Observatoire des marchés des communications électroniques

Services fixes haut et très haut débit (suivi des ABONNEMENTS) - 4ème trimestre 2016 - résultats provisoires (publication le 2 mars 2017)

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I. Internet à haut et très haut débit sur réseaux fixes au 31 décembre 2016 : le nombre d'abonnements en fibre optique de bout en bout dépasse les 2 millions

Au 31 décembre 2016, le nombre d'abonnements internet à haut et très haut débit sur réseaux fixes atteint 27,7 millions, soit une croissance nette de 255 000 abonnements au cours du trimestre. Sur un an, l'accroissement net s'élève à 840 000 (+3,1%), ce qui correspond à un ralentissement par rapport aux précédents trimestres.

Parmi ceux-ci, le nombre d'abonnements à très haut débit atteint 5,4 millions à la fin du quatrième trimestre 2016 (+385 000 en un trimestre, +1,2 million en un an), dont :

- pour la première fois, plus de 2 millions d'abonnements internet à très haut débit en fibre optique de bout en bout (2,185 millions) ; leur nombre a augmenté de 260 000 au cours du trimestre et de 52% en un an. Ils représentent 28% du nombre total des logements éligibles au FttH ;

- 1,245 million d'abonnements avec terminaison en câble coaxial dont le débit est supérieur ou égal à 100 Mbit/s ; leur nombre s'accroît de 5 000 au cours du trimestre et de 5% en un an ;

- 2 millions d'abonnements à très haut débit dont le débit est compris entre 30 et 100 Mbit/s, dont les accès avec terminaison en câble coaxial et ceux en VDSL2 lorsque l'abonné est situé suffisamment près de l'équipement actif de l'opérateur pour bénéficier d'un tel débit ; leur nombre progresse de 120 000 au cours du trimestre, et de 26% en un an.

Le nombre d'abonnements à très haut débit représente désormais 34% du nombre total de logements éligibles au très haut débit, en croissance de 5 points en un an.

Le nombre d'abonnements à haut débit, 22,3 millions fin décembre 2016, est en recul de 130 000 en un trimestre, et de 380 000 par rapport au quatrième trimestre 2015. La baisse provient entièrement de celle du nombre d'abonnements DSL dont le débit est inférieur à 30 Mbit/s, qui s'élève à 21,7 millions. Le nombre des autres abonnements haut débit (abonnements par le câble, en wifi, par le satellite ou la boucle locale radio) atteint 535 000 fin décembre 2016, et s'accroît de 5% en un an.

II. Remarques d'ordre méthodologique

- Le nombre d'abonnements internet à haut et très haut débit sur réseaux fixes inclut les abonnements DSL, câble, fibre optique de bout en bout, réseau avec terminaison en câble coaxial, BLR, satellite et wifi. Il n'inclut pas les raccordements dédiés pour les entreprises, comptabilisés en services de capacité (et publiés dans les enquêtes annuelles définitives).

- Le nombre d'abonnements prend en compte à la fois la clientèle "grand public" et "entreprise".

- Le périmètre de l'observatoire couvre la métropole et les DOM.

- Sont comptabilisés comme des abonnements très haut débit les accès à internet dont le débit crête descendant est supérieur ou égal à 30 Mbit/s quelle que soit la technologie support: fibre optique de bout en bout, réseaux avec terminaison en câble coaxial ou encore cuivre VDSL2 lorsque l'abonné est situé suffisamment près de l'équipement actif de l'opérateur pour bénéficier d'un débit égal ou supérieur à 30 Mbit/s. Le nombre des abonnements très haut débit dont le débit est supérieur ou égal à 100 Mbit/s est également publié.

- Les résultats provisoires du trimestre ont une précision inférieure aux résultats définitifs publiés trois mois après la fin du trimestre (voir calendrier des publications sur le site). Ils sont établis à partir des données transmises par les principaux fournisseurs d'accès, complétées le cas échéant par l'estimation des non-réponses. Les données publiées sont arrondies. Les évolutions commentées tiennent compte du degré de précision des données.

- Un décalage temporel peut exister entre la livraison d'une offre sur le marché de gros (dégroupage ou bitstream) et sa comptabilisation sur le marché de détail. A l'inverse, la suppression d'une ligne sur le marché de gros peut différer de plusieurs semaines de sa suppression sur le marché de détail. Le rapprochement des données relatives à ces différents marchés peut refléter ces décalages.