haut débit sur réseaux fixes au 30 septembre 2014 - marché de détail

Au 30 septembre 2014, le nombre d'abonnements internet à haut et très haut débit sur réseaux fixes atteint 25,7 millions, soit une croissance nette de 260 000 abonnements au cours du trimestre. Sur un an, l'accroissement net s'élève à un million (+4%).

Sur ce total, le nombre d'abonnements à haut débit s'élève à 23,2 millions, soit une progression de 115 000 abonnements en un trimestre et de 370 000 en un an. La croissance trimestrielle est principalement portée par l'augmentation du nombre d'abonnements xDSL dont le débit est inférieur à 30 Mbits/s. Il s'élève à 22,7 millions à la fin du troisième trimestre 2014 (+95 000 abonnements au cours du trimestre. Le nombre des autres abonnements haut débit (abonnements par le câble, en wifi, par le satellite ou la boucle locale radio) atteint 445 000 fin septembre 2014, en croissance de 20 000 en un trimestre.

Le nombre d'abonnements à très haut débit est évalué à 2,5 millions à la fin du troisième trimestre 2014 (+145 000 en un trimestre, +34% en un an), dont :

- 800 000 abonnements internet à très haut débit en fibre optique de bout en bout (FttH) ; leur nombre a augmenté de 80 000 au cours du trimestre et de 67% en un an ;

- 850 000 autres abonnements à très haut débit dont le débit est supérieur ou égal à 100 Mbit/s, dont les accès en fibre optique avec terminaison en câble coaxial ; leur nombre s'accroît de 30 000 sur le trimestre et de 17% en un an ;

- 845 000 autres abonnements à très haut débit dont le débit est compris entre 30 et 100 Mbit/s, dont les accès en fibre optique avec terminaison en câble coaxial et ceux en VDSL2 lorsque l'abonné est situé suffisamment près de l'équipement actif de l'opérateur pour bénéficier d'un tel débit ; leur nombre s'accroît de 35 000 au cours du trimestre et de 29% en un an.

Le nombre d'abonnements à très haut débit représente désormais 21% du nombre total des logements éligibles au très haut débit.

Par ailleurs, au deuxième trimestre 2014, les changements de ligne non sollicités causés par les opérateurs concernaient environ 2 900 lignes à haut et très haut débit, soit 0,27% de l'accroissement brut du nombre d'abonnements haut et très haut débit.

II. Remarques d'ordre méthodologique

- Le nombre d'abonnements internet à haut et très haut débit sur réseaux fixes inclut les abonnements xDSL, câble, fibre optique, BLR, satellite et wifi. Il n'inclut pas les raccordements dédiés pour les entreprises, comptabilisés en services de capacité (et publiés dans les enquêtes annuelles définitives).

- Le nombre d'abonnements prend en compte à la fois la clientèle " grand public " et " entreprise ".

- Le périmètre de l'observatoire couvre la métropole et les DOM.

- Sont comptabilisés comme des abonnements très haut débit les accès à internet dont le débit crête descendant est supérieur ou égal à 30 Mbit/s quelle que soit la technologie support: fibre optique, câble coaxial ou encore cuivre VDSL2 lorsque l'abonné est situé suffisamment près de l'équipement actif de l'opérateur pour bénéficier d'un débit égal ou supérieur à 30 Mbits/s. Le nombre des abonnements très haut débit dont le débit est supérieur ou égal à 100 Mbit/s est également publié.

- Les résultats provisoires du trimestre ont une précision inférieure aux résultats définitifs publiés trois mois après la fin du trimestre (voir calendrier des publications sur le site). Ils sont établis à partir des données transmises par les principaux fournisseurs d'accès, complétées le cas échéant par l'estimation des non-réponses. Les données publiées sont arrondies. Les évolutions commentées tiennent compte du degré de précision des données.

- Un décalage temporel peut exister entre la livraison d'une offre sur le marché de gros (dégroupage ou bitstream) et sa comptabilisation sur le marché de détail. A l'inverse, la suppression d'une ligne sur le marché de gros peut différer de plusieurs semaines de sa suppression sur le marché de détail. Le rapprochement des données relatives à ces différents marchés peut refléter ces décalages.