Haut et Très Haut Débit : marché de détail

Observatoire trimestriel des marchés de DETAIL des communications électroniques (services fixes haut et très haut débit) en France - 2ème trimestre 2013 - résultats provisoires - Publication le 5 septembre 2013

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I. Haut et très haut débit sur réseaux fixes au 30 juin 2013 - marché de détail

Au 30 juin 2013, le nombre d'abonnements internet à haut et très haut débit sur réseaux fixes atteint 24,4 millions, soit une croissance nette de 150 000 abonnements sur le trimestre. Sur un an, l'accroissement net s'élève à 1,1 million (+5%).

Sur ce total, le nombre d'abonnements à haut débit est de 22,6 millions, soit une progression de 85 000 abonnements en un trimestre. La totalité de la croissance nette provient de l'augmentation du nombre d'abonnements xDSL (22,2 millions à la fin du deuxième trimestre 2013). Le nombre des autres abonnements haut débit, tels que les abonnements par le câble, les abonnements en wifi, par le satellite ou la boucle locale radio (BLR), est en baisse de 10 000 sur le trimestre et s'élève à 375 000 à fin juin 2013.

Le nombre d'abonnements à très haut débit atteint près de 1,8 million à la fin du deuxième trimestre 2013 (+65 000 en un trimestre), dont :

 

  • 415 000 abonnements à très haut débit en fibre optique jusqu'aux abonnés (FttH) ; leur nombre a augmenté de 50 000 au cours du trimestre et de près de 70% sur un an ;


  • 690 000 autres abonnements à très haut débit dont le débit est supérieur ou égal à 100 Mbit/s, dont les accès en fibre optique avec terminaison en câble coaxial ; leur nombre s'accroît de 20 000 sur le trimestre et de 31% sur un an ;


  • 660 000 autres abonnements à très haut débit dont le débit est compris entre 30 et 100 Mbit/s, dont les accès en fibre optique avec terminaison en câble coaxial ; leur nombre diminue de 5 000 au cours du trimestre et de 1% sur un an.

Le nombre d'abonnements au très haut débit représente désormais 20% du nombre total des logements éligibles au très haut débit.

Par ailleurs, au premier trimestre 2013, les changements de ligne non sollicités causés par les opérateurs concernaient 4 600 lignes haut et très haut débit, soit 0,38% de l'accroissement brut du nombre d'abonnements haut et très haut débit.

II. Remarques d'ordre méthodologique

  • Le nombre d'abonnements haut et très haut débit sur réseaux fixes inclut les abonnements xDSL, câble, fibre optique, BLR, satellite et wifi.

  • Le nombre d'abonnements à l'internet prend en compte à la fois la clientèle " grand public " et " entreprise ".

  • Le périmètre de l'observatoire couvre la métropole et les DOM.

  • Afin de se conformer aux seuils fixés par la Commission européenne dans le cadre de son agenda pour l'Europe à l'horizon 2020, l'ARCEP a adopté la définition du seuil du très haut débit de la Commission qui est de 30 Mbit/s. C'est ainsi que, depuis le troisième trimestre 2012, sont comptés comme des abonnements très haut débit les accès à internet dont le débit crête descendant est supérieur ou égal à 30 Mbit/s. Le nombre des abonnements très haut débit dont le débit est supérieur ou égal à 100 Mbit/s est également publié : ces abonnements concernent des réseaux en fibre optique jusqu'à l'abonné (FttH et FttO), des réseaux " hybrides fibre câble coaxial " (HFC), et des réseaux en fibre optique avec terminaison en câble coaxial (FttLA).

  • Les résultats provisoires du trimestre ont une précision inférieure aux résultats définitifs publiés trois mois après la fin du trimestre (voir calendrier des publications sur le site). Ils sont établis à partir des données transmises par les principaux fournisseurs d'accès, complétées le cas échéant par l'estimation des non-réponses. Les données publiées sont arrondies. Les évolutions commentées tiennent naturellement compte du degré de précision des données.

  • Un décalage temporel peut exister entre la livraison d'une offre sur le marché de gros (dégroupage ou bitstream) et sa comptabilisation sur le marché de détail. A l'inverse, la suppression d'une ligne sur le marché de gros peut différer de plusieurs semaines de sa suppression sur le marché de détail. Le rapprochement des données relatives à ces différents marchés peut refléter ces décalages.